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Deux Civilisations
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{{Infobox |name = Deux Civilisations |bodystyle = float:right; valign:top; |title = |titlestyle = |image = http://www.noelshack.com/up/aac/2-civilisations-c488f54997.png |imagestyle = |caption = |captionstyle = |headerstyle = background:#ccf; |labelstyle = background:#ddf; |datastyle = text-align:right; |label1 = Genre |data1 = Horreur |label2 = Date de sortie |data2 = 1er juillet 2034 |header3 = Équipe technique |label3 = |data3 = |label4 = Réalisateur |data4 = [[Bettina Aldermann]] |label6 = Producteur |data6 = [[Calamity Pictures]] |header7 = Casting |label8 = Premier rôle masculin |data8 = [[Johnny Deep]] |label9 = Premier rôle féminin |data9 = [[Alisa Adler]] |label10 = Second rôle masculin |data10 = [[Max Gibbs]] |label11 = Second rôle féminin |data11 = [[Caroline Gerrard]] |header12= Budget |label12 = |data12 = |label13 = Budget technique |data13 = 300'000 $ ('''Série B''') |label14 = Total des cachets |data14 = 1'271'985 $ |label15 = Budget publicitaire |data15 = 1'500'000 $ |label16 = Budget total |data16 = 3'071'985 $ |label17 = Recettes |data17 = 8'635'950 $ |label18 = Bénéfice |data18 = 181% |header25= Autres informations |label26 = Ville |data26 = [[Fundanse]] |label27 = Affiche |data27 = [[Calamity Graphism']] |label28 = Scénario |data28 = [[Dice Calamity]] }} "''Calamity a mûri avec ses films d'horreur''". C'est la première déclaration du critique qui, ayant lu le scénario complet du film, a donné à Dice Calamity ses premières impressions. En effet, le film, plus terrifiant, contenant moins de violence gratuite, invite après le visionnage à réfléchir sur l'avenir de la civilisation. Son déclin, raconté en détail dans ce film qui jongle entre passé, présent et futur dans un tourbillon d'horreur mélangé à la peur de l'avenir qui oppresse le spectateur un peu plus réfléchi qui ne fait pas que spectater.<BR> "''La meilleure affiche de Calamity Graphism' ''" est également la déclaration de Dice Calamity, qui déclare "avoir été surpris par le travail de ses graphistes". "Une simple affiche dotée de plusieurs calques complexes, liés entre eux par un effet de flou gaussien", avaient ricané les graphistes. Mais l'appréciation de Calamity était justifiée. Le travail accompli sur tout ce qui compose ce film est le plus gros travail jamais accompli sur un film de la production "surtout pour une série B", d'après les dires des gestionnaires de la société.<BR> == Scénario == - Hey, Julk ! <BR> - J'ai déjà entendu cette phrase quelque part, fit, tout bas, l'interpellé. <BR> - Julk ! Viens ici ! <BR> - J'arrive, mon oncle ! <BR> Le garçonnet se leva. Sortant d'une tente, il commença à gratter son dos abîmé tout en se dirigeant vers son oncle. Dans un bâillement, Julk (Johnny Deep) enfila une chemise rudimentaire, un veston de cuir noir, et des bottes lâches qui évitaient de rogner ses doigts de pied. Le pourrissage naturel des corps, en effet, ne l'avait pas plus épargné que les autres morts du village, et ses doigts avaient une vilaine tendance à tomber aux moments inopportuns. Cela faisait dix-sept ans qu'il était mort. <BR> Les scientifiques, cependant, n'avaient pas tardé d'appliquer à tous les zombies de la zone un remède qui empêchait à court terme cette fragilité du corps putréfié. Pour les plus fortunés des zombies, il était même possible de greffer des membres réparés aux emplacements de leurs moignons. La science avait progressé de beaucoup. <BR> Quatre-vingt dix-neuf pour cent de la planète Terre était touchée par la zombification. La guerre nucléaire, suivie de l'apocalypse et du déclin de l'humanité, avait provoqué une première vague d'infections, et chaque mort devenait cette pourriture mort-vivante qualifiée de "zombie". <BR> Mais la seconde vague fut plus terrible encore. Après la vague brutale de morts et de zombifications, les zombies s'étaient regroupés en clans et avaient fondés de véritables villes dans les rases campagnes. Mais de tels attroupements de zombies ne passaient pas inaperçus aux yeux des humains - la plupart ne pouvaient pas s'empêcher d'aller les observer. Ceux-ci ne revenaient presque jamais - et quand ils revenaient, c'était pour annoncer de terribles nouvelles. Les zombies devenaient de jour en jour plus nombreux que les hommes. Ils se regroupaient en villes de plus en plus grandes, et se livraient à des guerres meurtrières entre eux. <BR> "Mais ils ne tarderont pas à nous la faire à nous... la guerre", rapportaient ces explorateurs de l'extrême. Ils l'avaient faite. Les zombies, regroupés en régiment de plusieurs millions de personnes, avaient rasé la plupart des villes humaines encore debout, forçant les survivants à se cacher dans des bâtiments, à disparaître de la surface de la Terre. <BR> Mais les explorations continuaient. Les villes qui avaient été épargnées, pleines de fous qui ne tenaient plus à la vie, organisaient de grandes expéditions dans un désert nucléaire qui chauffait de jour en jour, bien conscients que la vie ne valait plus un sou dans le monde détruit qu'était le leur. <BR> "On s'en fout, on crève dans quelques années de toute façon !", tel était le discours des politiciens qui envoyaient leurs concitoyens à la mort. Puis cela devint un vrai challenge. Les villes commencèrent à s'affronter entre elles, à se défier