Voir le texte source

De WikiCinéjeu.

== Synopsis == ''"Le big bang est un phénomène multiple, chacun se produisant à un moment donné dans un espace donné ; certains sont achevés, d’autres sont encore à venir..."'' Ernest Duvivier, Modèles cosmologiques. Goran descendit de la passerelle de son astronef et enclencha son détecteur de présences. Nulles traces du mongre. Pourtant, les différents capteurs sensitifs du petit boîtier indiquaient que le module de Tarkël s’était posé dans la parcelle avoisinante. Mais l’intelligence artificielle de son transpack personnel ne décelait rien d’autres qu’une forme de vie primitive animale. Les communications, rendues difficiles en raison des propriétés uniques et singulières de l'astre, empêchaient cependant les dernières mises à jour concernant son écosystème. Le chasseur de primes fit quelques pas sur la surface dure et parsemée de trous et cratères de Delphia, qui comme les onze autres planètes endogènes localisées jusqu’à présent par l’Alliance Humaine, à la solde de laquelle Goran traquait de dangereux criminels, était minuscule et ne présentait en apparence qu’un monde austère et sans vie. A l’instar de ses consoeurs, son activité était en réalité interne : un réseau complexe et monumental de galeries courait sous la surface désertique de l’astre, dont certaines allaient dit-on jusqu’au noyau.<br > Sur la majorité des planètes endogènes, l’atmosphère étant encore viable mais le noyau inactif depuis des milliards d’années, un froid extrême et hostile empêchait toute vie d’y éclore. Seules quelques stations d’études scientifiques s’affairaient à cartographier l’architecture souterraine de ces singularités cosmiques. En revanche, sur Delphia, Goran avait immédiatement senti une chaleur accueillante bien qu’étrange, mais néanmoins propice à l’épanouissement de sa nature métamorphique. C’est à proximité du module spatial encore chaud du mongre que le chasseur de primes subit l’attaque d’un couple d’arthropodes géants faisant trois fois sa taille. Les armes énergétiques paraissant inefficaces contre la carapace écailleuse de ces insectes titanesques, Goran entreprit de muter. L’avatar devait être sélectionné avec soin, car en cas d’erreur, une nouvelle mutation, aussi fulgurante soit-elle, pouvait lui être fatale tant celle-ci requérait un maximum d’énergie vitale. Ce dernier choisit donc le scorpiax des mers d’Anthar. Un choix qui s’avéra payant puisque les puissantes pinces de l’avatar broyaient déjà le solide exosquelette du moins gros des arthropodes au niveau de l’abdomen.<br > Alors que le second se ruait déjà sur lui, une lance sure et précise lui traversa la gueule pour le transpercer sur toute sa longueur. Goran attendit quelques instants avant de reprendre sa forme initiale. Une magnifique jeune femme, fière et droite, se tenait devant lui. Oxan était une argonienne de classe guerrière. Faiblement vêtue, la peau sombre et tannée par les puissants rayons du soleil delphien, la jeune femme possédait un regard bienveillant contrastant avec sa large panoplie d’armes. Sa spécialité était la chasse aux Trills, dont Goran venait de faire l’expérience. Son peuple menait une vie monastique sous l’écorce delphienne, ainsi protégé du rayonnement solaire et des arthropodes géants. Les labyrinthes internes fournissaient sécurité, habitat et chaleur, mais servaient également à piéger les indésirables. Dans les profondeurs de Delphia, la chaleur s’avéra pratiquement insupportable et la forte gravité, assommante. La jeune argonienne informa Goran qu’à l’exception d’une récente équipe scientifique humaine venue étudier le temple à proximité du noyau, nulles autres espèces n’avaient été décelées, et surtout pas un mongre.<br > La descente fut longue et s’effectua par un puits muni d’un ingénieux système de poulies bâti par les argonniens. Les milliers de galeries étaient éclairées par des flammes éternelles alors qu’un système très élaboré de conduits servait à l’aération. Aux abords du temple, c’était un véritable carnage. Des dizaines de cadavres parsemaient le sol, la gorge lacérée. Oxan et Goran s’approchèrent d’un corps salement amoché mais encore en vie ; une jeune humaine, blafarde et choquée, rescapée de l’équipe de recherche terrienne. Visiblement, Tarkël savait parfaitement ce qu’il cherchait au sein de cette planète endogène, et l’équipe de Jill en avait fait les frais. Aux dires de la jeune chercheuse, un mystérieux artefact renfermant les secrets de l’univers sous forme d’une énergie dense et chaude serait convoité depuis des siècles par différentes nations galactiques. Selon les derniers éléments recueillis par Jill et son équipe, Delphia en serait très probablement le réceptacle ancestral.<br > Pour le métamorphe, les innombrables légendes évoquant un tel objet sont légions, et nombreuses sont les puissances militaires, y compris l’Alliance Humaine, à s’y intéresser, l’artefact ayant selon la plupart des mythes cosmogoniques la capacité d’annihiler toute une portion de l’univers, au bas mot, agissant ainsi comme une purge cosmique. Mais Goran n’avait que faire de ces tergiversations ethno-historiques ; sa seule ambition était de coincer le mongre et d’empocher la prime ! Pour Oxan au contraire, le portail divin devant lequel se recueillaient quotidiennement les prêtresses argoniennes de son peuple, gardait à n’en point douter un occulte objet façonné par les dieux et qu’elle se devait de protéger à tout pris, fut-ce t-il au péril de sa vie. De toute façon, l’ouverture du portail obéissait à la volonté de l’oracle dephien et celui-ci avait ses propres mécanismes de défense. == Fiche technique == * Réalisation : [[met le nom du réa dans ces crochets]] * Scénario : [[Daigoro]] * Producteur: - * Musique : - * Société de production : [[Ashprod]], [[Gérardmerveille]] * Genre : Fantastique * Durée : - * Dates de sortie : 19 août 20?? == Distribution == * [[Lee Khan]] : Goran * [[Adrian Hemmings]] : Tarkël * [[Kim Ono]] : Oxan * [[Jessica de la Boulaye]] : Jill * [[Suh Khu-be]] : L’Oracle

Revenir à la page Inferno.