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2. Gluttony (La Gourmandise)
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Film sorti en salle le '''16 décembre 2039''' '''Genre''' : Thriller '''Durée''' : 120 min '''Réalisateur''' : Christopher Avery '''Acteurs, actrices''' : Howard Courage Heather Jezek == Promotion du film == Affiche : http://img4.hostingpics.net/pics/871345gluton.jpg Bannière : http://img4.hostingpics.net/pics/180809banniere.gif Budget publicitaire : 70 000 $ == Synopsis == Prologue : Arrivé à destination, Eric 11 ans et du haut de ses 1m41 avait les pieds boursoufflés d’avoir tant marché … Le souffle court, il reprenait sa respiration et il se rendait compte maintenant que toutes ces réflexions à son encontre étaient vraies : ce n’était plus qu’une baleine maintenant et bien trop gros pour pouvoir faire un effort. Cela le fit sourire puisqu’il venait de prouver le contraire, il aurait pu rabattre leurs caquets mais cela n’avait plus d’importance car il voyait maintenant au loin le train qu’il avait repéré l’autre jour alors qu’il était en voiture avec sa mère. Un train tout blanc ! Il l’avait tellement fasciné qu’Eric s’était persuadé que ce genre de train emmenait directement ses passagers au paradis ! Un train blanc immaculé, il va forcément au paradis pour déposer les personnes sages et qui n’ont pas fait de bêtises. Sans se poser de questions, Eric prit alors son courage à deux mains et s’avança prés du vide … il eut une pensée pour tous ceux ou celles qui l’avaient injurié, traité de tous les noms. Le train arrivait maintenant en gare à vive allure, on distinguait nettement sa lueur blanche. Une pensée également pour ses 2 autres frères qui l’aimaient malgré tout, une également pour sa mère qui, à l’heure qu’il est, s’inquiétait … enfin peut-être pensait-il, si elle trouve le temps de le faire. Et enfin sa pensée primordiale était à son père qui lui aussi était mort, il irait le rejoindre. Le vent frémissait dans les cheveux du petit Eric à l’arrivée imminente du train blanc en partance pour le paradis selon lui, des larmes perlèrent sur ses joues proéminentes, une marque d’urine assombrit son pantalon et comme un grand il se jeta sous le train du paradis. Il était 19h46 et Eric fut enfin débarrassé de son problème. Il pesait 96 kilos, un cas d’obésité morbide. Pour l’anecdote, le décès de Bill Hopkins n’eut même pas l’effet escompté … enfin si, un article ridiculement petit comparé à la Une des canards San Franciscain : « Scandale à la Bank Of America, la carte bancaire devancée par la banque concurrente NationsBank ! » . Les Médias s’étaient emparés de l’affaire aucun doute là-dessus. Et cela faisait les affaires de Maria White – Hopkins mais pour l’heure, elle devait gérer le décès de son mari, ses enfants et Patrick Mayers avec qui elle entretenait une relation. La journée était rythmée par une cadence infernale entre son job qui lui prenait de plus en plus de temps et la maison. Le décès de Bill fut difficile pour toute la famille. Il laissait derrière lui une femme et trois enfants. Sous bien des aspects extérieurs les familles paraissent sans problèmes mais dernièrement, Bill était sous tension et les enfants avaient trinqués nerveusement. Scott, 15 ans l’ado de la famille et bien qu’affecté par la perte de son père il se réfugia dans les jeux vidéo. Quoi que de plus normal de se recréer un monde virtuel où personne ou presque ne peut vous rappeler à l’ordre ? Eric, 11 ans le plus sensible des enfants s’était laissé complètement allé. Enfant certes né avec un léger embonpoint, son état de santé s’était gravement détérioré. Eric était le membre de la famille le plus à l’écoute entre sa mère et son père. Brian, 4 ans l’enfant gâté par excellence car le dernier de la famille et cela lui convenait tout à fait. D’un caractère exécrable, il menait bien entendu ses parents en bateau et cela n’arrangeait en rien la situation avant son point de non retour. L’enterrement de Bill fut un déchirement pour Eric qui était déjà bien atteint émotivement de part sa condition. Son mal-être provenait de la nourriture, les parents le savait depuis un bail et ils avaient tenté malgré tout de trouver des solutions. Eric mangeait simplement pour se faire du bien et pour enlever ce poids qu’il avait dans sa tête pour finalement le garder sur lui physiquement. Il était généralement livré à lui-même dès 17h chaque jour une fois rentré de l’école. Ses frangins n'étaient pas encore rentrés, Scott partait généralement chez un pote pour jouer en réseau et le plus petit était chez sa nourrice. Il était sensé alors gérer seul la