Production Riri3 et Neveu Associé (PRNA)
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Classée dans les sociétés dîtes ''« indépendantes »'', la PRNA a réussit à imposer son image dans le milieu malgré un très faible nombre de films produits, une dizaine à ce jour, essentiellement des drames et des polars. Les médias et divers acteurs du monde du cinéma mettent cette situation sur le compte des luttes internes au sein de la PRNA et du caractère ''« démocratique »'' de la prise de décision. | Classée dans les sociétés dîtes ''« indépendantes »'', la PRNA a réussit à imposer son image dans le milieu malgré un très faible nombre de films produits, une dizaine à ce jour, essentiellement des drames et des polars. Les médias et divers acteurs du monde du cinéma mettent cette situation sur le compte des luttes internes au sein de la PRNA et du caractère ''« démocratique »'' de la prise de décision. | ||
| - | En mai 2019, le conseil d'administration de la PRNA décide la dissolution de la société de production après quatre années de silence au box-office. La liquidation de Production Riri3 et Neveu Associé | + | En mai 2019, le conseil d'administration de la PRNA décide la dissolution de la société de production après quatre années de silence au box-office. La liquidation de Production Riri3 et Neveu Associé est intervenue le 21 novembre 2019. |
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Dans la foulée, ''[[Dernière lueur avant la nuit]]'' représente la PRNA lors du concours [[Utopie et fin du monde]] (en salle le 3 février 2012). Cette histoire d’un officier de la D.P.J qui n’en a plus rien à foutre de rien depuis longtemps et qui va se trouver aux prises d’une affaire d’Etat, plongeant dans sa chute une escorte girl troublante - interprétée par [[Rose Flanagan]] -, sera diversement apprécié par les critiques, certains notant un décalage avec le thème et l’esprit du concours. Pourtant, '''''Dernière lueur avant la nuit''''' est le plus grand succès de la PRNA depuis sa fondation en rassemblant 3,7 millions de spectateurs en salle et en enregistrant un bénéfice de 858% et il obtiendra l’Award du [[Meilleur Policier]] lors des [[GM Awards 2012]]. | Dans la foulée, ''[[Dernière lueur avant la nuit]]'' représente la PRNA lors du concours [[Utopie et fin du monde]] (en salle le 3 février 2012). Cette histoire d’un officier de la D.P.J qui n’en a plus rien à foutre de rien depuis longtemps et qui va se trouver aux prises d’une affaire d’Etat, plongeant dans sa chute une escorte girl troublante - interprétée par [[Rose Flanagan]] -, sera diversement apprécié par les critiques, certains notant un décalage avec le thème et l’esprit du concours. Pourtant, '''''Dernière lueur avant la nuit''''' est le plus grand succès de la PRNA depuis sa fondation en rassemblant 3,7 millions de spectateurs en salle et en enregistrant un bénéfice de 858% et il obtiendra l’Award du [[Meilleur Policier]] lors des [[GM Awards 2012]]. | ||
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=== Le retour à l’esprit de la PRNA : la présidence de Malek Ouasetine (juin 2012 – janvier 2014) === | === Le retour à l’esprit de la PRNA : la présidence de Malek Ouasetine (juin 2012 – janvier 2014) === | ||
| + | Suite à l’assassinat de [[Laure Pariseau]] (décembre 2011), la PRNA retrouve pour quelques mois une direction collégiale renouant avec ses débuts. Pourtant, dans les coulisses, se prépare la succession. Le conseil d’administration qui se tient à la mi-mai 2012 voit l’élection à l’unanimité au poste de P-D.G de [[Malek Ouasetine]], ancien machiniste devenu scénariste. En outre, le C.A valide l’augmentation du capital de la PRNA grâce à l’entrée de nouveaux actionnaires ([[Rrose Sélavy]], [[Walken Production]]) mais le personnel reste toujours majoritaire (62,4%). Dans la foulée, la société de production dévoile six projets prêts à sortir et publie un calendrier des sortie jusqu’à décembre 2012. En août 2012, le conseil d’administration annuel renouvèle dans leur fonction [[Riri2]] en tant que directeur artistique et [[Emilie Decroix]] en tant que responsable de la communication. La liste menée par [[Lucette Pariseau]], opposée à la ligne Ouasetine / Riri2 recueille un peu plus d’un tiers des voix. Enfin, le C.A avalise le contrat signé avec [[Malek Ouasetine]] en tant que réalisateur. | ||
