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Bogeywoman
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{{Infobox |name = Bogeywoman |bodystyle = float:right; valign:top; |title = |titlestyle = |image = http://nsm05.casimages.com/img/2011/03/29//11032909284043927905112.jpg |imagestyle = }} '''''Bogeywoman''''' est un film d'horreur réalisé par [[Bradley Flanagan]], sorti à [[Gérardmerveille]] en 2020. == Synopsis == ''Des pleurs capricieux résonnent dans une maison et alertent la mère de famille soucieuse du bien-être de son enfant. Arrivée dans la chambre, Maman apaise son petit et lui chante une comptine :'' ''"Cesses de pleurer mon petit<br> Pas de caprices dans le lit<br> Sois bien sage et tu dormiras<br> Ou c’est le croque-mitaine qui te prendra"'' ''Louisiane, quelque part dans le bayou, 1973'' Avec ses vêtements bariolés d’une autre époque, sa longue chevelure d’un noir de jais, ses grands yeux sombres et sa mine solitaire, Olivia détonait du reste de ses "camarades". Constamment rejetée et souffre-douleur de toute une école, la fillette passait le plus clair de son temps à batifoler dans les marais où vivaient sa communauté, mais pour l’heure, c’est au centre d’une ronde mesquine et cruelle qu’elle se trouvait.<br> Quolibets, insultes, railleries et autres moqueries diverses étaient son pain quotidien, prix à payer pour un mode de vie semi-nomade incompris de ses voisins sédentaires et bornés et un physique qui dans le meilleur des cas passait pour mystique. Mais c’est surtout l’expression perçante de son regard qui dérangeait ses persécuteurs. Quiconque croisait les yeux d’Olivia se sentait littéralement percé à jour, investi de fond en comble, dévoilé de A jusqu’à Z, à l’image d’une maison contenant mille secrets et dont la porte serait restée grande ouverte. Même au sein des siens, on évitait Olivia. Les rumeurs les plus folles couraient sur l’identité de son père disparu bien avant sa naissance, la plupart lui prêtant naïvement une nature diabolique. Quand à sa mère, c’était une extra-lucide respectée et crainte dans la région.<br> Tout autour d’elle, des regards plein d’animosité la défiaient, la jugeaient, l’humiliaient. Crachats, cailloux, pics verbaux aussi vindicatifs qu’incompréhensibles, c’était une ronde de cauchemar que personne ne semblait vouloir stopper... ''Louisiane, Bâton-Rouge, de nos jours'' Un corps de plus avait été découvert dans une ruelle de la périphérie. Il portait comme les autres les stigmates d’un massacre cérémoniel. On y retrouvait les mêmes mutilations devenues tristement habituelles ces derniers mois : cardiectomie, double énucléation, lacérations multiples, mais le plus étrange et le plus inexplicable se trouvait dans le pharynx de la victime ; un amas de longs cheveux bruns obstruant totalement la trachée et descendant jusqu’à l’œsophage. Selon le légiste, c’était par étouffement qu’étaient morts les huit enfants retrouvés à Bâton-Rouge depuis le début de l’année, les autres ablations ayant été effectuées post-mortem. Le cycle mortel reprenait après une interruption de sept années.<br> Darren était sur le coup depuis la première disparition de cette nouvelle série de meurtres signalée juste avant les fêtes de Noël, et c’était maintenant corps et âme qu’il se donnait pour cette affaire. Son engagement professionnel était sans faille mais c’est pour une autre raison qu’il s’était autant impliqué, quitte à faire tourner en bourrique la police locale en fourrant son nez partout. Ces meurtres abominables qui terrorisaient toute la Louisiane faisaient bien les choux gras de son journal, mais rien ne ramènerait Billy, son frère cadet, allongé actuellement à la morgue en compagnie de sept compagnons de route. ''Louisiane, 1981'' Assise sur le rebord du fleuve les pieds dans l’eau jusqu’aux chevilles, Olivia profitait du calme qui s’était emparé des lieux en cette fin d’après-midi douce et humide. L’automne n’allait plus tarder et l’adolescente appréhendait sa rentrée des classes. Sa première année de Lycée avait été psychologiquement éprouvante, et l’été passé parmi les siens, en plus de constituer un mortel ennui ne lui apportait aucun réconfort. Rejetée, ignorée et laissée sur le côté par des camarades superficiels et railleurs, et oiseau de mauvais augure pour sa communauté.