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{{Infobox |image = http://img811.imageshack.us/img811/8922/viandrefraiche.jpg |name = Viande fraiche |bodystyle = float:right; valign:top; |headerstyle = background:#ccf; |labelstyle = background:#ddf; |datastyle = text-align:right; |label1 = Genre |data1 = Drame psychologique |label2 = Date de sortie |data2 = 02 juin 2040 |header3 = Équipe technique |label3 = |data3 = |label4 = Réalisateur |data4 = [[Jonathan Fillion]] |label5 = Scénario |data5 = [[Nanoyo]] |label6 = Producteur |data6 = [[Coin coin]] |header7 = Casting |label8 = Premier rôle masculin |data8 = [[Vivian Illsley]] |label9 = Premier rôle féminin |data9 = [[Summer Hughes]] |header10= Budget |label11 = Budget technique |data11 = 30 000 $ |label12 = Total des cachets |data12 = 9 393 $ |label13 = Budget publicitaire |data13 = 700 000 $ |label14 = Budget total |data14 = 739 393 $ |label15 = Recettes |data15 = 1 533 413 $ |label16 = Bénéfice |data16 = 794 020 $ |header17= Exploitation |label18 = Durée d'exploitation en salles |data18 = '''Toujours à l'affiche''' }} [[Viande fraiche]] est un drame du studio de production [[Coin coin]]. Ce film n'a de notable selon les critiques que son synopsis d'une grande qualité. == A savoir == [[Viande fraiche]] est en réalité un très ancien texte écrit par [[Nanoyo]], scénariste à ses heures perdues. Il nous déclare l'avoir écrit alors qu'il était encore agé de 13 ans. Il est certain que le texte a été légèrement remanié et remodelé afin d'y incrémenter un vocabulaire plus élaborer, faire un travail sur l'ambiance du texte... Cependant, il faut savoir que le texte d'origine ne prévoit aucune autre intervention extérieure que la pensée et la décomposition psychologique de l'individu emprisonné à sa propre mort. Les seules "interventions" seraient celles qu'il vivrait avec les nombreux insectes nécrophages. Cependant, pour la cohérence du film, il fallut intégrer la prestation d'une jeune actrice incarnant ici un personnage d'un profond sadisme. Ce ne fut apparemment pas un choix judicieux car une cassure dans le texte fut remarquée, le style d'écriture changeant radicalement avec l'apparition de l'autre protagoniste. De plus, l'erreur de choix graphique fut assez accablant, selon l'équipe graphique de l'ancien studio de graphisme [[N. Cinégraph]] il s'agissait d'une des productions les plus difficiles à illustrer tant le sujet était déroutant. Cette déroute s'observe d'ailleurs dans le jeu d'acteur minable du rôle principal interprété par [[Vivian Illsley]]. ''Une grande difficulté car tout cela consistait en une faculté à faire le mort pendant des heures... Il n'y avait aucun jeu d'acteur, c'était trop peu conventionnel pour moi...'' déclarait-il en interview. == Script == Je m'appelle Frédéric Menazier ([[Vivian Illsley]]), Menazier, un nom françisé par ma honte de ne pas être Européen, ma hantise de ne pouvoir intégrer réellement la société actuelle par mes faits, cette nécessité d'avoir un nom qui ne laisse pas de préjugés. Ce n'est pas tant mon nom ni mon origine qui me fassent honte, je ne pourrais d'ailleurs pas exprimer cela comme une forme de honte... Mais comme une forme de peur. La peur d'être abandonné, la peur de me retrouver seul et isolé dans un univers totalement différent de celui que j'ai connu. Autrefois, je m'appellais Frédéric Med Hadje, quand je vivais encore au Cameroun. Mon nom vient de mon père, mon père était Camerounais et avait voulu que je garde son nom. Mais ma mère voulait absolument que j'ai un nom Français pour symboliser leur union charnelle... Union entre une riche Française et un Camerounais qui aurait des origines princières. Aurais, verbe conditionnel, car cette condition n'a jamais été démontrée et mon père n'avait de princier que son langage altier... Je n'ai aucun souvenir du Cameroun, n'y ait vécu que quelques instants, le temps de naître, pleurer, crier, réclamer le sein. Mais certainement pas le temps de pouvoir me souvenir. Pourtant, il m'arrive parfois, lorsque j'entends le chant d'appel à la prière, d'avoir comme un souvenir ou deux qui reviennent. Un souvenir de larmes, un souvenir de peine, lorsque mon père était parti. Je ne sais plus si c'était ca, mais mon père nous avait quittés. Ma mère me disait qu'il était mort, mais après un temps je ne savais plus qui croire. Mon esprit qui me disait qu'il vivait toujours ou l'idée simple et morrose qu'il était mort comme n'importe qui et que j'étais donc de ce fait quelqu'un de normal. J'ai donc préféré rêver. Je me suis idéalisé comme quelque de spécial, quelqu'un qui