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Film sortie en salle le '''3 mars 2040''' '''Genre''' : Drame '''Durée''' : 1h40 '''Réalisateur''' : Polly Ireland '''Acteurs, actrices''' : ''1ers rôles'': Erik Erotas - Sharon Elliott ''2nds rôles'' : Howard James - Natalie Chatwood == Promotion du film == Affiche : http://img11.hostingpics.net/pics/682544EndingLIfe.jpg Bannière : http://img11.hostingpics.net/pics/607573bannierendinglife.jpg Budget publicitaire : 70 000 $ == Synopsis == C’était une belle matinée pour un mois de septembre et Judith Cameron, comme à son habitude balayait devant la porte de sa résidence qui se situait dans le quartier de Russian Hill (San Francisco). Elle posa son balai contre la porte d’entrée et descendit lentement les marches, tout en se tenant à la rambarde, pour se diriger vers sa boîte à lettres. Elle prit son temps pour descendre, à 96 ans, même si beaucoup de personnes de son âge étaient maintenant grabataires elle avait eu la chance de rester dans une condition physique encore correct et cela elle en avait bien conscience. Ses enfants le lui rappelaient sans arrêt d’ailleurs mais il suffisait parfois d’un jour anodin comme celui-ci, un jour de plus pour la rappeler à l’ordre. Cette fois-ci, c’était bel et bien un ordre définitif. Judith s’approcha donc de sa boîte à lettres et l’ouvrit et c’était sans crier gare qu’elle était venue … cette crise qui vous poignarde le cœur et qui vous laisse sans voix, qui vous plie en 4 et qui ne vous laisse plus qu’à vous laisser tomber à terre. Les courriers entre les mains de Judith tombèrent et elle plaqua celles-ci contre sa poitrine tout en grimaçant. Elle savait ce qui se passait et ce qu’elle craignait. Judith se tordit de douleur, se laissa glisser au sol tout en jetant un regard pétrifié aux alentours, elle vit une personne courir vers elle. C’est à ce moment-là qu’elle ferma les yeux et partit. La douleur était trop forte. Ce n’est que le lendemain qu’elle ouvrit les yeux. C’était dur, la douleur était toujours présente et la première chose qu’elle vit en se réveillant fut sa famille. Elle était toujours vivante et elle se dit que finalement, ce n’était pas pour tout de suite. La quasi-totalité de la famille était à son chevet, il régnait dans la résidence une ambiance morne. Enfants et petits enfants étaient donc réunis dans la résidence de Judith Cameron, leur mère pour certains ou grand-mère pour d’autres. Ce qui s’était passé la veille au matin était donc le signe avant coureur du terminus de la vie de Judith et ceci bien qu’elle eut à diverses occasions ce même genre d’attaque cardiaque. Jusque là, elle s’en était remise plus ou moins parfaitement mais toujours prête à continuer cette vie qu’elle avait vécut jusqu’au bout. C’est lorsqu’elle s’aperçut qu’elle était allongée dans son lit chez elle, ce lit lui-même installé dans la cabine qu’elle comprit que cette fois-ci l’attaque l’avait bien touchée et pas qu’un peu. Elle le ressentait physiquement, ses vieux os l’avaient toujours martyrisés et elle avait toujours domptés ses douleurs mais là, elles ne les sentaient plus du tout ses douleurs. Elle avait même beaucoup de mal à visualiser correctement les membres de sa famille. Elle les reconnaissait tout de même bien entendu : son fils aîné à sa gauche John qu’elle avait eu à 22 ans. C’était jeune mais à l’époque les femmes de son âge n’était là que pour enfanter enfin soi-disant parce que Judith était loin d’être une femme inactive. Elle avait travaillé dès l’âge de 13 ans en aidant ses parents qui tenaient une épicerie au coin de la rue. En parallèle avec l’école bien entendu, ce n’était pas une mince affaire mais Judith avait de l’énergie à revendre. C’était une femme exemplaire, qui avait su mener sa vie comme elle l’entendait. Elle avait aidé ses parents jusqu’à sa majorité et titulaire du diplôme équivalent au Bac, elle avait continué ses études à l’université et c’est là-bas qu’elle avait rencontré son mari aujourd’hui « disparu », Alan. C’était drôle quand