Voir le texte source
De WikiCinéjeu.
pour
Une canette de soda
Aller à :
Navigation
,
rechercher
{{Infobox |name = Une canette de soda |bodystyle = float:right; valign:top; |title = |titlestyle = |image = http://www.noelshack.com/up/aac/une-canette-de-soda-f44af55f4.png |imagestyle = |caption = |captionstyle = |headerstyle = background:#ccf; |labelstyle = background:#ddf; |datastyle = text-align:right; |label1 = Genre |data1 = Policier |label2 = Date de sortie |data2 = 1er juillet 2034 |header3 = Équipe technique |label3 = |data3 = |label4 = Réalisateur |data4 = [[Lea Kordic]] |label5 = Compositeur |data5 = [[Adam Jarre]] |label6 = Producteur |data6 = [[Calamity Pictures]] |header7 = Casting |label8 = Premier rôle masculin |data8 = [[Luc de Milleraie]] |label9 = Premier rôle féminin |data9 = [[Anna D. Emelie]] |label10 = Second rôle masculin |data10 = [[André Boulay]] |label11 = Second rôle féminin |data11 = [[Diane Beal]] |header12= Budget |label12 = |data12 = |label13 = Budget technique |data13 = 300'000 $ ('''Série B''') |label14 = Total des cachets |data14 = 25'510 $ |label15 = Budget publicitaire |data15 = 700'000 $ |label16 = Budget total |data16 = 1'025'510 $ |label17 = Recettes |data17 = 2'190'372 $ |label18 = Bénéfice |data18 = 113 % |header25= Autres informations |label26 = Ville |data26 = [[Fundanse]] |label27 = Affiche |data27 = [[Calamity Graphism']] |label28 = Scénario |data28 = [[Dice Calamity]] }} Le premier policier de Calamity Pictures, qui découragea le producteur d'entrer plus avant dans le club du film policier. Une histoire tarabiscotée et inintéressante sort de ce film, qui, malgré une critique décevante, fera quand même deux millions d'entrées, chiffre acceptable pour un film complètement raté dont la qualité n'est pas améliorée par le jeu d'acteurs décevant mal porté à l'écran par une Lea Kordic en mauvaise forme. Ce qui n'empêchera pas Dice Calamity d'en faire tourner des scènes additionnelles après la sortie. Elles ne seront incluses que dans le DVD. == Scénario == - Tant qu'un homme ne peut pas mourir, il vit ! Et roule petit patapooooon... <BR> Le commissaire Bougnon commençait à s'énerver. <BR> - Non, je vous demande ce qui s'est passé ! Ce que vous avez vu ! <BR> - Caravane banane en plastique mâché... <BR> Bougnon soupira, puis, après quelques hésitations, décida de le renvoyer dans sa cellule. Il en donna l'ordre aux policiers, qui attrapèrent le malade par les épaules et le firent marcher vers la porte, puis la franchir. Des gouttes de sueur perlaient sur son front. Il cracha dans une canette de soda vide, au sol. Le malade avait parfaitement joué son rôle. <BR> D'ailleurs le malade n'était pas malade. Il s'appelait Bernard-Henri Hardgot (Luc de Milleraie), et c'était un comédien de talent, le frère de Benoît-Gérard Hardgot. Cependant, ce dernier n'avait jamais consenti à le faire travailler avec lui : il le jugeait trop immature pour un travail impliquant de telles responsabilités. C'était en tout cas l'explication officielle. <BR> Car l'acteur n'était pas qu'acteur. Il avait fréquenté longtemps des milieux défavorisés, et avait des contacts privilégiés avec la pègre de Fundanse, les fameux "Fungangs" dont les films de son frère se jouaient. L'acteur détestait son frère aussi viscéralement que son frère le détestait. Et pourtant, Benoît Hardgot (André Boulay) était dans la salle. Venu voir son frère, il avait jugé sa performance très impressionnante et s'était enfin décidé à l'engager. Il voulait lui annoncer la bonne nouvelle le jour même. <BR> - Frérot ! Hé, frérot ! C'est moi, Bégé ! <BR> Benoît Hardgot tambourinait à la porte de la loge. A l'intérieur, Bernard, las du bruit, se décida enfin à ouvrir la porte à son frère surexcité. Cependant, la porte de la loge était fragile, et au moment où l'acteur tendait la main vers la poignée de porte, cette dernière s'effondra en avant. <BR> - Mais qu'est-ce que tu as foutu ? <BR> Les paroles, sèches, sans amitié ni cordialité aucune, venaient de la bouche de Bernard. Son physique de catcheur et ses réflexes de renard dopé lui avaient permis de repousser la porte sans difficultés, ce qui n'avait pas été profitable à Benoît. Ce dernier, en effet, était allongé dans le couloir, une porte en contreplaqué le clouant au sol. Il n'avait pas les muscles de Bernard, et se trouvait donc dans une position de légère infériorité et de soumission extrême. Il parvint tout de même à dire : <BR> - Je... je venais te dire que... <BR> Il s'évanouit. La poignée de porte, appuyée sur sa jugulaire, avait beaucoup aidé. Avec un soupir, Bernard souleva la porte et la rangea dans un coin de sa loge, puis entreprit de relever son frère et de l'allonger sur sa banquette. <BR> Quand le producteur se réveilla, il était ligoté à un siège. Son frère gisait au sol, et du sang coulait d'une plaie ouverte dans son flanc. Benoît avait souvent travaillé