avait une mission à exécuter. Cette mission était de changer le monde, de faire en sorte qu'il évolue vers une tolérence et une égalité totale. Car ca, je m'en rappelle... L'intolérence naturelle de l'homme. Son essence même qui est la peur et l'égoïsme exagéré. Ce que je sais, c'est que ma mère ne voulait plus retoucher à ce qui appartenait à mon père. Nous avions quitté le Cameroun, nous sommes revenus en France dans ce monde nouveau que je n'avais encore jamais apercu. J'ai grandi parmis ces Européens blancs, dans un monde totalement différent, un monde de richesse et de luxe. J'ai grandi dans l'asphalte, je n'y étais pas né. Eux y étaient nés et s'en sentaient de ce fait suppérieurs. C'est bien la raison pour laquelle ils me rejettaient la plupart du temps. Mon nom, ma peau, et mon visage n'avaient rien de Français. Seuls mes cheveux avaient hérités des gênes de ma mère. J'avais des cheveux Européens comme j'aime le dire... Je voulais être intégré, alors dès que je l'ai pu, dès que je l'ai su, j'ai changé un peu mon nom, et je suis devenu officiellement un nom Français... De Med Hadje, je suis passé à Menazier. Dans la prononciation, peu de changements, mais c'était tout de même pour moi différent. C'était le total dédain de mes origines. Je niais ce que j'étais pour paraître ce que je voulais devenir. J'avais un rêve, celui de devenir quelqu'un. En devenant quelqu'un je ne transpirais plus ma culture mais j'imposais la mienne, ma vision des choses, ma manière de faire, mon idéal... Je rêvais de changer le monde, de le rendre différent. Peut être aurais-je pu réussir à changer au moins une personne puisque je n'arrivais pas à me changer moi même et à m'accepter en tant qu'immigré. Mes études était terminées depuis longtemps, j'avais un travail bien payé et j'allais agrémenter le tout d'une petite amie. Seulement voilà, avant d'arriver au terme de mon rêve, il y a eu un problème. '''Un problème très récent puisqu'à vrai dire, il est présent depuis quelques secondes. Pour tout avouer, je suis simplement... mort. ''' Mort, mord et remord. Tout est lié, je ne peux plus mordre la vie comme je le faisais, et je n'ai désormais que du remord. Je ne comprends pas pourquoi je suis mort, j'ai mangé, ca m'a brulé, j'étais empoisonné et je me suis écroulé. Quelques spasmes et je ne bougeais plus. Ainsi, je suis désormais un esprit ? Voilà quelque chose de neuf ! Je n'ai jamais cru à l'existence d'une personnalité supérieure à nous. Ce n'est que l'expression même de notre solitude, et je ne me sentais plus suffisament seul pour croire à tout cela. Lorsqu'on meurt, on est simplement mort. Plus de pensée, plus de conscience. Et voilà qu'il m'arrive le contraire. Si c'est le cas, je devrais normalement rejoindre le paradis non ? Alors qu'est ce que je fais là dans mon corps ? A ressentir encore, à voir encore, à ne plus respirer mais à pouvoir tout entendre. Le pire, ce n'est pas de mourir, mais c'est de n'avoir personne pour l'avoir remarqué. Ma petite amie n'est pas là, mon apartemment est insonorisé. J'avoue, j'ai les moyens d'habiter dans une villa en côte, mais moi j'ai toujours voulu être dans les environnements normaux, des environnements de bas étage pour pouvoir vivre avec ceux de mon espèce au lieu d'avoir l'air d'un riche péteux qui n'a plus que pour estime sa propre réussite. Alors j'attend... Depuis quelques minutes. Mon corps est encore chaud, ca ne doit faire que 2 minutes que je suis allongé et inanimé. Et déjà ma solitude est rompue par une mouche qui se délectera de mon cadavre pour y plonger sa progéniture. Ma chaleur enclenchera leur apétit vorace et je serais un lieu de vie dans mon cadavre mort. C'est un peu ma consolation. Je meurs pour donner la vie... Moi qui n'ait jamais eu d'enfant, j'engendre par ma peau et par ma chair. Pourquoi suis-je mort les yeux ouverts... Je vois par la fenêtre, je vois la journée ensoleillée et ces gens qui courrent dans les rues, toute cette vie. Mes rêves s'envolent, mon corps reste, mon esprit aussi. Et personne ne saura m'entendre car je ne peux plus parler, ma bouche est crispée, la nourriture mortelle en bouche, ce goût d'amande, cette odeur... Je la reconnais pour l'avoir utilisé en cours de chimie, je l'ai utilisé parfois, ce cyanure. C'est très caractéristique et je comprends pourquoi je suis mort si rapidement. Mais alors, les progénitures des mouches seront aussi empoisonnées ? Je n'en sais rien... Ce qui est certain c'est que ce cyanure n'est pas arrivé là innocemment. ''"C'est vrai, pourquoi donc en avoir versé dans ton assiette Frédéric...?"'' résonna