Jail
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== Synopsis == | == Synopsis == | ||
| - | L'Europe sans frontières dans un futur proche... | + | ''L'Europe sans frontières dans un futur proche...'' |
| - | Les opposants au régime du gouvernement central, considérés comme une menace freinant l'essor européen, sont rayés de la société et enfermés à vie, sans aucune chance de rémission, dans des P.F.W (Prison of Free-Will). Ces dernières, majoritairement concentrées à l'est du continent, sont pour la plupart de vieilles bâtisses ou bâtiments publics abandonnés, convertis en centres de détention et enclos au moyen de murs monumentaux réputés infranchissables constamment surveillés par des sentinelles. | + | |
| + | Les opposants au régime du gouvernement central, considérés comme une menace freinant l'essor européen, sont rayés de la société et enfermés à vie, sans aucune chance de rémission, dans des P.F.W (Prison of Free-Will). Ces dernières, majoritairement concentrées à l'est du continent, sont pour la plupart de vieilles bâtisses ou bâtiments publics abandonnés, convertis en centres de détention et enclos au moyen de murs monumentaux réputés infranchissables constamment surveillés par des sentinelles.<br> | ||
Comme toutes les prisons de type Free-Will, Providence, ancien asile datant du siècle dernier, enferme une population mixte livrée à elle-même et ravitaillée une fois par semaine par le parachutage de denrées alimentaires. A l'intérieur, ni gardes, ni barreaux, les prisonniers étant libres de faire ce qu'ils veulent, aussi bien s'entre-tuer, que vivre paisiblement en communauté. | Comme toutes les prisons de type Free-Will, Providence, ancien asile datant du siècle dernier, enferme une population mixte livrée à elle-même et ravitaillée une fois par semaine par le parachutage de denrées alimentaires. A l'intérieur, ni gardes, ni barreaux, les prisonniers étant libres de faire ce qu'ils veulent, aussi bien s'entre-tuer, que vivre paisiblement en communauté. | ||
| - | Pourtant Providence détient une particularité par rapport à ses consoeurs : celle du plus grand taux de mortalité, que ce soit par accidents, meurtres ou suicides. | + | |
| - | Pour Mikka et Jenny, jeune couple jugé subversif par le gouvernement central et fraichement débarqué au sein de la prison, Providence représente sans nul doute la pire des P.F.W, la sinistre réputation de l'asile étant largement connue des milices révolutionnaires dont ils faisaient partis. Depuis plusieurs années en effet, des rumeurs persistantes circulent à son propos, la plus ésotérique faisant état d'un bouleversement magnétique à l'origine de ces nombreux décès. Toujours est-il, qu'à leur arrivée, Mikka et Jenny ressentent immédiatement l'aura malsaine et lugubre hantant les lieux ; des clans sont formés, les règlements de compte affluent, les couloirs sont désertés, partout règnent l'angoisse et la suspicion. | + | Pourtant Providence détient une particularité par rapport à ses consoeurs : celle du plus grand taux de mortalité, que ce soit par accidents, meurtres ou suicides.<br> |
| - | C'est dans ce climat de tensions que le couple parvient à sympathiser avec Bolo, personnage excentrique et imposant se disant sorcier et résidant à Providence depuis sept ans. Ce dernier ne manque pas de leur faire part de sa théorie quand aux nombreuses disparitions et phénomènes surnaturels se produisant à l'intérieur de la prison : un portail spatio-temporel menant directement en enfer serait situé à l'emplacement exact du domaine. | + | Pour Mikka et Jenny, jeune couple jugé subversif par le gouvernement central et fraichement débarqué au sein de la prison, Providence représente sans nul doute la pire des P.F.W, la sinistre réputation de l'asile étant largement connue des milices révolutionnaires dont ils faisaient partis. Depuis plusieurs années en effet, des rumeurs persistantes circulent à son propos, la plus ésotérique faisant état d'un bouleversement magnétique à l'origine de ces nombreux décès. Toujours est-il, qu'à leur arrivée, Mikka et Jenny ressentent immédiatement l'aura malsaine et lugubre hantant les lieux ; des clans sont formés, les règlements de compte affluent, les couloirs sont désertés, partout règnent l'angoisse et la suspicion.<br> |