<br> Avec les années, sa perception et sa sensibilité s’étaient considérablement accrues. Il lui fallait maintenant constamment se concentrer pour ne pas vagabonder involontairement dans l’esprit des gens qui l’entouraient. Seule sa mère lui opposait une résistance sans faille, sorte de mur mental infranchissable auquel il valait mieux ne pas se frotter si l’on voulait garder toute sa tête. De toute façon, les secrets de famille ne l’intéressaient pas, aussi terribles soient-ils, et elle avait appris que deviner les intentions de ses détracteurs ne lui permettait pas de les éviter. Olivia restait donc discrète, avec pour seule amie sa solitude, ainsi que les petits têtards tournant autour de ses pieds. Avant même de les voir, la jeune fille ressentit ce qui allait se passer. Comme toujours, le danger se manifesta d’abord par une douleur légère et sourde montant le long de son échine pour gagner en intensité en se rapprochant de la nuque. Puis cette odeur de fer, de sang, cette effluve métallique écoeurante et inexplicable qui pouvait la pousser jusqu’à la nausée. Inutile de se retourner ou de résister, elle aurait besoin de toute son énergie pour après. Ils étaient six... ... De l’eau s’engouffrait dans ses poumons. Goût de vase et d’algue. Une main maintenait sa tête immergée, et malgré ses efforts frénétiques pour remonter à la surface, Olivia sentait son corps devenir de plus en plus lourd à mesure que le liquide saumâtre emplissait son être. Vision trouble, panique, ses cheveux noirs flottant devant les yeux, elle se laissa choir au fond du lac... ''Louisiane, Bâton Rouge, de nos jours'' Darren n’avait jamais été aussi près du but. Il avançait à tâtons muni d’une lampe torche qui peinait à percer les ténèbres environnantes. Pour seuls bruits, sa respiration, le petit flop que produisaient ses chaussures chaque fois qu’elles se posaient sur une flaque d’eau croupie, ainsi que les battements à tout rompre de son coeur. Les égouts de la ville avaient une sinistre réputation depuis que des ossuaires datant d’au moins deux siècles y avaient été découverts dans les années 50. Plusieurs centaines de corps d’esclaves noirs et amérindiens avaient été ensevelis dans des fosses communes sans aucunes sépultures ni biens. La ville n’avait pas les moyens d’exploiter ces catacombes à des fins commerciales, et la population louisianaise préférait oublier son passé d’esclavagiste et évitait soigneusement de s'en approcher. Pas un clochard, pas d’adolescents en quête de sensations, ni même un rat pour accueillir le journaliste.<br> Darren chercha dans son sac le feuillet de transcriptions qu’il avait illégalement dupliqué à la morgue durant l’après-midi. A l’aide de sa lampe torche il parcouru de nouveau les lignes indéchiffrables dans l’espoir d’une révélation...