Dawn Island: nouveau départ

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     |label11 = Budget technique
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[[Demetrius]] est un film fantastique sorti le 15 décembre 2018 à [[GérardMerveille]].  
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[[Dawn Island: nouveau départ]] est un film fantastique sorti le 22 décembre 2018 à [[GérardMerveille]].  
== Synopsis ==
== Synopsis ==
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31 Décembre 2011  
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J’entrais dans la discothèque. 
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Le son m’envahit immédiatement, assourdissant mes oreilles. C’était désagréable, mais il fallait bien m’y faire car c’était de mon âge d’aller danser sur une piste de danse bourrer de monde, avec pour musique, des tubes d’ancienne générations remixés et diffusés à font. 
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China était sur la piste, dans les bras d’un bel inconnu. Beaucoup de mecs (pour ne pas dire « tous ») la regardaient danser langoureusement, collant son corps contre son cavalier sur une musique sucré et rapide d’un certain DJ Cape Earth. 
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Il faisait chaud et je commençais à étouffer. Je me dirigeais vers le bar et commandais un verre d’eau. Je contemplais encore la finesse du corps de China et de ses mouvements entrainants. Des filles la regardaient avec mépris : elles étaient jalouses. Il faut dire qu’elle était resplendissante dans sa robe de soie blanche, pure, qui soulignait si bien ses courbes légères. Ses chevaux châtains s’agitaient en tous sens pour suivre ses mouvements de bascules. Elle était désormais le centre de toutes les attentions. 
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Elle se faisait surement un peu trop remarquer pour un premier jour et son cavalier commençait à devenir vraiment chaud. Il descendit ses mains sur ses hanches, puis caressa le bas de ses reins. Sirotant calmement (en tout cas en essayant) mon verre d’eau, je réfléchissais à la meilleure façon de me débarrassé de ce type sans trop me faire remarquer. Demain c’était la première journée de cours, alors ce n’était pas la peine que tout le monde sache déjà qui j’étais. 
 +
Le jeune homme tenta de l’embrasser. Elle le repoussa presque indistinctement en détournant la tête comme si c’était sa danse qui l’y obligeait, mais la réalité était qu'elle ne voulait pas l’embrasser. Il réitéra donc l’opération, mais cette fois en prenant le visage de la jeune fille entre deux doigts. Elle se dégagea encore une fois très naturellement en attrapant également le visage du jeune homme et en l’écartant d’elle. Il s’en prit alors à son cou si doux. Elle recula d’un pas. Visiblement, elle en avait marre de cette sangsue. 
 +
Le mec fit remonter ses mains le long du ventre de China et les posa sur sa poitrine. Je serrais la mâchoire en attendant de voir la réaction qu’aurait la demoiselle : pas la peine qu’elle m’en veuille si j’agis alors qu’elle est consentante. Tout en continuant à danser, elle attrapa les mains du garçon pour les écarter de son corps. Elle fit un tour entier sur elle-même et revint en face de lui. 
 +
Il l’attrapa alors violemment par les bras et la tira vers lui pour lui donner un baiser. Là, s’en était trop ! Au fond de moi, je sentais la sérénité paisible de China effacée, pour laisser place à la colère et le mépris. Je posais mon verre sur le bar et me fraya un passage parmi la foule. J’attrapai le jeune homme par son bras musclé, mais pas autant que moi. Il me regarda, surpris.  
 +
- Eh ! Qu’est-ce que tu veux toi ! 
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Voilà des mois que la fin du Monde est annoncée. Les médias en parlent, les gens en parlent ; ils ont tous peur.   
+
Son haleine empestait l’alcool. Il était probablement ivre. Je me détournais de lui pour m’adresser à China.   
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« Le premier janvier 2012, le chaos sortira des ténèbres pour anéantir le Monde ». Moi je dis : « Qu’est-ce que ça changera ? » C’est déjà la merde ici-bas !  
+
- On doit rentrer, on à école demain.   
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Sore me traine jusqu’au Téléport, un bar de merde dans une ville de merde ! Non, je ne suis pas déprimer ou je ne sais ce à quoi d’autre vous pouvez bien penser, c’est juste que j’en ai rien à foutre de la vie de merde que j’ai. Sore, c’est mon meilleur pote, enfin on peut l’appeler comme ça vu que c’est lui qui le dit. Non, je l’aime bien, mais souvent il me fait vraiment chier !  
+
Elle me sourit, visiblement soulagé que je vienne la délivrer de ce type.   
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Enfin bref, me voilà arriver au Téléport avec mon crétin de copain, pour y fêter le nouvel an et essayer de me dégoter une nana ; enfin ça, c’est son idée.   
+
- Tu as raison.   