avec du sang, mais du faux sang, imité par du vernis rouge. Voir une vraie flaque d'hémoglobine, rouge, le dégoûta, et le fait de savoir que son frère se vidait peu à peu de sa vitalité - si ce n'était déjà fait - le fit vomir par terre. <BR> - Espérons qu'il sera plus loquace que l'autre, grommela une voix, derrière lui. <BR> Il tenta de tourner la tête. Mais il avait oublié qu'il était ligoté, et il ne parvint qu'à se faire un torticolis tandis que la voix retentissait à nouveau. <BR> - Commençons. <BR> Un homme cagoulé fit irruption dans son champ de vision. Deux gardes du corps, cagoulés également, ramassèrent son frère au sol et le portèrent, comme un sac de patates, jusqu'à un placard, dans lequel ils "rangèrent" l'acteur. <BR> - Que me voulez-vous ? hurla Benoît. <BR> - Des informations que vous possédez... et qui nous seraient très utiles. <BR> - Mes scénarios sont sur mon ordinateur ! <BR> - Vos scénarios ? <BR> L'homme partit d'un grand rire. <BR> - Je me balance de vos scénarios ! hurla-t-il. Vous avez vu le spectacle ? <BR> Benoît acquiesca, surpris. Ils ne voulaient tout de même pas l'interroger sur le spectacle ? <BR> L'homme s'avança. <BR> - Vous rappelez-vous la marque de la canette de soda dans laquelle votre frère a craché, en sortant de la scène ? Répondez ! <BR> Le producteur allait de surprise en surprise. En quoi cette canette de soda pouvait-elle être utile à des bandits cagoulés ? Il tenta de se rappeler au mieux la scène, mais n'y arriva pas. <BR> - Je n'en ai aucune idée ! <BR> - Alors, monsieur Hardgot, je suis navré... <BR> Il sentit un grand coup sur sa tête, un impact dans le ventre qui le fit tousser. Il fut interrompu par un uppercut sauvage qui le mit à terre, et eut à peine le temps de sentir une déchirure sur son flanc droit qu'il tombait dans un trou sans fond... Il se réveilla au milieu d'une mare de sang. Les corps des bandits, cagoulés, gisaient au milieu de cette grande flaque. Il eut un hoquet quand il reconnut, jeté sur le tas de cadavres, le corps de son frère. Comment pouvait-il être encore vivant ? Il avait senti la mort prendre possession de ses sens... <BR> Son flanc droit était intact. Un téléphone était posé à côté de lui, et un numéro était gravé dans le plastique du socle. Par instinct, Benoît le composa et mit le téléphone à son oreille. <BR> - Réveille-toi ! Réveille-toi ! entendit-il alors. <BR> Benoît bascula à nouveau dans le vide... <BR> ...pour se réveiller vraiment. <BR> Il était dans une salle d'hôpital, blanche immaculée. Sa fille, Aline (Anna D. Emelie), le secouait en criant "Réveille-toi ! Réveille-toi !". <BR> Il soupira. <BR> - Ma chérie, sais-tu qu'il est déconseillé de secouer les blessés et les malades ? <BR> - Oui papa, mais c'est important ! <BR> Benoît soupira de plus belle. Les choses importantes, dans la famille, se transformaient souvent en virements importants. <BR> - Quoi ? <BR> - Joyeux anniversaire ! <BR> Aline, fière d'elle, lui remit une paire de gants en laine. Les gants ne seraient pas allés même à une mouche, et la laine ressemblait à un mouton entier. <BR> - C'est le plus beau cadeau de toute mon existence... ma chérie. Benoît, resté seul, attrapa son téléphone portable, resté dans son imperméable. Etonnamment, l'imper était propre et sec. Aucune trace de sang ni de déchirure. Mais Benoît n'avait pas le temps d'y penser. <BR> Il alluma son portable et composa un numéro... Celui de la police. <BR> Dix minutes plus tard, il avait servi son histoire en détail à un policier fatigué qui lui avait annoncé que des recherches commenceraient dès l'arrivée du service de jour. <BR> Il éteignit son portable. <BR> La fenêtre s'ouvrit en grand et un homme cagoulé se glissa par l'ouverture. Benoît sursauta. L'homme tenait un couteau dans la main. Il enleva sa cagoule. <BR> Benoît reconnut son ami Julien Bernard. <BR> - Bonne nuit, Hardgot, murmura ce dernier. C'était une canette de Coca-Cola. <BR> Le couteau plongea. <BR> Dans la chambre, il n'y avait plus personne. == Distribution == '''[[André Boulay]]''' : ''Benoît-Gérard Hardgot''<BR> '''[[Luc de Milleraie]]''' : ''Bernard-Henri Hardgot''<BR> '''[[Anna D. Emelie]]''' : ''Aline Hardgot''<BR> '''[[Diane Beal]]''' : ''La femme de Benoît-Gérard Hardgot'' (uniquement dans les scènes additionnelles)<BR> == Commentaires des producteurs == Les producteurs n'ont laissé aucun commentaire pour ce film. == Saga == Le film ne fait partie d'aucune saga.
Modèle:Infobox
(
voir la source
)
Modèle:Infobox/row
(
voir la source
)
Modèle:Navbar
(
voir la source
)
Modèle:Transclude
(
voir la source
)
Revenir à la page
Une canette de soda
.
Affichages
Page
Discussion
Voir le texte source
Historique
Outils personnels
Créer un compte ou se connecter
Navigation
Accueil
Cinéjeu
Forum
Modifications récentes
Page au hasard
Aide
Rechercher
Boîte à outils
Pages liées
Suivi des pages liées
Pages spéciales