mutuellement dans des "qui c'est qu'a la plus grosse" totalement déments. Les plus faibles ne tenaient que quelques jours face aux assauts nocturnes des hordes de zombies. Le désert nucléaire, progressant chaque jour, se remplissait de zombies putréfiés, et le déclin de la civilisation s'accéléra. <BR> - Julk ! <BR> - J'arrive, mon oncle, fit-il avec un dédain évident. J'étais perdu dans mes pensées ! <BR> - Tu parles comme un humain ! Ignores-tu ce que nous sommes ? <BR> - Non, mon oncle. Mais tout est de votre faute ! <BR> - Arrête tes bêtises avant que je t'arrache le cerveau ! <BR> La seule façon de transformer définitivement un zombie était de lui arracher la couche supérieure du cerveau et de ne lui laisser que le cerveau reptilien. Les zombies, avec leur cerveau, étaient des humains presque normaux, mis à part quelques tics bien à eux, mais les humains les avaient transformés en monstres sanguinaires, ce qu'ils n'étaient pas. <BR> Ils avaient des villes. Ils avaient un cerveau. Ils avaient des chefs. <BR> Et c'étaient justement les chefs qui avaient déclaré la guerre. Les zombies, cerveau arraché par "accident de la guerre", se regroupaient en hordes massives de zombies stupides. Un zombie sans cerveau devenait un vrai monstre sanguinaire. Les zombies normaux avaient honte de leurs monstrueux doubles, et tentaient au possible de se faire bien voir des humains. <BR> Mais c'était impossible lorsqu'ils vous tiraient dessus à vue. Ils avaient même abattus froidement des lépreux, en les prenant pour des zombies. Les humains, dans le but de combattre les monstres zombies, devenaient eux-mêmes monstres en attaquant. <BR> Car, en effet, après s'être défendus un temps dans des villes qui mouraient à vue d'oeil, ils commençaient à attaquer les villes de zombies. Ils faisaient le mauvais choix. <BR> Les zombies qui vivaient en ville étaient uniquement des zombies au cerveau d'homme. Les zombies qui attaquaient les humains, privés de leur cerveau, dormaient dans des cavernes du désert. Les humains, encore une fois, avaient montré à tous leur stupidité. <BR> Ils étaient tous morts, vers 2147. Ne restaient plus que les humains qui avaient survécu tant bien que mal dans des bâtiments clos, dans des décombres effondrées, et qui ignoraient ce qui se passait dehors. Qui ignoraient que tous leurs frères étaient morts. <BR> - Julk, dors-tu ? <BR> La journée était déjà bien avancée. Après le déjeuner pris avec son oncle (Max Gibbs), Julk s'était allongé quelques minutes contre une souche de bois pourrie "pour digérer". Il s'était endormi comme une pierre et venait de se réveiller, secoué en tous sens par son oncle, ex-chasseur de zombies. <BR> - Mon oncle, fit Julk, comment t'appelais-tu en tant qu'humain ? <BR> La question, longuement réfléchie, fut accueillie par une grimace par le zombie. Il resta pensif pendant un temps, puis dit : <BR> - Il est tard. Nous devrions déjà être partis. <BR> Julk comprit trop tard qu'il avait dépassé les bornes. Son "oncle", le chasseur, avait caché son véritable nom pendant cinquante ans : il ne semblait pas avoir changé d'avis quand à la révélation de son prénom. Julk ramassa rapidement son pistolet, son oncle son fusil, et ils commencèrent à plier leur tente et à la ranger dans leurs sacs de voyage. Tout à coup, un hurlement retentit, suivi de plusieurs coups de feu. Une balle de fusil s'enfonça dans la jambe de Julk, qui poussa un hurlement strident. <BR> Il tourna la tête ; une bande d'humains, cinq ou six, dévalaient la faible pente, fusils en main. L'oncle se leva les bras en l'air. <BR> - Hommes ! Nous ne sommes pas des... <BR> Cinq coups de feu retentirent. L'oncle prit cinq balles dans le crâne, endommageant son cerveau. Il s'effondra, mais Julk savait que c'était de courte durée. <BR> - Mon oncle ! entama-t-il. <BR> L'ex-chasseur, qui n'avait plus en bon état que son cerveau reptilien, eut un sourire carnassier dont il gratifia Julk. Il se releva et se précipita sur les humains en hurlant. <BR> Ces derniers, sans doute habitués à ce genre de situations, visèrent les jambes du zombie et vidèrent leurs chargeurs. Mais ils n'achevèrent pas l'homme. <BR> - Zombie ! Nous n'avons pas d'amis, surtout pas toi ! <BR> Les jambes presque arrachés, agonisant, l'oncle hurlait de douleur, ce qui blessait Julk encore bien plus que s'il avait ressenti lui-même cette souffrance. Il observa les humains qui repartaient dans sa direction. S'il ne bougeait pas, ils lui feraient subir le même sort. <BR> Bien décidé à sauver son oncle, Julk ouvrit la poche de son veston et y prit la chose qu'elle contenait, la prenant fermement en main, et commença à murmurer : <BR> - Pour toi... <BR> Il dégoupilla la grenade, attendit quelques secondes, et la lança par-dessus la toile de tente. Il se releva et observa l'explosion attentivement. Des humains, il ne restait que des morceaux de chair et des membres mutilés. <BR> Julk sourit, et commença à ramener vers lui la toile de tente. == Distribution == '''[[Johnny Deep]]''' : ''Julk''<BR> '''[[Max Gibbs]]''' : ''L'oncle''<BR> On ignore encore tout du rôle des deux actrices, mais elles auront sans aucun doute un rôle dans la suite du film. == Commentaires des producteurs == Les producteurs n'ont pas (encore !) laissé de commentaire pour ce film. == Saga == Le film ne fait partie d'aucune saga.
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