maison puisque ses parents et en l’occurrence sa mère maintenant travaillait jusqu’à très tard. Donc manger seul était possible aussi et qui plus est devant la télé, le pied total. Eric savait que Maria entretenait une relation puisqu’elle avait prétexté une fois en voiture s’arrêter pour acheter des médicaments or c'était bien des capotes qu’il avait trouvé dans son sac. Eric était un enfant intelligent mais véritablement obèse pour son âge. Bien sûr, plus d’une fois ses parents s'étaient pris la tête sur son état de santé et cela n’avait fait qu’augmenter avec le temps. Eric était déjà bien stressé comme ça par les brimades, voir tabassage de ces camarades. Ces bleus qu’il avait dans le dos, il évitait au maximum de se déshabiller devant eux. L’argent ne faisait pas tout mais les parents ne comprennaient rien à cela, Eric avait été envoyé chez divers psychologues pour parler, exprimer son mal-être. Ce n’était pas comme ça que ça marchait désolé, mais cela devenait véritablement dangereux pour son état de santé. Eric avait les pieds constamment enflés, les jambes lourdes et cela commencait à devenir fatiguant de courir sur une petite distance. Il le savait, manger en excès détruit la santé on lui répétait assez chaque jour. Mais il s’y était habitué comme celui de ne plus avoir d’amis malheureusement, vous comprenez ? C’est trop la honte quand vous êtes amis d’un pote gros à l’école. « La boule, gras-double etc … » sympa ces petits surnoms. Ne vous inquiétez pas, au bout d'un moment Eric n’y faisait plus attention mais son esprit enregistrait et l’imprimait d’une marque indélébile. C’était marqué sur lui, « Je suis gros et je le sais alors allez-y j’encaisse, ne vous inquiétez pas ». Avec l’annonce de l’article dans les journaux, Maria avait encore moins de temps à consacrer à ses enfants. L’enterrement passé, elle eut tout le loisir d’aller chez Patrick Mayers pour enfin profiter de sa relation. Son job de commercial chez la NationsBank la stressait considérablement, l’équipe gérait de main de maître la promotion de leur carte et ils devaient en outre contrer les attaques incessantes de leur concurrent. Maria avait joué sur deux tableaux et les collègues de la Bank Of America avait remonté la piste sans pour autant alerter les autorités. Maria allait le regretter. Pour cela, on pouvait faire à confiance à Jason O’Sullivan. Il était le premier et le seul à avoir lu le message de Bill. Il était d’ailleurs à son intention. C’était le contact privilégié de Bill dans la boîte, « une sorte de sous-fifre » comme aimait plaisanter Bill mais Jason avait apprit son métier dans les règles … enfin plus ou moins, pour ce qui est de se venger, c’était son dada. Ainsi, le jour où Eric prit la décision de partir de la maison après l’école ; Jason était aux premières loges car il effectuait des filatures. C’était une fin de journée où il avait été salement égratigné et il était arrivé chez lui mal en point, le petit garçon qu’il était en avait trop subi et en avait que trop entendu. Entre 2 crises de larmes, et deux bouchées de pains, Eric avait mis en application son plan de fuite ou de survie selon lui. Fuir ce monde et en rejoindre un où l’on ne vous observe pas sans arrêt, que l’on ne vous juge pas sur votre aspect. Il regardait le prospectus des trains et le planqua dans sa poche, cassa sa tirelire puis fit son petit paquet de provisions pour le trajet. D’un côté il avait peur, sortir comme ça surtout à cette heure mais il en était venu à se dire que rien ne le retenait étant donné les circonstances. Une famille éparpillée, une mère prise par son travail et sa relation, des frères dans leurs mondes virtuels ou trop enfantins pour comprendre. Eric fit le bilan, c’était bien le seul à avoir tout encaissé et son état physique n’était que l’interprétation de ce qu’il vivait : un enfer. Son père lui manquait beaucoup trop, il écrasa de nouveau une larme sur son visage. Il sortit et sur le porche à l’entrée de la maison, il prit la peine de laisser un témoignage de sa présence ici. Il inséra dans la boite à lettre un dessin bien particulier. Il prit donc la direction de l’abri bus pour prendre celui que l’amènerait il l’espèrait dans un monde meilleur. Il attendit le bus une dizaine de minutes puis monta dans celui-ci, le chauffeur l’interrogea sur sa présence. Il lui raconta un messonge tout à fait plausible et alla s’asseoir. Jason O’Sullivan n’avait strictement rien perdu de ce qui s’était passé et entreprit de suivre le gamin en toute discrétion. Tant pis, il n’était pas flic mais au diable Maria Hopkins pour ce soir, ça sentait mauvais il le