Production Riri3 et Neveu Associé (PRNA)

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Fondée en septembre 2010 par [[Riri2]], '''Production Riri3 et Neveu Associé''' (plus communément nommée '''PRNA''') est une société de production cinématographique basée à Gérardmerveille. Son siège social se situe dans le quartier ouvrier de la ville.
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Fondée en septembre 2010 par [[Riri2]], '''Production Riri3 et Neveu Associé''' (plus communément nommée '''PRNA''') est une société de production cinématographique basée à [[Gérardmerveille]]. Son siège social se situe dans le [[quartier ouvrier]] de la ville.
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Classée dans les sociétés dîtes « indépendantes », la PRNA a réussit à imposer son image dans le milieu malgré un très faible nombre de films produits, une dizaine à ce jour, essentiellement des drames et des polars. Les médias et divers acteurs du monde du cinéma mettent cette situation sur le compte des luttes internes au sein de la PRNA et du caractère « démocratique » de la prise de décision.  
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Classée dans les sociétés dîtes ''« indépendantes »'', la PRNA a réussit à imposer son image dans le milieu malgré un très faible nombre de films produits, une dizaine à ce jour, essentiellement des drames et des polars. Les médias et divers acteurs du monde du cinéma mettent cette situation sur le compte des luttes internes au sein de la PRNA et du caractère ''« démocratique »'' de la prise de décision.
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En mai 2019, le conseil d'administration de la PRNA décide la dissolution de la société de production après quatre années de silence au box-office. La liquidation de Production Riri3 et Neveu Associé est intervenue le 21 novembre 2019.
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Dans la foulée, la PRNA présente son second film, ''[[Pulpeuse]]'' (sortie en salle le 27 novembre 2010), un drame dont les sujets principaux sont le désir et la frustration. Mais le grand public ne retiendra que la plastique de l’actrice [[Jeanne Winstone]] exhibée sur l’affiche du film (''« Elle est très distinguée… »'' s’amusera [[Mamzelle Divine]]) pour le désir… Cette promotion permettra un bon démarrage de ''Pulpeuse'' au box-office (400 000 entrées) compte tenu de la faiblesse du budget publicitaire et de la faible notoriété du casting.
Dans la foulée, la PRNA présente son second film, ''[[Pulpeuse]]'' (sortie en salle le 27 novembre 2010), un drame dont les sujets principaux sont le désir et la frustration. Mais le grand public ne retiendra que la plastique de l’actrice [[Jeanne Winstone]] exhibée sur l’affiche du film (''« Elle est très distinguée… »'' s’amusera [[Mamzelle Divine]]) pour le désir… Cette promotion permettra un bon démarrage de ''Pulpeuse'' au box-office (400 000 entrées) compte tenu de la faiblesse du budget publicitaire et de la faible notoriété du casting.
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|caption      = Pulpeuse, 27 novembre 2010.
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|caption      = Pulpeuse, sortie le 27 novembre 2010.
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=== Sauver financièrement la PRNA (août 2011 – mai 2012) : changement de statuts et la parenthèse Laure Pariseau. ===
=== Sauver financièrement la PRNA (août 2011 – mai 2012) : changement de statuts et la parenthèse Laure Pariseau. ===
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Alors que les résultats comptables des deux premiers films de la PRNA sont satisfaisants (près de 780 000 $ de bénéfices), permettant le tournage puis le montage de ''[[Théâtreuses]]'' entre l’automne 2010 et le printemps 2011 et de deux autres séries Z, la PRNA évoque des difficultés de trésorerie qui bloquent toutes sorties. En fait, c’est la structure d’autogestion de la PRNA qui suscite la controverse en interne. L’absence de hiérarchie et l’égalité de chaque salarié dans la prise de décision sont décriées comme étant un frein au développement de la PRNA.  Dans un communiqué de presse daté du 17 juillet 2011, la société annonce la tenue d’un conseil d’administration pour la mi-septembre 2011.
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|caption      = Riri2, fondateur de la PRNA, battu lors du CA d'août 2011.
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Le conseil d’administration de la PRNA se tient plus tôt que prévu sous la pression de [[Laure Pariseau]], (ancienne gestionnaire de la [[MMP]] à [[Cannasucre]] en 2005-2006), s’occupant des finances de la société, et qui évoque le risque de faillite. Le 2 août 2011, les  17 salariés décident de transformer la PRNA en société anonyme mettant fin à l’absence de hiérarchie. Lors de l’élection des postes dirigeants, [[Riri2]] - convertit sous la contrainte à la transformation des statuts – fait les frais de la réticence de certains salariés qui, se réfugiant dans l’abstention, permettent à Laure Pariseau d’être élue P-D.G par 7 voix contre 6 au fondateur de la PRNA. Cependant, Riri2 est élu directeur artistique et sa proche collaboratrice, [[Emily Decroix]], élue responsable de la communication.
