Exploration II
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== Synopsis == | == Synopsis == | ||
| - | NB : Ce film fait suite au premier "Exploration" produit par nos studios et sorti en semaine 100 GM. | + | '''NB : Ce film fait suite au premier "Exploration" produit par nos studios et sorti en semaine 100 GM.''' |
| - | Voilà maintenant presque 12 heures que l'équipage de l'ExplorA-17 est sans nouvelles de la navette de reconnaissance envoyée à la découverte de l'énigmatique cité spatiale. A bord, l'inquiétude est à son comble, d'autant plus que l'équipe éclaireuse était dirigée par le commandant en chef, John, et que Brett, le second, s'apprête à en mener une nouvelle... de sauvetage cette fois. Pour effectuer cette expédition potentiellement dangereuse, il sera accompagné de quelques hommes armés ainsi que d'une petite troupe de scientifiques dirigée par l'impétueuse Diana. | + | |
| + | Voilà maintenant presque 12 heures que l'équipage de l'ExplorA-17 est sans nouvelles de la navette de reconnaissance envoyée à la découverte de l'énigmatique cité spatiale. A bord, l'inquiétude est à son comble, d'autant plus que l'équipe éclaireuse était dirigée par le commandant en chef, John, et que Brett, le second, s'apprête à en mener une nouvelle... de sauvetage cette fois. Pour effectuer cette expédition potentiellement dangereuse, il sera accompagné de quelques hommes armés ainsi que d'une petite troupe de scientifiques dirigée par l'impétueuse Diana.<br> | ||
Le contact radio avec l'équipe du commandant a été perdu quelques heures seulement après le début de l'exploration, si bien que l'équipage de l'ExplorA-17 ne dispose que de très peu d'informations concernant la cité satellite. Même dans le cas d'interférences brouillant les communications entre le vaisseau et l'équipe de reconnaissance, il n'était pas prévue que John, Aby, Eko et Sarah stationnent aussi longtemps hors du vaisseau ; possible également que l'astronef éclaireur ait subi une importante avarie empêchant ainsi ses occupants de regagner le vaisseau-mère. | Le contact radio avec l'équipe du commandant a été perdu quelques heures seulement après le début de l'exploration, si bien que l'équipage de l'ExplorA-17 ne dispose que de très peu d'informations concernant la cité satellite. Même dans le cas d'interférences brouillant les communications entre le vaisseau et l'équipe de reconnaissance, il n'était pas prévue que John, Aby, Eko et Sarah stationnent aussi longtemps hors du vaisseau ; possible également que l'astronef éclaireur ait subi une importante avarie empêchant ainsi ses occupants de regagner le vaisseau-mère. | ||
| - | C'est donc avec appréhension que Brett et ses hommes pénètrent à l'intérieur de la cité par l'énorme sas utilisé par John quelques heures plus tôt. Très vite la gravité se fait sentir et à mesure de leur progression dans les corridors monumentaux de la cité, les combinaisons sont de plus en plus lourdes. C'est après la traversée d'un nouveau sas que les capteurs de ces dernières indiquent que l'atmosphère est devenue respirable, ce qui ne manque pas de troubler le jeune second qui par méfiance intime à ses hommes de conserver leur casque. | + | |
| - | Malgré une pénombre lourde et persistante, les quelques veilleuses murales associées aux torches de chacun révèlent une architecture sombre et étrange faite de lignes courbes, polies, et mêlées d'angles impossibles défiant toutes géométries humaines. | + | C'est donc avec appréhension que Brett et ses hommes pénètrent à l'intérieur de la cité par l'énorme sas utilisé par John quelques heures plus tôt. Très vite la gravité se fait sentir et à mesure de leur progression dans les corridors monumentaux de la cité, les combinaisons sont de plus en plus lourdes. C'est après la traversée d'un nouveau sas que les capteurs de ces dernières indiquent que l'atmosphère est devenue respirable, ce qui ne manque pas de troubler le jeune second qui par méfiance intime à ses hommes de conserver leur casque.<br> |