<br> La police avait soigneusement omis de signaler à la presse que les corps des huit enfants présentaient une autre mutilation scabreuse et insolite en commun, elle aussi effectuée post-mortem, et inédite par rapport aux séries de meurtres précédentes. Sur chacune des victimes avait été trouvé un petit texte tatoué dans une langue inconnue, chaque fois sur une partie différente du corps. Deux linguistes étaient sur le coup depuis le premier meurtre mais le décodage s'avérait extrêmement complexe, et sans abécédaire quasiment impossible. Tout juste savait-on que ces textes se complétaient mais que la séquence semblait contenir une lacune. Sans doute un cadavre encore non découvert. Il se trouvait dans son antre. Une natte était posait dans un coin, quelques ustensiles, une petite table, et ces murs... emplis de la même fine écriture trouvée sur les petits corps, fluide et racée, dont la course était toujours entrecoupée de symboles ésotériques indéchiffrables, et recouvrant chaque centimètre carré des quatre murs formant la petite pièce. Le jeune homme avait la désagréable sensation de constituer un ingrédient dans une immense formule incantatoire. La chaleur était nettement plus élevée dans le repaire. Darren s’approcha de l’un des murs pour en détacher quelques dessins. Grossièrement exécutés, ceux-ci représentaient des silhouettes torturées et ensanglantées en train de lutter les unes avec les autres, se déchirant les chairs et se meurtrissant le visage ou le torse. Tous ces visages hurlant et dépourvus d’yeux semblaient se lamenter comme mus par une force obscure, haineuse et chaotique, les poussant à se détruire.<br> Les murs suintaient un liquide glauque et vaseux. Darren remarqua que ses pieds trempaient dans l’eau sans qu’il ne s’en soit rendu compte. De l’eau coulait tout près... en abondance. Le niveau montait d’ailleurs rapidement lorsque le journaliste décida de rejoindre la sortie. Bloqué ! Quelque chose entravait ses chevilles : de minces filaments noirs escaladaient insidieusement ses jambes provoquant chez lui une vision instantanée d’horreur. Malgré la chaleur grandissante, de petits courants d’air froids lui glaçaient la nuque, comme de petits souffles. Darren frissonnait de dégoût et se voyait déjà rejoindre son frère Billy lorsqu’une voix féminine forte et solennelle s’éleva à la porte de l’abri visqueux. Darren fit front et son regard se posa sur une jeune femme brune doté de grands yeux vitreux. L’arrivante semblait réciter une formule, les mains tournées en signe d’offrande, le visage vers le haut. L’instant sembla durer une éternité au bout de laquelle Darren se sentit de nouveau libre. L’eau s’évapora mystérieusement laissant sur le sol des cheveux noirs et graisseux.<br> La jeune femme s’avança lentement vers Darren. ''- "Mais qui êtes vous nom de Dieu ?"'' ''- "Une femme qui vient de vous sortir d’un bien mauvais pas jeune homme. Je m’appelle Olivia, et cette chose qui vient de vous attaquer, c’est Zaraï, ma sœur."'' ''Louisiane, quelque part dans le bayou, 1973'' Une fois encore, c’est en pleurs et les vêtements maculés de boue qu’Olivia rentra dans la maisonnette familiale bordant les marécages. Une dispute féroce était en cours à l’étage, endroit formellement interdit pour la petite fille qui avait sa chambre attenante à la cuisine. De la poussière tombait du plafond et des coups sourds faisaient trembler les murs. Même après des années, ses cris et ses vociférations la terrorisaient toujours. La nourrir avait toujours posé problème. L’atmosphère était saturée de rage, de frustration et de haine. Olivia se déshabilla à la hâte et plongea dans son lit l’oreiller sur la tête.<br> Il s’était écoulé presque un an depuis la dernière fois où elle avait vu sa sœur, le visage souillé de sang, de bave et de lambeaux de chairs. Ce jour là les animaux ne lui avaient plus suffit, elle avait fêté son premier gros gibier et décrété que cela lui plaisait. Comment pouvaient-elles être si différentes, elles qui étaient pourtant nées le même jour, sorties du même ventre... == Fiche technique == * Réalisation : [[Bradley Flanagan]] * Scénario : [[Daigoro]] * Producteur: - * Musique : - * Société de production : [[Ashprod rebirth]], [[Gérardmerveille]] * Genre : horreur * Durée : - * Dates de sortie : == Distribution == * [[Ash Gore]] : Darren * [[Joanna Debney]] : Olivia
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