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|label11 = Premier rôle masculin
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|label21 = Budget technique
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'''Simulation de Crise chez Prod'Artaud''' est un film Gérardmerveilleux produit par [[Prod'Artaud]] en 2013. Avec un budget de 78 544 997 $, c'est le film le plus cher de l'histoire du cinéma de la ville. Ce projet a provoqué de nombreuses polémiques.


== Genèse. ==

L'idée de ce projet est décidé par les dirigeants de la [[Prod'Artaud]] peut de temps après le remplacement de [[Marcel Duchampignon]] par [[Nando Arrabal]] en tant que Attaché de presse et amis des producteurs et des stars.

Libéré de certaines charges excessives, le secrétaire général de la [[Prod'Artaud]], [[Marcel Duchampignon]] annonce le tournage de '''''Simulation de Crise chez Prod'Artaud''''', le présentant comme un nouveau acte dans ''« la guerre que nous avons lancée est psychologique et nous pratiquons la torture sur des boucs émissaires de choix. Nous cherchons à ébranler et à remettre en question certains acquis ! En lançant cette bataille, due au départ de Rrose Sélavy, nous savions que nous la perdrions. Le "Cinéma innovant, d'avant-garde et d'auteur" contre "le cinéma de foire, divertissant et visuel", ne s'entendront jamais tout comme la pensée et l'acte. Il s'agit de deux mondes égaux et différents, si différents qu'il convient parfois mieux de les distinguer. »''<br >
Voulant sortir de la ''« mégalomanie »'' inhérente au combat et à une posture de ''« rôle »'' dans cette comédie de la ''« ville des masques »'', Prod'Artaud entend tourner en ''« ridicule ses convictions »'' afin que ce ''« projet puisse transmettre à son public et aux autres producteurs : puisque toutes les cabrioles, ne fonctionne pas, puisque ni la langue ni l'acte ne peut contrarier cette provocation, il faut user d'humour, il faut relativiser, prendre du recul - ce qui vient en parfait décalage avec la passion qu'il y a dans le film »''.

Enfin, [[Marcel Duchampignon]] conçoit '''''Simulation de Crise chez Prod'Artaud''''' comme la première pierre d'une collaboration à venir avec Production Riri3 et Neveu Associé ([[PRNA]]).


== Casting. ==

Pour ce projet, les dirigeants de la Prod'Artaud contacte les artistes demandant les plus forts cachets en ce début d'année 2013. L'objectif est de se servir de la notoriété de ces stars afin d'accroître la portée du message de '''''Simulation de Crise chez Prod'Artaud''''' qui vise à dénoncer l'argent roi et les grandes productions entassant des millions dans leur trésorerie.

Ainsi, c'est le réalisateur [[Nikolas Morcar]] qui sera derrière la caméra. Ce dernier ainsi que son entourage a toujours affirmé avoir été dupé sur les intentions des dirigeants de la [[Prod'Artaud]] et conservera une rancune tenace vis-à-vis de la société.<br >
Concernant les acteurs, [[Rrose Sélavy]] et [[Marcel Duchampignon]] font le choix de quatre acteurs parmi les plus côté du moment :
* [[Adrien Aumont]], qui tournait alors pour [[Gérard Cousin Prod]], [[Huxley Prod]] et [[Divine Mouvize]] ;
* [[Ludivine Dondon]], star des comédies de la [[Divine Mouvize]] ;
* [[Logan Gorman]], découvert par la [[Warner Interaction]] ;
* [[Sharon Kwiat]], cumulant des prestations saluées par la critique.
Enfin, des artistes maisons sont associés au projet comme [[Bradley Buxton]] (qui avait déjà joué dans ''[[Disney Murder]])'' ou le réalisateur de ''[[Sans plus de conséquence]]'', [[Saif Dhupia]]. Non crédité, le fondateur de la [[PRNA]], [[Riri2]] apparaît dans ce projet comme le ''« braquemard de l'enfer »''.


== Synopsis. ==

« 1-Revendications <br >  
2-Intimidations  <br > 
3-Passage à l'acte...  

Plus qu'un film, tous les acteurs sont en or massif. Plus qu'une crise, c'est un coup de gueule contre ces producteurs qui lancent des stars-nés. Plus que le bling-bling, c'est une provocation à 77 536 119 $   » [http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=10355]


== Controverses et critiques. ==

Dans sa présentation de '''''Simulation de Crise chez Prod'Artaud''''', [[Marcel Duchampignon]] affirmait à l'intention des critiques : ''« Alors c'est oeuvre c'est quoi ? C'est un projet où la critique peut détruire le projet comme une pinata. Si on met 5 étoiles, on a rien compris car il ne rentre pas dans les conventions de GérardMerveille. Une telle note est une insulte pour tous les autres concurrents ! Si on met un zéro pointé, c'est que le projet a été pris au sérieux sur la forme et sur le fond et on a rien compris aussi »''. 

