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{{Infobox |name = Corridors |bodystyle = float:right; valign:top; |title = |titlestyle = |image = http://nsm01.casimages.com/img/2008/07/08//08070811051943922252446.jpg |imagestyle = }} '''''Artefact''''' est un film fantastique ''(?)'' réalisé par [[met le nom du réa dans ces crochets]], sorti à [[Gérardmerveille]] en 20??. == Synopsis == Quelque part en Ecosse... Dix minutes déjà que Sean roulait avec un pneu crevé, sa vieille carlingue faisant un raffut de tous les diables au cœur de la nuit. Le coffre contenait certes une roue de secours mais il n’avait aucune envie de s’arrêter pour la monter ; d’une, il n’avait pas la moindre idée de la façon dont il fallait s’y prendre, et de deux, le paysage lui foutait les jetons ! Une lueur verdâtre visible derrière la cime des arbres à quelques centaines de mètres devant lui indiqua au jeune homme qu’une station essence ou peut être un hôtel n'était plus très loin... Une fois le tenancier parti, Sean claqua la porte et s’affala sur le lit. Les lieux étaient mal tenus et sentaient le vieux. Mais bon, à 12 Livres la nuit, fallait pas compter dormir dans un trois étoiles. Le parking au dehors étant quasiment vide, Sean s’apprêtait à roupiller au calme. Dès les premières lueurs de l’aube, il trouverait un type pour monter sa roue, et mettrait les voiles. Cette rave, il l’attendait depuis des mois, pas question qu’il la rate ! Mais pour l’heure, il était vanné ! Lorsqu’il s’éveilla, de puissants rayons de soleil baignaient la pièce d’une lumière vive et crue. La matinée était déjà bien avancée et Sean avait dormi plus que prévu. Un peu surpris par ce sommeil si long, il s’habilla rapidement et se dirigea vers la porte de sa chambre. Verrouillée ! Sean héla une quelconque femme de chambre mais personne ne vint. Aucun téléphone non plus. Quand à la fenêtre, elle était étrangement munie de barreaux, aussi incongrues qu’inutiles à cette hauteur. A l’extérieur, exceptée sa voiture, le parking était désormais vide et un silence pesant commença à s’installer dans la bâtisse. C’est à ce moment là qu’il examina pour la première fois sa chambre : en plus de donner l’impression de sortir d’une autre époque avec ses meubles vétustes et usés par le temps, elle semblait en réalité complètement abandonnée. Il passa le doigt sur une antique commode et déplaça une épaisse couche de poussière... Le soleil commençait à décliner et Sean, fatigué d’avoir hurlé toute la journée pour qu’on vienne lui ouvrir, le corps meurtri après ses maintes tentatives pour défoncer la porte, la fenêtre et même les murs, se résigna enfin, désespéré, et complètement exténué. Il s’attendait maintenant à tout moment à ce qu’une bande de tarés viennent le détrousser puis le torturer. Il se mit alors à fouiller méticuleusement sa chambre dans l’espoir d’y dénicher un quelconque objet pouvant servir d’arme. Le placard retint son attention. Imposant, étrangement sculpté et doté d’un curieux dessin dans sa face intérieure, le meuble détonnait de la piètre décoration de la pièce par sa finesse d'exécution et son aspect ésotérique. En réalité "Dessin" n’était pas le mot approprié pour qualifier cet insolite relief taillé à même le bois. Sa forme était abstraite et n’évoquait rien de particulier à Sean qui fit parcourir sa main sur les lignes douces et sinueuses du motif. Alors que son index suivait les circonvolutions complexes d’une arabesque en creux, un clic se fit entendre et le fond du placard coulissa latéralement pour s’ouvrir sur le mur nu et à moitié démoli de la chambre. Les nombreuses briques manquantes, formant un trou de la taille d’un homme, laissait apparaître une nouvelle plaque de bois renvoyant le même motif. Bien que surpris par cette découverte, Sean y vit enfin l’espoir de s’enfuir. Cette fois il chercha directement le bouton poussoir, visiblement placé à un endroit différent. Dix bonnes minutes lui furent nécessaires pour percer l’énigme de ce second relief, puis la plaque de bois coulissa lentement pour révéler l’intérieur d’une nouvelle armoire ! En revanche, elle n’était pas fermée et donnait sur une pièce jumelle de celle dans laquelle il avait dormi. Sean traversa prudemment le passage et fut immédiatement assailli par une puissante odeur de terre. L’atmosphère, brumeuse et viciée, donnait l’impression de se retrouver dans une vieille cave. C’est en tournant la tête sur sa gauche qu’il fut saisi d’effroi devant la chose abominable qui se tenait à quelques mètres de lui. Son cœur tomba littéralement dans le creux de son estomac et un puissant frisson parcouru tout son corps. Sean était tétanisé et n’osait même plus respiré. La créature semblait tout droit sortie d’une nouvelle de Lovecraft, tel un Yog Sottoth putride et menaçant. Sa stature était monumentale et son apparence indicible. Affichant un air résolument malveillant, elle restait néanmoins immobile, semblant attendre sournoisement qu’il se retourne pour mieux le plaquer. Il risqua quelques pas en arrière mais la bête ne