| + | Malgré une pénombre lourde et persistante, les quelques veilleuses murales associées aux torches de chacun révèlent une architecture sombre et étrange faite de lignes courbes, polies, et mêlées d'angles impossibles défiant toutes géométries humaines.<br> | ||
Au détour d'un énième couloir desservant de multiples pièces constituées d'un mobilier aussi épuré qu' indéfinissable, Diana découvre une combinaison abandonnée. Quelques mètres plus loin, à l'intérieur d'une nacelle ronde et opaque, se trouve le corps sans vie de Sarah. Avec prudence, Brett et la scientifique s'approchent du cadavre, mais l'étrange cocon, fonctionnant manifestement de façon autonome, se met subitement en marche en s'enfonçant dans la structure des murs, projetant ainsi les deux occupants à plusieurs dizaines de kilomètres dans les entrailles de la cité, le singulier ascenseur ne laissant derrière lui qu'une galerie sombre et sans fin. | Au détour d'un énième couloir desservant de multiples pièces constituées d'un mobilier aussi épuré qu' indéfinissable, Diana découvre une combinaison abandonnée. Quelques mètres plus loin, à l'intérieur d'une nacelle ronde et opaque, se trouve le corps sans vie de Sarah. Avec prudence, Brett et la scientifique s'approchent du cadavre, mais l'étrange cocon, fonctionnant manifestement de façon autonome, se met subitement en marche en s'enfonçant dans la structure des murs, projetant ainsi les deux occupants à plusieurs dizaines de kilomètres dans les entrailles de la cité, le singulier ascenseur ne laissant derrière lui qu'une galerie sombre et sans fin. | ||
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Lorsque la cabine libère enfin ses occupants, Brett et Diana se retrouvent dans une salle circulaire, vaste et lugubre, envahie par une inquiétante obscurité seulement troublée par quelques panels à l'interface lumineuse placés dans les multiples alcôves composant les lieux ; il semblerait que chacune de ces commandes active une nacelle transporteuse, définissant cette salle comme une sorte d'embarcadère intra-spatial. Après une tentative infructueuse pour rebrousser chemin, nos deux égarés n'ont d'autres choix que d'emprunter un nouvel ascenseur. C'est alors que de l'un deux surgissent deux silhouettes familières : Aby la navigatrice et Eko le biologiste Otalien, tous deux hagards et sans combinaison, apparemment seuls rescapés de la première équipe d'exploration ; ils apprennent en effet aux deux sauveteurs que John, leur commandant, a disparu dans les tréfonds de la station après avoir imprudemment manipulé un clavier muni de signes indéchiffrables ayant généré un champs électromagnétique bloquant l'accès d'une étrange salle et enfermant ainsi le malheureux. Pour Eko, cela ne fait aucun doute, cette station spatiale appartient bel et bien au peuple des légendes otaliennes, considérés comme d'illustres sages, certes pacifistes, mais dépositaire d'une technologie s'avérant dangereuse pour quiconque ne la maitrise pas. | Lorsque la cabine libère enfin ses occupants, Brett et Diana se retrouvent dans une salle circulaire, vaste et lugubre, envahie par une inquiétante obscurité seulement troublée par quelques panels à l'interface lumineuse placés dans les multiples alcôves composant les lieux ; il semblerait que chacune de ces commandes active une nacelle transporteuse, définissant cette salle comme une sorte d'embarcadère intra-spatial. Après une tentative infructueuse pour rebrousser chemin, nos deux égarés n'ont d'autres choix que d'emprunter un nouvel ascenseur. C'est alors que de l'un deux surgissent deux silhouettes familières : Aby la navigatrice et Eko le biologiste Otalien, tous deux hagards et sans combinaison, apparemment seuls rescapés de la première équipe d'exploration ; ils apprennent en effet aux deux sauveteurs que John, leur commandant, a disparu dans les tréfonds de la station après avoir imprudemment manipulé un clavier muni de signes indéchiffrables ayant généré un champs électromagnétique bloquant l'accès d'une étrange salle et enfermant ainsi le malheureux. Pour Eko, cela ne fait aucun doute, cette station spatiale appartient bel et bien au peuple des légendes otaliennes, considérés comme d'illustres sages, certes pacifistes, mais dépositaire d'une technologie s'avérant dangereuse pour quiconque ne la maitrise pas. | ||