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| + | Animé en sous-main par les proches de [[Lucette Pariseau]], une grève d’une partie du personnel occupe les locaux et immobilise l’activité de la PRNA entre le 14 septembre et la mi-décembre. Pendant cette grève, ''Flash’Merveilles'' indique que [[Riri2]] pourrait démissionner pour fonder avec [[Ralphaez]], remercié par l’[[Atpenumbra Production]], une nouvelle société. D’autre part, certains producteurs s’agacent de la personnalité de Riri2 : ainsi [[Nikolas Morcar]] le vilipende fermement dans la presse suite à une de ses critiques pro ''[[Disney Murder]]'' de la [[Prod’Artaud]] ''(« Avec Disney Murder, Prod'Artaud démontre une fois de plus sa singularité au sein du paysage cinématographique de Gérard Merveille et nous prouve que, sans lui, GM s'ennuierait ferme dans un ronron monotone. »'') : ''« Je trouve juste assez déplacé d'aller critiquer le "ronron monotone" de Gérardmerveille quand on ne participe en rien du tout à l'activité cinématographique de la ville. »'' | ||
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| + | === La période féconde : Ralphaez, directeur artistique (juillet 2014 - juin 2015) === | ||
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| + | === L'échec du tandem Jeremy Walken / Elisabeth Ambrose (septembre 2016 - septembre 2018) === | ||
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| + | === 2019 : la fin de l'aventure PRNA === | ||
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| + | Brisant des mois de silence, un communiqué du personnel de la PRNA est publié en mai 2019 après la tenue d'une assemblée : la dissolution de la société de production est décidée à l'unanimité après le constat de la vacance de la direction et de l'absence de solution d'avenir. | ||
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| + | Nommé liquidateur, [[Régis Lefray]] convoque les actionnaires de la PRNA, établi les soldes de l'entreprise et raye la PRNA du registre du commerce et des sociétés du tribunal du commerce de Gérardmerveille le 21 novembre 2019. La trésorerie de la PRNA a été attribuée aux détenteurs du capital de la PRNA ([[Riri2]], [[Malek Ouasetine]], famille Pariseau, [[Ralphaez]], les sociétés [[Quentin Films]], [[Walken Production]], etc.) aprés la vente du siège social (à la chaîne de restauration rapide, Mc. Dinald). | ||
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| + | Les réactions du monde cinématographique ont été nombreuses comme celles d'[[Ari Golan]], [[Quentin LGD]] ou [[Nikolas Morcar]] évoquant que la ''« PRNA a su en effet rapidement s'imposer comme une société à très forte personnalité, et très impliquée dans la vie de la ville malgré le faible nombre de productions sorties en salles, notamment avec son énorme travail pour relancer les GM Awards qui sont ce qu'ils sont aujourd'hui grâce à PRNA »''. | ||
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| + | Enfin, le catalogue de la PRNA a été racheté par son fondateur, [[Riri2]], grâce à l'aide financière de [[TG1]]. Dans les cartons, il resterait cinq films non sortis en salle : | ||
| + | * le diptyque ''[[Verté]]'' (réalisé par [[Demetra Reyes]], un scénario de [[Malek Ouasetine]]) ; | ||
| + | * un film dramatique de [[Malek Ouasetine]], intitulé ''[[Le départ]]'' (avec [[Graig Fabre]] et [[Carrie Mirren]]) ; | ||
| + | * deux projets de [[Riri2]] dont ''[[Le retour à la vie]]'' (avec [[Tom Kent]]). | ||