broncha pas. Puis, dans un accès de panique, détala comme un lapin en direction du passage ; c’est au moment d’entrer dans le premier placard que son front percuta violemment le linteau de bois... Sean ouvrit les yeux. Son corps était endolori et sa tête lui faisait terriblement mal. Du sang séché maculait son front. Il n’osait pas bougé et ignorait combien de temps il était resté inconscient. Le crépuscule tombait, ou peut-être était-ce déjà le matin. Pas un bruit. Il se redressa prudemment et pivota en direction de la chose. Disparue ! Sean fouilla la pièce des yeux à travers l’épaisse pénombre mais le monstre semblait s'être volatilisé... ou n’avait jamais existé ! La faim qui tenaillait son corps, l’extrême fatigue et la confusion totale quand aux raisons de sa séquestration avaient sans doute eu raison de ses sens l’espace d’un instant. Il se dirigea vers la porte de la chambre pour enfin quitter ce maudit hôtel. Fermée également ! Pas vraiment surpris, Sean examina la pièce : toujours le même intérieur, décrépit et poussiéreux, quelques tableaux pittoresques, et un état d’abandon apparent. Il risqua un regard dans la salle de bain plongée dans le noir puis activa l’interrupteur. Le néon frétilla et lui révéla des murs maculés de graisse et de sang. Un véritable abattoir !! Les toilettes et lavabos étaient salement souillés et dégageaient des relents fétides proprement insupportables. Presque en apnée, Sean passa le bras sur le miroir pour en ôter l’épaisse couche de crasse. La créature le contemplait de ses yeux malfaisants, un terrible rictus laissant apparaître des crocs salivant. Surpris, Sean fit volte-face pour voir l’infâme démon fondre sur lui... Il s’éveilla doucement, son corps à moitié engagé dans le passage. Son front l’élançait terriblement mais au moins il était en un seul morceau. Un rêve, ce n’était qu’un rêve... Mais alors ? Il tourna la tête et son regard tomba sur la créature. Celle-ci n’avait pas bougé, imperturbable, jouant son rôle de sentinelle... ou d’épouvantail ?! Sean s’en approcha lentement sans qu’elle n’esquisse le moindre geste. A moins d’un mètre d’elle, la honte submergea le jeune homme. La créature n’était qu’un leurre. Il l’examina, en fit le tour, la toucha et fut rassuré de constater qu’elle était sans vie ; sans doute l’œuvre d’un farceur... ou d’un talentueux taxidermiste ! Sean chassa cette terrible pensée de sa tête. Le jeune homme se dirigea vers la porte. Fermée ! Il poussa un soupir puis activa l’interrupteur de la salle de bain. Comme dans son cauchemar, le néon frétilla avant de révéler des murs... immaculés ! Sean fit quelques pas dans la pièce et se posta devant le miroir. Le cœur palpitant, il approcha précautionneusement son bras de la glace pour en dégager l’épaisse couche de poussière. Pas de créature, juste lui, les cheveux ébouriffés, les yeux hagards, du sang séché sur le visage, mais la tête en bas !! Sean eut un mouvement de recul, gesticula quelques instants devant son reflet inversé mais le miroir lui renvoyait invariablement son image à l'envers. Soudain, des bruissements accompagnés de borborygmes inquiétants se firent entendre en provenance du couloir. Quelqu’un murmurait péniblement quelque chose en tentant d’ouvrir la porte de la chambre voisine ; sa chambre ! - ... e... ai... t... ger..., e... ai... t... ger... Le timbre rauque et hostile inquiéta Sean, qui sans s’en rendre compte reculait déjà vers la baignoire ; il finit par basculer à la renverse et s’écroula plusieurs mètres plus bas. Sa chute, beaucoup trop longue, avait heureusement été amortie par de la terre. L’obscurité était presque totale et Sean ne distinguait rien excepté le halo produit par un faible rayon de lumière tombant verticalement sur lui. Il leva les yeux et aperçu un rectangle lumineux à 5 ou 6 mètres plus haut s’ouvrant sur la salle de bain. Aussi fou que cela puisse paraitre, il était vraisemblablement passé à travers la baignoire pour atterrir dans une sorte de souterrain. La folie semblait l'avoir gagné. Sean tendit l’oreille, les chuintements se rapprochaient au dessus de lui toujours accompagnés par ces mots incompréhensibles et ce râle infernal. Une silhouette impossible ne tarda pas à venir se placer dans son champs de vision ; dans une attitude vaguement humaine elle lui tendit la main. Un terrible frisson parcouru la nuque de Sean qui fut violemment tiré en arrière, à l’abri du rayon de lumière. Une femme en haillon le fixait et lui intima de se taire. Affolée et le regard dément, elle lui chuchota : - Ton rêve... que t’a t’ il montré ? == Fiche technique == * Réalisation : [[met le nom du réa dans ces crochets]] * Scénario : [[Daigoro]] * Producteur: - * Musique : - * Société de production : [[Ashprod]], [[Gérardmerveille]] * Genre : Fantastique * Durée : - * Dates de sortie : 19 août 20?? == Distribution == * [[Lee Khan]] : Goran * [[Adrian Hemmings]] : Tarkël * [[Kim Ono]] : Oxan * [[Jessica de la Boulaye]] : Jill * [[Suh Khu-be]] : L’Oracle

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