S-K-A

|data1  = Alan Caine

|data2  = Daniel Erotas, Bernd Donaldson, Yaelle Eno, Gina Sbrizzi, Donovan Hunter, Lisa landowski.  

|data5  = Jill franken

|data6  = Bob Rottin

|data7  = Dark Bear Concept}}

En entrant dans les studios Bearlywood A, ce qui frappe le plus, c'est l'effervescence qui règne un peu partout «c'est un peu le bordel, mais on devrait s'en sortir!» commente Mr Atouva. Dans ce qui fut un groupe d'entrepôts désaffectés sur les docks de Gerardmerveille, une véritable armée de techniciens, éclairagistes, maquilleurs s'affaire en tout sens.

«C'est vrai que nous avons engagé pas mal de Pakistanais et de Somaliens car il semblerait que l'industrie cinématographique dans ces deux pays soit assez développée et on y trouve des gens de qualité. Du moins, c'est ce que nous a affirmé notre Président, Mr Frehan» continue Blaise Atouva.

Au milieu de ce qui paraît être le chaos, trônant sur un fauteuil gravé en lettres d'or à son nom, le metteur en scène Mr Alan Caine semble garder un calme Olympien. En s'approchant d'un peu plus près, on peut s'apercevoir qu'en fait il dort. Un des inconvénients d'avoir embauché un cinéaste d'un certain âge, après manger, il fait la sieste. Nous le retrouverons néanmoins tout à l'heure pour une interview exclusive.

Nous continuons notre chemin en faisant attention de ne pas le réveiller, et arrivons devant la loge des acteurs.  Ce qui frappe tout de suite, c'est l'humilité des vedettes qui composent le casting «Une seule loge mixte pour tous les acteurs, je n'avais pas vu ça depuis mes premiers films pour Luxure, nous confie Daniel Erotas ( l'inspecteur Ben Martin ), mais j'aime bien!»

Quant à  Bernd Donaldson, qui interprète le rôle du cruel baron Herbert Zlagewskyi, il ne quitte pas son lourd manteau de zibeline, pour mieux s'imprégner du rôle. «C'est surtout parce qu'on se les gèle, il n'y a pas de chauffage des locaux prévu dans le budget.» nous avoue discrètement Blaise Atouva.

Il est bientôt 5 heures de l'après-midi, Mr Alan Caine est enfin disponible pour une interview.

== Interview de Alan caine ==

C'est Mlle Evangelina Heaven également actrice maison qui se chargera de poser les questions.

E. Heaven: Mr Caine bonjour, qu'est-ce qui à poussé un metteur en scène de votre renommée à travailler pour une petite maison de production débutante tel que « Big Bear Movies »?

A. Caine: Et bien hormis un cachet confortable, c'est avant tout le scénario qui m'a tout de suite plût. Et je me suis tout de suite senti investit par cette histoire. Essentiellement sur la  première partie qui se passe dans les milieux de la prostitution. J'ai d'ailleurs personnellement enquêté pendant plusieurs semaines auprès de ces jeunes femmes pour bien m'imprégner du sujet.

E.Heaven: Et decrivez-nous la personnalité des trois tueurs, candidats à la « Serial killer Academy»..

A. Caine: Il y a tout d'abord Bill Legacy, dont le nom est un subtil empreint au tueur bien connu William Gacy. C'est une sorte de Robert Smith sanguinaire, tout de noir vêtu. Alors que le chanteur de Cure fait souffrir les gens avec sa musique, Bill Legacy utilise plus simplement une batte de base-ball. Dans le film, il ne s'attaque qu'a des femmes mariées d'un certain âge, leur écrasant le visage, comme pour signifier que ces femmes ne verront plus leurs traits se fâner.

Le second concurrent est Jack Prier, vous aurez remarqué l'allusion à Jack the Riper, Jacques l'éventreur pour nos spectateurs incultes. Jack porte jour et nuit un masque à gaz, car il craint d'être pollué par les gens qui l'entourent. Et c'est pour cela qu'il s'attaque aux prostituées, qui représentent pour lui la dépravation ultime. Je ne suis pour ma part, pas de son avis, j'ai beaucoup enquêté dans les mili...

A. Caine: Euh, oui. Le troisième tueur est une tueuse, Gillian Belt, interprétée par la troublante Gina Sbrizzi. Gilian Belt est une jeune schyzophrène, sorte de pirate punk qui manie le couteau depuis son plus jeune âge. Elle s'est spécialisée dans les meurtres de jeunes filles de 20/25 ans qu'elle trouve trop superficielles. C'est pour cela qu'aprés les avoir égorgées, elle les place dans leur baignoire, pour souligner la futilités des jeunes femmes de maintenant qui ne pensent qu'à leur apparence. Une autre interprétation de la scénariste de ce film ( la très douée Jill Franken ) et que Gillian Belt effectue toujours cette mise en scène de ses meurtres, car elle a été traumatisée dans sa jeunesse par sa soeur qui prenait la salle de bains durant des heures.

E. Heaven: et enfin, celui autour de qui tourne toute l'intrigue..

A. Caine: Et oui, le véritable grand méchant de l'histoire, le Baron Herbert Zlagewskyi. Ce riche Roumain débarqué en France pour des raisons obscures et une sorte d'Anarchiste Mondain. Il se sert de sa fortune pour accomplir des actes répréhensibles.