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Dans son discours d’intronisation, Laure Pariseau, citant Cervantès, affirme que le choix des salariés de la PRNA démontrait que ''« la jeunesse est une maladie dont on guérie »''. Prenant la [[Morcar Prod]] comme un exemple de réussite, la nouvelle P-D.G fixe comme ambition à la société de devenir une production généraliste, à l’aise dans l’ensemble des genres et s’ouvrant au grand public (dans une interview publiée dans ''[[Les potins de GM]]'', elle déclare : ''« Il faut rompre avec l’esprit de l’ancienne équipe qui dénigrait les films a vocation commerciale. De toute façon, la liberté de création doit s’adapter à la réalité du marché. Il faut arrêter de se cantonner dans des projets élitistes qui ravissent les critiques mais laissent indifférent le public. Je rêve de produire des projets comme'' [[Bitch at the White House]] ''ou les comédies que nous offre'' [[FireWolf Production]] ») . Enfin, elle indique l’ouverture du capital social et du conseil d’administration de la PRNA à des personnalités extérieures dans les prochains mois afin d’avoir les moyens financiers adéquat à cet objectif.
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Les réactions de la profession à l’élection de Laure Pariseau – qualifiée de ''« surprise »'' par les médias – sont passionnelles : [[Rose Sèlavy]] ''« se prononce contre ce coup d’Etat »'' et affirme vouloir ''« organiser un attentat »'', une déclaration qui reçoit ''« officiellement (un) soutien complet et aveugle »'' de la [[Walken Production]]. D’ailleurs, une pétition pour la destitution de Laure Pariseau est signée par une centaine d’acteurs du monde du cinéma, notamment par les producteurs [[Mr.Rammstein]], [[Rrose Sélavy]] ou [[Jérémie Walken]]. Etrillé par les déclarations de Laure Pariseau, [[Riri2]] publie une interview offensive dans ''[[Les Potins de GM]]''. Qualifiant ses échanges avec la P-D.G de ''« vifs »'' et son humeur de ''« fumasse »'', le fondateur de la PRNA enchaîne les formules chocs – ''« Produire Bitch at the White House ne me fait pas bander »'' ; ''« Pour l’instant, c’est moi qui décide ce que l’on produit où non. Pas Pariseau »'' - et s’oppose clairement aux choix de Laure Pariseau.
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Le 19 décembre 2011 sur la route la menant des locaux de la PRNA à son appartement du centre ville de [[Gérardmerveille]], [[Laure Pariseau]] est assassinée par une rafale de kalachnikov. Rapidement, les soupçons des enquêteurs s’orientent sur les parrains de la mafia Gérardmerveilleuse, [[Erik Harper]] et son neveu [[Steven Harper]] mais ces derniers seront blanchis lors du procès de février 2013 faute de preuves suffisantes. Jamais élucidé, l’assassinat de Laure Pariseau a déclenché les rumeurs les plus folles : '''''L’affaire Pariseau''''', ouvrage du journaliste d’investigation [[Roan Marquet]], affirme que [[Rrose Sélavy]] aurait commandité l’assassinat aux Harper, un meurtre financé par [[Riri2]] et [[Jérémie Walken]].
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|caption      = Théâtreuses, sortie le 7 janvier 2012.
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C’est dans ce climat que sort en salle ''[[Théâtreuses]]'' le 7 janvier 2012. Réalisé par [[Joan Chusid]], ''Théâtreuses'' est présentée par [[Riri2]] qui en a écrit le scénario comme ''« un thriller sur les ravages des illusions perdues d’un homme et la beauté de jeunes adolescentes dont l’innocence de leurs rêveries se trouve aux prises de l’implacable réalité »''. Interprété magistralement par [[Chris Dias]], ''Théâtreuses'' séduits les critiques et la profession : le film se classera deuxième [[Meilleur Thriller]] et obtiendra  l’Award du [[Meilleur Scénario]] lors des [[GM Awards 2012]]. Ce couronnement par la profession permettra à '''''Théâtreuses''''' d’être vu par le grand public puisqu’il n’avait réuni qu’1,4 millions de spectateurs en salle.
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|caption      = Dernière lueur avant la nuit, 3 février 2012.
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Dans la foulée, ''[[Dernière lueur avant la nuit]]'' représente la PRNA lors du concours [[Utopie et fin du monde]] (en salle le 3 février 2012). Cette histoire d’un officier de la D.P.J qui n’en a plus rien à foutre de rien depuis longtemps et qui va se trouver aux prises d’une affaire d’Etat, plongeant dans sa chute une escorte girl troublante - interprétée par [[Rose Flanagan]] -, sera diversement apprécié par les critiques, certains notant un décalage avec le thème et l’esprit du concours. Pourtant, '''''Dernière lueur avant la nuit''''' est le plus grand succès de la PRNA depuis sa fondation en rassemblant 3,7 millions de spectateurs en salle et en enregistrant un bénéfice de 858% et il obtiendra l’Award du [[Meilleur Policier]] lors des [[GM Awards 2012]].