une petite voix enfantine ([[Summer Hughes]]) dans l'appartement alors que personne n'était présent. La mort serait-elle venue elle-même me chercher ? Qu'ai-je donc fait qui puisse tant l'intéresser. ''"C'est ton esprit torturé qui m'intéresse... Je serais ravie de m'en délecter d'ailleurs, commençons !"'' continua la petite voix qui semblait émaner d'une ombre vaporeuse qui prend lentement la forme d'une petite fille au sourire machiavélique. '''Ma constipation cérébrale ne faisait donc que commencer...''' == Fiche technique == * Réalisation : [[Jonathan Fillion]] * Scénario : [[Nanoyo]] * Producteur: [[Coin coin]] * Société de production : [[Coin coin]], [[San Francisco]] * Genre : Essai psychologique * Durée : 58 minutes * Dates de sortie : 02 juin 2040 == Distribution == * [[Vivian Illsley]] : ''Frédéric Menazier'' * [[Summer Hughes]] : ''La mort'' == Critiques obtenues == * [[La presse critique]] '''Ce film est une série Z ennuyante à mourir. Les acteurs ne sont pas convaincants et le réalisateur n'a jamais appris à tenir une caméra.''' * [[NEW PRODUCT]] http://www.cinejeu.net/images/etoiles/8.gif '''ah si je déteste les films racontés sous la première personne, je trouve que ça fait l'effet inverse que celui qui est souhaité, ça creuse, selon moi l'écart entre le spectateur et le personnage. Sinon, la dégradation me fait un peu penser au livre "le dernier jour d'un condamné" de Victor Hugo^^ Mais sinon l'écriture est bonne, rien à dire sur ça :) ''' ''Sympa la référence au dernier jour d'un condamné. J'y avais pas pensé. Mais en allant plus loin aurait même pu faire référence à certains textes de Platon qui avaient inspiré ce même texte de Victor Hugo. Nous sommes là dans un texte de réflexion sur la raison d'exister, la raison de vivre, et surtout ce qui nous a poussé à vouloir survivre dans le dilemme de l'incompréhensible mort. Bienvenue à bord de notre cocktail cognitif ! '' * [[GCP San-Francisco]] http://www.cinejeu.net/images/etoiles/8.gif '''C'est vraiment très "space" comme texte mais on peut te reconnaitre une certaine inventivité: Les descriptions sont saisissantes de réalismes... Je dois avouer que si ça part super bien, quand y'a la "gamine" qui apparait, j'ai eu l'impression que le charme est rompu, sans trop savoir pourquoi... En fait l'idée du cadavre/narrateur, ça m'a rappeller un peu le giallo "Je Suis Vivant" par son coté introspection... Le casting est cohérent et bien pensé, l'affiche je ne la trouve pas vraiment dans le ton du film... (bien que je ne sais absolument pas comment j'aurais pu illustrer un tel texte, je dois l'avouer...) Un drame solide et au final assez bon...''' ''Tout à fait d'accord pour la gamine... A l'origine, c'est un pur et simple film résumé à une seule personne. Il n'y a pas d'intervention extérieure, cependant, il me fallait expliquer la présence de cette jeune fille au casting dans mon texte... C'est par "contrainte" que je l'y ai ajouté, même si à l'origine mon texte complet est uniquement axé sur Frédéric. Et c'est là que je me dis "j'aurais dû oser et me foutre du casting" '' * [[Boost Films Production]] http://www.cinejeu.net/images/etoiles/8.gif '''Un film barré mais sincèrement ... j'adhère à fond, un moment de vie dans une vie qui tenta d'être vivante mais devient morte. ''' ''De quoi mettre à vif la matière grise dans cet essai psychologique, on dirait. :)'' * [[Bad Productions]] http://www.cinejeu.net/images/etoiles/8.gif '''J'ai bien aimé l'histoire, le concept de la conscience d'être mort, surtout qu'on ne le voit pas arrivé. Par contre l'affiche fait plus penser à un film morbide qu'à un drame. ''' ''Bien d'accord pour l'affiche, mais n'ayant rien trouvé de convenable pour le genre dramatique, je ne comptais pas faire quelque chose "à moitié". J'ai donc poussé mon cynisme à fond.'' ---- '''''Constat personnel''''' ''Si le script est une totale réussite critique en terme d'originalité et de surprise, le résultat n'est pas des meilleurs et le scénariste [[Nanoyo]] s'est bien rendu compte qu'un tel texte avait tout intérêt à rester uniquement sur le papier plutôt qu'à l'écran. En effet, l'absence de mouvement et l'inaction totale de la caméra fut perçue comme un manque total de compétence des artistes. Ce film aura été un véritable pari pour la production, les artistes et les graphistes... Cependant, il reste une certaine fierté de la production [[Coin coin]] car l'objectif fut atteint : garder une note critique convenable et passer au dessus de l'échec critique de [[Born to Frag]].'' ----

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