elle y repensait, elle était toujours absolument contre ce qui était technologique … toutes ces choses sensées nous faciliter la vie etc … Ce n’était pas du tout le cas d’Alan. Lui fut toujours absolument fasciné par tout cela et il s’en était bien accommodé …. Il faut dire que le mari de Judith était ingénieur donc ceci expliquait cela. Judith, les yeux vitreux et le souffle court, reconnaissait sa fille également … son portrait craché : Lauren était née 3 ans après John et elle était fière de sa fille malgré le fait qu’elle ne l’ai pas vu énormément. En effet, Judith avait 25, 26 ans et elle avait été embauchée par Robotic Inc. comme responsable de projets, c’était une société spécialisée dans la conception de robots ménagers entre autres …. Enfin comme stagiaire dans un premier temps, et il faut dire que c’était une des seules femmes salariées de cette entreprise. Le monde à cette époque était d’un sexisme exacerbé et les hommes étaient au devant des femmes dans bien des domaines. Mais Judith s’était battue pour valoriser ce qu’elle avait appris en entreprise depuis le départ : avoir une vie active et être bonne mère de famille. Elle avait donc élevé Lauren à cette période où les personnes ont des idées plein la tête et où tout va vite, trop vite. John et Lauren avaient réussis leurs vies également : Directeur d’une société de micro-processeur pour John et pour Lauren, agent d’export dans une société de source vive. Judith n’aimait pas ce terme, source vive … l’aube d’une nouvelle technologie comme la société de Lauren le prétendait. Et que dire de ses petits-enfants ? Que de souvenirs tellement attendrissants ! Une page qui tourne également quand on devient grands-parents. Judith fut grand-mère à l’âge de 54 ans et elle avait pris la décision immédiate de cesser son travail pour s’occuper pleinement de ses petits-enfants. Une grand-mère idéale quoi. Les enfants grandissent à une vitesse … Judith avait une vie épanouie à tous les niveaux, sans débordement ni excès et elle avait vécu pleinement tous ces moments. Ses petits-enfants se prénommaient Layton, Randy et Salma en ce qui concernaient ceux de John et pour ceux de Lauren : Stella et Anton. « Mamie ? » Judith tourna son regard vers cette petite voix, c’était Anton. Elle ne put ouvrir la bouche pour s’exprimer, elle était totalement bloquée et le simple fait de rester éveiller commencait à devenir laborieux. Elle qui avait lutté toute sa vie, elle en était arrivé à être alitée et terrassée par une crise cardiaque, une de plus qui était celle de trop, elle le sentait que trop bien maintenant. Enfin elle pensa à son mari Alan, son merveilleux mari qu’elle avait chéri tendrement depuis tant d’années. Il s’en était allé il y avait 6 ans et elle avait pleuré toutes les larmes de son corps. Il avait pourtant tenu jusqu’au bout, comme elle puis avait finalement capitulé. Elle finirait bien par le rejoindre d’une autre manière, une autre aventure sans doute. Elle ferma enfin les yeux, elle n’entendait plus que des bribes de conversation puis enfin elle s’abandonna à son sort. Dans un effort ultime, elle appuya sur le bouton de la commande situé sous sa main droite. Un soulagement général se fit entendre dans l’assistance, elle pu l’entendre. C’était fini pour elle, la vie la quitta, enfin presque … John s’écarta du lit lui-même installé dans la cabine, et enclencha la procédure. L’écran de contrôle de la machine située à proximité de la cabine indiqua : « Deshumanization – Robot In Process » Le lit disparu de son emplacement et entra dans la cabine… Au dehors de la résidence, Anton entonna à son papi la nouvelle. Alan regarda son petit-fils au travers de sa vision humanoïde et sourit. « Bienvenue dans ta seconde vie Judith … » Belle fin de journée pour un jour du mois de septembre 2850. == Impressions et Confidences == == Résultats == Pour sa première d'exploitation, [[Ending Life]] réunit '''790 936 spectateurs''' soit la '''10ème place du box-office.'''

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