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=== Le retour à l’esprit de la PRNA : la présidence de Malek Ouasetine (juin 2012 – janvier 2014) ===
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Suite à l’assassinat de [[Laure Pariseau]] (décembre 2011), la PRNA retrouve pour quelques mois une direction collégiale renouant avec ses débuts. Pourtant, dans les coulisses, se prépare la succession. Le conseil d’administration qui se tient à la mi-mai 2012 voit l’élection à l’unanimité au poste de P-D.G de [[Malek Ouasetine]], ancien machiniste devenu scénariste. En outre, le C.A valide l’augmentation du capital de la PRNA grâce à l’entrée de nouveaux actionnaires ([[Rrose Sélavy]], [[Walken Production]]) mais le personnel reste toujours majoritaire (62,4%). Dans la foulée, la société de production dévoile six projets prêts à sortir et publie un calendrier des sortie jusqu’à décembre 2012. En août 2012, le conseil d’administration annuel renouvèle dans leur fonction [[Riri2]] en tant que directeur artistique et [[Emilie Decroix]] en tant que responsable de la communication. La liste menée par [[Lucette Pariseau]], opposée à la ligne Ouasetine / Riri2 recueille un peu plus d’un tiers des voix. Enfin, le C.A avalise le contrat signé avec [[Malek Ouasetine]] en tant que réalisateur.
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Animé en sous-main par les proches de [[Lucette Pariseau]], une grève d’une partie du personnel occupe les locaux et immobilise l’activité de la PRNA entre le 14 septembre et la mi-décembre. Pendant cette grève, ''Flash’Merveilles'' indique que [[Riri2]] pourrait démissionner pour fonder avec [[Ralphaez]], remercié par l’[[Atpenumbra Production]], une nouvelle société. D’autre part, certains producteurs s’agacent de la personnalité de Riri2 : ainsi [[Nikolas Morcar]] le vilipende fermement dans la presse suite à une de ses critiques pro ''[[Disney Murder]]'' de la [[Prod’Artaud]] ''(« Avec Disney Murder, Prod'Artaud démontre une fois de plus sa singularité au sein du paysage cinématographique de Gérard Merveille et nous prouve que, sans lui, GM s'ennuierait ferme dans un ronron monotone. »'') : ''« Je trouve juste assez déplacé d'aller critiquer le "ronron monotone" de Gérardmerveille quand on ne participe en rien du tout à l'activité cinématographique de la ville. »''
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=== La période féconde : Ralphaez, directeur artistique (juillet 2014 - juin 2015) ===
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=== L'échec du tandem Jeremy Walken / Elisabeth Ambrose (septembre 2016 - septembre 2018) ===
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=== 2019 : la fin de l'aventure PRNA ===
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Brisant des mois de silence, un communiqué du personnel de la PRNA est publié en mai 2019 après la tenue d'une assemblée : la dissolution de la société de production est décidée à l'unanimité après le constat de la vacance de la direction et de l'absence de solution d'avenir.
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Nommé liquidateur, [[Régis Lefray]] convoque les actionnaires de la PRNA, établi les soldes de l'entreprise et raye la PRNA du registre du commerce et des sociétés du tribunal du commerce de Gérardmerveille le 21 novembre 2019. La trésorerie de la PRNA a été attribuée aux détenteurs du capital de la PRNA ([[Riri2]], [[Malek Ouasetine]], famille Pariseau, [[Ralphaez]], les sociétés [[Quentin Films]], [[Walken Production]], etc.) aprés la vente du siège social (à la chaîne de restauration rapide, Mc. Dinald).
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Les réactions du monde cinématographique ont été nombreuses comme celles d'[[Ari Golan]], [[Quentin LGD]] ou [[Nikolas Morcar]] évoquant que la ''« PRNA a su en effet rapidement s'imposer comme une société à très forte personnalité, et très impliquée dans la vie de la ville malgré le faible nombre de productions sorties en salles, notamment avec son énorme travail pour relancer les GM Awards qui sont ce qu'ils sont aujourd'hui grâce à PRNA »''.
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Enfin, le catalogue de la PRNA a été racheté par son fondateur, [[Riri2]], grâce à l'aide financière de [[TG1]]. Dans les cartons, il resterait cinq films non sortis en salle :
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* le diptyque ''[[Verté]]'' (réalisé par [[Demetra Reyes]], un scénario de [[Malek Ouasetine]]) ;
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* un film dramatique de [[Malek Ouasetine]], intitulé ''[[Le départ]]'' (avec [[Graig Fabre]] et [[Carrie Mirren]]) ;
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* deux projets de [[Riri2]] dont ''[[Le retour à la vie]]'' (avec [[Tom Kent]]).
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Version actuelle en date du 12 mars 2011 à 20:36

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