| - | Après quelques heures passées à emprunter de nouveaux transporteurs, La troupe aboutit enfin dans un espace significatif et porteur d'espoir : un immense hangar peuplé de quelques vaisseaux spatiaux hibernant sans doute depuis des lustres. Un impressionnant champs de force dont l'opacité réduite permet d'admirer la portion d'univers qui se cache derrière, sert vraisemblablement de sas et permet de conserver une atmosphère respirable. | + | |
| - | C'est en s'approchant des antiques vaisseaux que nos rescapés voient soudain surgir de l'un d'eux des humains au teint cuivré ; ils sont au nombre de quatre, deux hommes et deux femmes, bizarrement accoutrés et tout aussi surpris de découvrir qu'ils ne sont pas seuls. Le plus jeune d'entre eux se nomme Ben*, et leur apprend dans un terrien archaïque qu'ils sont arrivés il y a huit jours de cela après un interminable voyage passé en hypersommeil. Après avoir fuis leur planète agonisante et empruntés un mystérieux vaisseau, ce dernier a apparemment accosté la cité de lui-même à la suite d'un périple long de quelques 350 années terrestres. | + | Après quelques heures passées à emprunter de nouveaux transporteurs, La troupe aboutit enfin dans un espace significatif et porteur d'espoir : un immense hangar peuplé de quelques vaisseaux spatiaux hibernant sans doute depuis des lustres. Un impressionnant champs de force dont l'opacité réduite permet d'admirer la portion d'univers qui se cache derrière, sert vraisemblablement de sas et permet de conserver une atmosphère respirable.<br> |
| + | C'est en s'approchant des antiques vaisseaux que nos rescapés voient soudain surgir de l'un d'eux des humains au teint cuivré ; ils sont au nombre de quatre, deux hommes et deux femmes, bizarrement accoutrés et tout aussi surpris de découvrir qu'ils ne sont pas seuls. Le plus jeune d'entre eux se nomme Ben*, et leur apprend dans un terrien archaïque qu'ils sont arrivés il y a huit jours de cela après un interminable voyage passé en hypersommeil. Après avoir fuis leur planète agonisante et empruntés un mystérieux vaisseau, ce dernier a apparemment accosté la cité de lui-même à la suite d'un périple long de quelques 350 années terrestres.<br> | ||
Pour Brett, qui pensait la Terre inhabitée depuis des siècles, la nouvelle est presque choquante. Mais le principal objectif est maintenant de retrouver John pour regagner ensuite l'ExplorA-17 afin d'accomplir leur mission : atterrir sur la planète, candidate pour une éventuelle colonisation, autour de laquelle gravite l'étrange cité manifestement abandonnée par ses constructeurs. Pour nos quatre explorateurs, l'astre tout proche fournira peut-être une réponse à cette incroyable découverte, tandis que pour Ben et ses trois compagnons, c'est une longue quête qui s'achève, ce nouveau monde représentant peut-être pour eux l'espoir de vivre enfin dans un endroit au climat viable et sain. | Pour Brett, qui pensait la Terre inhabitée depuis des siècles, la nouvelle est presque choquante. Mais le principal objectif est maintenant de retrouver John pour regagner ensuite l'ExplorA-17 afin d'accomplir leur mission : atterrir sur la planète, candidate pour une éventuelle colonisation, autour de laquelle gravite l'étrange cité manifestement abandonnée par ses constructeurs. Pour nos quatre explorateurs, l'astre tout proche fournira peut-être une réponse à cette incroyable découverte, tandis que pour Ben et ses trois compagnons, c'est une longue quête qui s'achève, ce nouveau monde représentant peut-être pour eux l'espoir de vivre enfin dans un endroit au climat viable et sain. | ||
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(script original ; un grand merci cependant à l' "Event Horizon" !) | (script original ; un grand merci cependant à l' "Event Horizon" !) | ||