pressentait. Epilogue : Arrivé à destination, Eric 11 ans et du haut de ses 1m41 avait les pieds boursoufflés d’avoir tant marché … Le souffle court, il reprenait sa respiration et il se rendait compte maintenant que toutes ces réflexions à son encontre étaient vraies : ce n’était plus qu’une baleine maintenant et bien trop gros pour pouvoir faire un effort. Cela le fit sourire puisqu’il venait de prouver le contraire, il aurait pu rabattre leurs caquets mais cela n’avait plus d’importance car il voyait maintenant au loin le train qu’il avait repéré l’autre jour alors qu’il était en voiture avec sa mère. Un train tout blanc ! Il l’avait tellement fasciné qu’Eric s’était persuadé que ce genre de train emmenait directement ses passagers au paradis ! Un train blanc immaculé, il va forcément au paradis pour déposer les personnes sages et qui n’ont pas fait de bêtises. Sans se poser de questions, Eric prit alors son courage à deux mains et s’avança prés du vide … il eut une pensée pour tous ceux ou celles qui l’avaient injurié, traité de tous les noms. Le train arrivait maintenant en gare à vive allure, on distinguait nettement sa lueur blanche. Une pensée également pour ses 2 autres frères qui l’aimaient malgré tout, une également pour sa mère qui, à l’heure qu’il est, s’inquiétait … enfin peut-être pensait-il, si elle trouve le temps de le faire. Et enfin sa pensée primordiale était à son père qui lui aussi était mort, il irait le rejoindre. Le vent frémissait dans les cheveux du petit Eric à l’arrivée imminente du train blanc en partance pour le paradis selon lui, des larmes perlèrent sur ses joues proéminentes, une marque d’urine assombrit son pantalon et comme un grand il se jeta sous le train du paradis. Il était 19h46 et Eric fut enfin débarrassé de son problème. Il pesait 96 kilos, un cas d’obésité morbide. Des sueurs froides perlaient sur le front de John O’Sullivan, il avait tout vu mais n’était pas intervenu. Il se précipita dans sa voiture et partit sans demander son reste. Son cerveau, lui, était en ébullition pour la suite des événements … == Impressions et confidences == La série continue et voici le 2ème volet de la collection Frisco !!! Stan et Baker nous reçoivent pour cette entrevue. Après l'orgueil, la gourmandise : vous ouvrez une nouvelle voie dans le studio, celle des séries ? "''Non je ne suis pas d'accord, les séries sont ce qu'elles sont mais il ne s'agit en aucun cas d'une nouvelle voie. Il est vrai que le sujet porte sur 7 péchés, nous aurions pu faire 7 films avec 7, histoires différentes mais le choix s'est porté autrement''". '''Baker''' "''Effectivement ce choix peut paraître étrange mais c'est aussi un défi pour les scénaristes, trouver une suite à chaque péché n'est pas simple et à chaque épisode nous n'avons aucune idée où nous allons''". '''Stan''' Vous voulez dire par là que nous n'avez de trame de départ ? "''Nous avons une trame de départ mais dans l'exercice de l'écriture, nous procédons à l'instinct il n'y a rien d'organisé à l'avance''". '''Stan''' "''C'est cela le challenge, de pouvoir bosser sur un projet puis de passer à autre chose et y revenir ensuite. Il faut se replonger dans l'histoire et y trouver une suite inattendue c'est ... excitant non ?''" '''Baker''' "''Oh oui ... excitant c'est le mot ! ^^''" '''Stan''' "''Calme toi, calme toi my dear ...''" '''Baker''' Dans ce volet, vous abordez donc le péché de la gourmandise avec cet enfant qui se suicide. Le studio n'hésite plus à montrer, à évoquer ces gestes. Ce sont des scènes crues mais réalistes, comment avez-vous ressenti le tournage ? "''Dur c'est le moins que l'on puisse dire, Howard (Patrick Mayers) et Heather (Maria White-HOpkins) ont été formidables et ont été justes dans leurs rôles''." '''Stan''' "''Je suis direct mais nous regrettons le manque de casting cohérent dans ce film, nous allons devoir remédier à ce problème rapidement en signant des contrats d'exclusivité''" '''Baker''' "''C'est vrai, nous devons cohérent jusqu'au bout''" '''Stan''' 2. Gluttony rassemble moins de spectateurs pour sa sortie par rapport à Pride. Une raison particulière ? "''mmmm ... le budget promo est le même cela reste après le problème du choix du personnel par rapport au film, la notoriété entre autre'' ... " '''Stan''' Merci == Résultats == Pour sa première semaine d'exploitation, le 2ème volet de la collection Frisco a réuni '''213 929 entrées''' soit la '''8ème position du box office'''. Pour sa deuxième semaine d'exploitation, 2. Gluttony réunit '''130 084 entrées''' soit la '''22ème position du box office'''.
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