Dès l'annonce de ce projet (dont sa vision ne changera guère les opinions), les controverses ont portées sur les points suivants :
* '''Le fond du projet'''. Si certains acteurs de la profession salut '''''Simulation''''' ([[Ari Golan]] évoque que ''«"Simulation de Crise chez Prod'Artaud" fera date, étudié dans toutes les écoles de cinéma et de gestion de la région - voire du pays »'' ; ''« Au delà d'un projet coup de poing qui dénonce a coup de Taser, il y a aussi une belle question sur le statut d'artiste. celui d'un Nikolas Morcar qui enchaîne des contrats avec pleins de zéro derrière (un de plus ou un de moins, quelle importance ?!?) et celui des producteurs de GM. Pourquoi fait-on des films ? Dans quel but ? Telle est la vrai question que pose magistralement MM. Sélavy et Duchampignon »'' selon [[Riri2]] ; [[La Grande Divine]] évoque ''« un genre marrant avec des images et des séquences dégeulasses, sanglantes avec tripatouillage au sens propre et non pas au sens figuré comme c'est ici proposé, donc dans ce cas plus une comédie acide et aiguisée »''), d'autres dénonce le projet même : [[Nikolas Morcar]] évoque que ''« tout ça n'est qu'un film fait pour perdre de l'argent, il n'a pas plus d'intérêt que tous les plagiats qui sortent continuellement ou les films que Divine Mouvize a volontairement "assassinés" »'' ; [[Jérémie Walken]] préférant une Prod'Artaud qui  fait ''« de véritables films, dans le genre qui est vôtre, plutôt que ce genre de pamphlet révolutionnaire »'' (il reviendra plus tard sur cette première vision de l'oeuvre en devenant le premier défenseur de '''''Simulations''''') ou [[Sergio T.]] qui trouve cela ''« space, et j'vois pas le film la-dedans... »''. Enfin, [[Ralphaez]] apportera dans la presse la critique la plus pensée sur le fond du projet : ''« Le problème, c'est que vos dénonciations ont pour fond l'économie, et vous n'allez pas jusqu'au bout de votre raisonnement, et malheureusement, vous ne faîtes ici que du sophisme de composition ! Dans ce même esprit, vous jonglez avec maladresse entre la macro et la micro-économie, qui sont pourtant très différentielles. Ainsi le fait d'offrir un contrat faramineux à vos acteurs ne dénoncent en rien les pratiques de Morcar ou Ari, car la différenciation se fait par des facteurs purement économiques (à savoir leurs moyens), et si c'est cela que vous dénoncez, j'avoue ne pas bien en saisir l'enjeu, je n'ai d'ailleurs pour être franc pas saisi l'enjeu de votre entreprise entière. Vous raisonnez en surface, sur bon nombres de points, sans réellement que l'on sache où vous voulez en venir, ou sans même creuser la question et proposer vos solutions. Vous avez cependant le mérite d'avoir fait parler de ce film, mais pour moi ça ne suffit pas. Bravo cependant pour votre audace ! »''.
* '''Les procédés utilisés pour le projet'''. Ce qui cristallise l'opposition d'une partie de la profession ([[Morcar Prod]], etc.) est le fait que la Prod'Artaud a dupé les protagonistes du films, acteurs et réalisateurs. A ce sujet, la présentation du film indiquait : ''« Tous les acteurs ont signé pour des sommes conséquentes pour un projet à leur insu. En gros, ce sont tous des Richard Virenque »''. Aucun des protagonistes de '''''Simulation''''' n'ont évoqué comment M. Duchampignon et Sélavy s'y étaient pris pour détourner leurs prestations, même [[Ludivine Dondon]] qui fut la seule a défendre ce projet à sa sortie. Pourtant, une partie de la légitimité de ces critiques a été détournée par les défenseurs du projet à la lecture des cachets touchés par les intéressés : 6,6 millions de $ pour [[Logan Gorman]], 11,7 millions de $ pour [[Adrien Aumont]], 15 millions de $ pour [[Ludivine Dondon]] et [[Sharon Kwiat]] et 20,1 millions de $ pour [[Nikolas Morcar]]. Ce qui rejoint la controverse sur le fond du projet... 


== Résultats. ==

Grâce aux nombreux débats publiés dans la presse et des émissions à la télévisions, un peu plus de 13 millions de personnes paient une place pour voir '''''Simulation''''', ce qui est bien sûr très loin de couvrir le budget du projet qui accuse plus de 65 millions de $ de déficit.


== Postérité ==

'''''Simulation de Crise chez Prod'Artaud''''' a fortement marqué une partie de la profession, notamment durablement [[Nikolas Morcar]] qui éprouve une haine à l'encontre de la Prod'Artaud. Au contraire, certains grands noms de la profession évoquent souvent ce film dans diverses interviews où émissions télévisées ([[La Grande Divine]], [[Quentin LGD]], [[Jérémie Walken]], etc.).<br > 
Quelques mois après la sorti du film, [[Nando Arrabal]] évoquera dans la presse qu'avec '''''Simulation''''', ''« Nous croyons vraiment avoir touché aux limites d'appréciation des projets à GM. Ce projet un peu fou avait vraiment la prétention de contredire ses critiques. Désormais il restera gravé à jamais dans les annales et il aura apporté, entre humour et consternation, le débat abscon à propos des oeuvres produites dans notre cité »''. 

Un an après sa sortie au cinéma, [[Thomas Wolf]] produit ''[[Simulation de Crise chez FireWolf]]'', une comédie en forme de contre-hommage à la première '''''Simulation''''' !

== Récompenses. ==

Présenté aux [[GM Awards 2013]] dans la catégorie Meilleur film d'horreur, '''''Simulation de Crise chez Prod'Artaud''''' se classe à la sixième place (sur neuf) avec 8 points attribués.