| + | C'est dans ce climat de tensions que le couple parvient à sympathiser avec Bolo, personnage excentrique et imposant se disant sorcier et résidant à Providence depuis sept ans. Ce dernier ne manque pas de leur faire part de sa théorie quand aux nombreuses disparitions et phénomènes surnaturels se produisant à l'intérieur de la prison : un portail spatio-temporel menant directement en enfer serait situé à l'emplacement exact du domaine.<br> | ||
Le jeune couple, évidemment sceptique quand aux élucubrations de Bolo, comprend bien vite que se promener sans escorte dans la prison est potentiellement dangereux, pour ne pas dire suicidaire, d'où la création des clans. Mikka et Jenny intègre naturellement celui du sorcier. | Le jeune couple, évidemment sceptique quand aux élucubrations de Bolo, comprend bien vite que se promener sans escorte dans la prison est potentiellement dangereux, pour ne pas dire suicidaire, d'où la création des clans. Mikka et Jenny intègre naturellement celui du sorcier. | ||
| - | Depuis quelques jours, le groupe de Bolo se prépare à investir les sous-sols récemment bannis, afin de retrouver Sarah, l'infirmière du clan, disparue depuis peu. Bolo n'a pas grand espoir de la retrouver en vie, mais elle possédait lors de sa disparition un sac à dos contenant quelques précieux médicaments. Armé avec les moyens du bord, le petit groupe emprunte ainsi l'escalier menant aux niveaux inférieurs. | + | |
| + | Depuis quelques jours, le groupe de Bolo se prépare à investir les sous-sols récemment bannis, afin de retrouver Sarah, l'infirmière du clan, disparue depuis peu. Bolo n'a pas grand espoir de la retrouver en vie, mais elle possédait lors de sa disparition un sac à dos contenant quelques précieux médicaments. Armé avec les moyens du bord, le petit groupe emprunte ainsi l'escalier menant aux niveaux inférieurs.<br> | ||
Après deux heures d'exploration dans les souterrains obscurs et froids de l'asile, le groupe finit par retrouver Sarah, prostrée dans un antique cachot. Hagarde et très affaiblit, la jeune fille semble néanmoins en bonne santé. Durant le retour pour gagner la surface, le groupe peine à avancer, l'obscurité s'étant semble t-il légèrement accrue et la fatigue gagnant les membres du clan. Puis, sans que personne ne s'en rende vraiment compte, une ombre les enveloppe sournoisement, provoquant l'engourdissement puis l'inconscience des membres du groupe... | Après deux heures d'exploration dans les souterrains obscurs et froids de l'asile, le groupe finit par retrouver Sarah, prostrée dans un antique cachot. Hagarde et très affaiblit, la jeune fille semble néanmoins en bonne santé. Durant le retour pour gagner la surface, le groupe peine à avancer, l'obscurité s'étant semble t-il légèrement accrue et la fatigue gagnant les membres du clan. Puis, sans que personne ne s'en rende vraiment compte, une ombre les enveloppe sournoisement, provoquant l'engourdissement puis l'inconscience des membres du groupe... | ||
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... Mikka ouvre les yeux et s'aperçoit qu'il est sanglé sur un lit d'hôpital. Autour de lui, des cris émanent de dizaines de lits meublant une vaste salle. Le jeune homme reconnait sa compagne dans le lit voisin ainsi que Bolo un peu plus loin. La salle ressemble étrangement au vieux réfectoire de la prison. Partout des infirmières s'activent pour soigner les malades qui semblent fous. Soudain, Mikka sent un contact froid sur ses tempes et réalise avec horreur qu'il va subir une séance d'électrochocs. Juste avant de perdre connaissance, son regard se fixe sur le mur de droite : une vieille photo de l'asile est encadrée ainsi qu'un calendrier... Avant le noir, la date de 1951 lui imprime la rétine. | ... Mikka ouvre les yeux et s'aperçoit qu'il est sanglé sur un lit d'hôpital. Autour de lui, des cris émanent de dizaines de lits meublant une vaste salle. Le jeune homme reconnait sa compagne dans le lit voisin ainsi que Bolo un peu plus loin. La salle ressemble étrangement au vieux réfectoire de la prison. Partout des infirmières s'activent pour soigner les malades qui semblent fous. Soudain, Mikka sent un contact froid sur ses tempes et réalise avec horreur qu'il va subir une séance d'électrochocs. Juste avant de perdre connaissance, son regard se fixe sur le mur de droite : une vieille photo de l'asile est encadrée ainsi qu'un calendrier... Avant le noir, la date de 1951 lui imprime la rétine. | ||
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== Fiche technique == | == Fiche technique == | ||