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Je suis dans un coin à m’emmerder tandis que Sore drague des filles au bar, quand le décompte commence. 10, 9, 8, je fixe l’horloge digital au mur tout comme les autres avec l’espoir, pourtant débile, que l’année 2012 m’offrirai pleins de bonnes choses, pour une fois. 7, 6, 5, je commence à formuler mon vœu dans ma tête. 4, 3, je souhaiterai avoir une vie totalement différente. 2, pleins de nouveaux potes moins chiants que Sore et une copine hyper canon. 1, et là je me dis : « non mais tant que j’y suis, pourquoi pas demander des supers pouvoirs et un corps de rêve ! ». 0, là tout se met à trembler. Les murs s’ébranlent, les gens hurlent et tombent tous au sol y comprit moi. Propulser de ma chaise, je me retrouve le visage à côté de celui d’une jeune femme. Avant de pouvoir comprendre se qui se passe, je me fais assommé par je ne sais quoi.   
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Je pris le chemin de la sortie quand China m’arrêta. Je me retournai. Le mec la tenait fermement par le bras.   
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- Lâche-moi !  
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1er Janvier 2012  
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- Lâche-la !  
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Quand j’ouvre les yeux, le vide m’entoure. Je suis seul dans le néant. Si au début je me sens enfin en paix, je me mets ensuite à paniqué en sentant mon visage me brûler, ma peau piquée. « Que se passe-t-il bordel de merde ? ». Puis la brûlure ne reste pas qu’à la surface de mon corps, mais elle rentre en moi et se transforme en froid glaciale, mortel. Je sens mes os craquer sous ce froid, mes organes se geler et moi je me tords dans tout les sens, souffrant et apeuré. Je m’écroule par terre, recroqueviller et supplie la mort d’abréger rapidement mes souffrances.   
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Il me regardait avec un air de défis, style « si tu la veux, prends la moi ! ». Je ne supportais pas ça. Tout les gens présents dans le club, nous regardaient. Je soupirais donc pour garder ma zen attitude. Pas la peine de commencer déjà les problèmes, à peine arrivé dans une nouvelle ville ; si je voulais prendre un nouveau départ, c’était pour ne pas faire les mêmes erreurs qu’avant. 
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China vit que je risquais de perdre mon calme s’il ne la lâchait pas. Elle prit donc les devants en lui écrasant le pied avec son talon à aiguille. Il hurla, plus de surprise que de douleur et China et moi nous mirent à courir à toute vitesse vers la sortie. Nous nous faufilâmes parmi la foule brûlante de fièvre dansante. Avec une grâce incroyable, nous réussîmes à quitter l’endroit en quelques minutes, tandis qu’il faudrait surement deux fois plus de temps au type pour quitter la discothèque. Tranquillement, nous primes le chemin de la maison.   
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Mais le destin n’en décide pas ainsi. Une fois le froid sortit de mon corps, je ressens comme une morsure au coup qui m’aveugle de douleur.   
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- Merci de m’avoir aidé.   
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Puis une voix se met à murmurer mon nom. « M’appelle-t-elle depuis longtemps ? ». Je préfèrerai qu’elle me laisse mourir en paix tandis que mes souffrances se calment. En fait je me rends compte que cette voix ne murmure pas mais plutôt qu’elle hurle mon prénom. C’est là où je me sens soulever.   
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Je souris, exaspéré.   
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La voix murmure à nouveau : « Tu m’appartiens désormais » mais ce n’est pas la même voix, c’est une voix plus sombre, grave et froide. Là, j’ouvre les yeux brusquement. Je bouge, je vois le ciel noir défiler sous mes yeux à une vitesse ahurissante. Ah, non, en faite, je me rends compte au bout d'un temps, que c'est en réalité le sol goudronneux. En fait je suis sur l’épaule de quelqu’un. J’entends sa voix, je peine à la reconnaitre, mais quand enfin j’identifie la personne qui me porte, je me dis :  
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- Faut toujours que tu trouve le bon partenaire, ou la bonne galère.  
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« j’aurais préféré mourir ! ». J’essaye de parler, mais sans y parvenir. Ma gorge me brule et mon cou me pique. On s’arrête, Sore me pose au sol et disparait de mon champ de vision après avoir dit : « reste avec lui !». 
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Elle me fit, comme après chaque galère de laquelle je la sort, le plus beau sourire radieux qu’elle possédait, pour se faire pardonner. Je fondis et l’enserrais dans mes bras comme si je pouvais la protéger de tout à tout jamais.   
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Une belle jeune femme se penche au dessus de moi et là je me crois enfin au Paradis. 
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31 Décembre 2012 21H47 
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Voilà maintenant un an que tout s’est passé. Quelques un espèrent que tout ça n’était qu’un cauchemar et que la vie redeviendra normale, mais beaucoup savent que c’est désormais ça, la vie.   
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== Fiche technique ==
== Fiche technique ==

Version du 8 octobre 2010 à 08:27