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|label11 = Premier rôle masculin
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|label21 = Budget technique
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'''Vendetta: Bloody Hearth''' est un film d'action dramatique produit par [[Hendrickx Pictures]]. C'est septièmevoletde la saga [[Tyler Rache's Vendetta]] de Gerardmerveille, produite par les frères Hendrickx. 
Porusuivant dans l'approfondissement des personnages et soucieux de donner un relief unique au film, le scénariste (et co-producteur) Florent Hendrickx a offert à la franchise ce qui reste à ce jour son élément le plus accompli.

== Scénario ==

Ma vie une quête. Une quête incessante du bien et du mal, et totalement dépourvue de sens. Il y a 2 ans, ma vie basculait, à jamais. J’avais rencontré un ange, mon ange. Envoyé par le Tout-Puissant pour me sauver de l’existence de mercenaire cupide et sans relief que je vivais chaque jour au sein des Services Secrets. Tout autour de moi commençait à avoir un sens, jusqu’à ma propre présence sur cette Terre. Le sens de ma vie était de protéger mon pays et ses citoyens. Accomplir mon devoir et veiller sur mon ange. Jusqu’à ce que quelqu’un décide de la tuer froidement, sans scrupule ni remord, sans aucun sentiment. Exactement ce que je faisais avant pour assouvir mon avidité d’argent. Mais cette fois-là, c’est aussi moi qu’on avait touché, en plein cœur. Ma vie prit alors un tout autre sens, celui de la vengeance. Je l’avais juré sur sa tombe, et jamais je ne serais en paix avant de l’avoir accomplie. Ce fût chose facile, ce fût même jouissif, bien que je n’ai jamais pu m’en libérer et j’ai sans cesse cherché motifs de vengeance dans ce que je faisais. Mais c’était fait, mission accomplie. Du moins c’est ce que je pensais, jusqu’au jour où le chef d’une organisation criminelle tentaculaire me convainque du contraire, que j’avais abattu la mauvaise personne ou en tout cas, pas la bonne. Depuis ce jour, ça doit faire une semaine, j’ai tout mis en œuvre pour retrouver ce chef, Red Stewart, et lui faire cracher le morceau coûte que coûte. Mais tout cela en vain. Il n’a pas parlé, c’est la première fois que ça m’arrivait. Noir de colère, je l’ai arrêté, trahissant ma parole de le laisser en liberté. En sortant, mon chef m’a félicité et me montra un nouveau message. Il y avait là toutes les réponses que j’attendais : le pourquoi, que je connaissais déjà vaguement, mais surtout le qui. Là, j’ai remarqué que je n’avais jamais ciblé la bonne personne. Ce n’était ni Volducci, le père de l’ange, ni Stewart. Ca ressemblait à un conseillé, un intermédiaire. Le fautif était l’expéditeur du message. Il ne me restait plus qu’à lui mettre un nom. Ma vengeance accomplie, mon rêve passait devant mes yeux et je pouvais l’effleurer du bout des doigts. J’étais plus proche que jamais, et je ne lâcherais rien !   

Tyler Rache avait reçu l’adresse de l’hôtel où séjournait le messager à qui on avait intercepté le message. Cet homme était un supposé agent de l’organisation Shadow et surveillé par les Services. Pour que Rache puisse retrouver l’expéditeur, il fallait qu’il le suive. C’est ce qu’il fit, dans les rues de Paris. Quand l’homme s’arrêta dans un bistro, Tyler le suivit jusque dans les toilettes, où il s’enferma avec son messager. Après quelques coups sans influence, il pervertit son interrogatoire et les réponses arrivèrent. Il voulait un simple nom. L’homme le lui donna, avec l’adresse. Rache le remercia et le tua, avant de prendre la direction de l’Espagne.  
L’agent secret s’infiltra dans la villa de Garry Sullivan, qui sortait en charmante compagnie.Il l’attendit tout la nuit, et finit par le surprendre le lendemain aux petites heures du matin. Sullivan semblait s’attendre à ce moment, il l’attendait depuis deux ans. Rache aussi. Il le braquait dans le dos et ne pu s’empêcher de se placer face à face, pour regarder le diable droit dans les yeux. Enfin ce moment tant attendu était arrivé. L’adrénaline se diffusa dans tout son corps et le secoua d’un frisson de jouissance. Tout était sur le point de se terminer, l’histoire de sa vie. Dans un sourire sadique et essayant de tirer du plaisir de chaque seconde, Tyler Rache pressa la détente. Le coup partit et toucha sa cible. C’était fini.  
 

Trois mois plus tard.  

Pas une journée ne s’était passée sans qu’il ne se rappelle de cette nuit folle où il avait réussi à venger la mort de la seule femme qu’il ait jamais aimé. Il se souvenait de chaque détail, de l’intense satisfaction qui en avait découlé, le sentiment du travail accompli. C’est ce qu’il avait ressenti les premiers jours, les premières semaines. Ensuite, cette joie se dissipa alors qu’il se rendait compte que le souvenir de Justine revenait sans cesse le hanter. Sa vie à ses côtés, et sa mort, restait encore gravée dans sa mémoire, dans son cœur. Et plus le temps passait, moins il semblait se satisfaire de cette intense mais courte Vendetta. C'étaient deux années de devoir, d’enquêtes et de tueries qui avaient été nécessaires à se réussite. Tant d’épreuves traversées sans dégâts en apparence, mais au combien lourdes et difficiles à supporter à l’intérieur. Tout ça pesait dans le cœur de Rache. Ce cœur qu’il n’avait plus jamais pris la peine d’écouter depuis la mort de Justine, croyant pouvoir agir selon ses promesses et sa plus profonde envie : la vengeance.  
Ainsi, il avait perdu le goût du travail, la monotonie du traintrain quotidien revenait le lasser à nouveau. Plus aucune perspective ne le prenait à cœur, plus rien en pouvait l’amuser, le distraire. Il était passif par rapport à tout ce qui se passait dans les Services, jusqu’au procès de Red Stewart et la sécurité que cela exigeait. Il avait même refusé d’y prendre part. Et le transfert du prisonnier vers le Palais de Justice s’était soldé par une évasion ! Le criminel le plus impliqué dans le monde avait filé au nez et à la barbe des Services Secrets ! Le pire, c’est que Rache n’était pas plus émoustiffié que ça par l’affaire.  

 

Face à cette totale indifférence de son agent, David Richards, son patron, décida avec l’ensemble des dirigeants des Services d’envoyer Tyler en République du Congo, dans ce qui était classé comme une mission suicide, impossible à accomplir. Rache restait leur meilleur agent, et Richards était persuadé qu’il pouvait réussir, ou au moins en sortir vivant. Cette mission lui est confiée dans le but de le re-dynamiser et de lui redonner goût à l’accomplissement de son devoir, par le risque. Rache, excédé et lassé de la paperasse des bureaux accepta la mission sans aucune hésitation et presque sans renseignements. Il prit le premier avion pour le Congo, lisant le rapport de mission en chemin.   

On lui demandait de mettre à jour et dans la mesure du possible de démanteler un réseau clandestin de trafiquants d’armes, destiné à armer les troupes rebelles du Nord Kivu, réputés sans foi ni loi, même pas pour les éventuels étrangers. De toute façon, aucun étranger ne peut être qu’un simple touriste dans une pareille région, il faudrait être fou…ou suicidaire. Quoi qu’il en soit, l’intéressement et probablement même l’engagement de Shadows dans ce commerce est une hypothèse de travail prioritaire. Les Services espèrent d’ailleurs que ce soit le cas parce qu’ils n’ont que faire d’un conflit civil entre barbares africains. Tout ce qui les intéresse, c’est Shadow et son chef, Red Stewart.  
Lorsque l’avion se posa sur la piste et que Rache débarqua, un souvenir encore plus ancien revint à lui. 1994, le génocide. Il était sous-officier chez les casques bleus à cette époque. Il se souvenait du parfum de sang et de mort qui s’élevait des rues, le rouge tapissant les murs et le soleil brûlant et aveuglant. Il semblait se retrouver devant quelque chose de similaire, tout ce qui avait fait de lui un homme froid et endurci. Si ces souvenirs douloureux pouvaient être ramenés en surface, peut-être ranimeraient-ils la flamme qui s’était éteinte en lui. Peut-être cela l’aiderait-il à oublier Justine.Ou bien cette mission, et un nouvel affrontement avec Shadow, pourrait faire resurgir le fauve vengeur encore dissimulé dans les plaies toujours ouvertes de son cœur. Des blessures profondes et vieilles, que rien ne pourrait jamais guérir. Rien, ni personne. Seul un masque pouvait les empêcher d’être douloureuses, le masque de la vengeance, le masque de l’agent secret prêt à tout pour son devoir.  
Un convoi de véhicules militaires approcha dans un vrombissement assourdissant. Des tirs de fusil et de canons s’élevaient. Les populations se mirent à paniquer et à courir en tous sens, les coups feux les atteignirent et le sang coula de plus belle. Cette fois-ci, il y était vraiment revenu, en enfer !    

== Réception ==

Note globale: 4,5 étoiles

Critiques:

*L'affiche est belle, le casting tape, le script aussi : blockbuster de la semaine. Les agents secrets auront décidément eu la côte en 2013. (MMP ) 

*Toujours ces couleurs criardes que tu adores, et que je déteste, sur tes affiches :) Mais celle-ci reste bien fichue, et illustre bien cette nouvelle (dernière ?) aventure de ce personnage plus proche de Jack Bauer que de James Bond. Espérons pour Jonathan Gorman qu'il parvienne à trouver d'autres rôles tout de même, et que celui-là ne lui colle pas trop à la peau. (Morcar Prod )

*On avoue qu'on a pas suivi tout les épisodes de "Vendetta". En regardant le genre - action -, on se dit : "Ah ! Mazette ! Encore un film où notre cerveaux va être au vestiaire ! En espérant qu'on ne s'endorme pas !". Mais on avait oublié un détail : le producteur de Vendetta est Hendrickx Pictures. Et là, forcément l'action a une toute autre gueule. Un prologue joliment ciselé au point qu'on est retourné le voir avec notre cerveau - qui n'a pas sa place au vestiaire ! - ; noir, sombre, où la qûête est parfaitement tracée en filigramme. puis nous voilà jettée dans l'action : une histoire qui s'attache a faire des allers / retours, qui prend à bras le corps une description de la psychologie de Tyler Rache. au delà de l'histoire, c'est son univers qui fascine. pas les mitraillettes visibles sur l'écran mais le fracas du bruit ! Avec ce "Vendetta", Hendrickx confirme ses talents de narrateurs. (Production Riri3 et Neveu Associé (PRNA) ) 

*Un bon film d'action comme je les aimes! Je ne sais pas combien il y a de films dans la saga "Vendetta" mais celui-ci est réussit! Y'a de l'action, des cascades et des fusillades alors... Le casting est bien, seul l'affiche me plait moins... Mais qu'importe, c'est le film qui m'interesse! (Gérard Cousin Prod )