Merde

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'''Merde''' est une série télévisée de ?? épisodes de 3 minutes environ, créée par [[Lech Tsariov]], produite par [[Lech Tsariov]] et diffusée sur [[FireTV]].

== Distribution ==

* ''[[Edith Meyer]]'' : Le pur canon

* ''[[Paul Colemarsh]]'' : Steve

* ''[[Martin Colemarsh]]'' : Le vieux monsieur

* ''[[Joe Fenty]]'' : le père d'Elle

* ''[[Nancy Gordons]]'' : la mère d'Elle

* ''[[Matthew Daniels]]'' : Le vigile

== Épisodes ==

=== Merde, je suis en retard… (9 janvier 2027)===

"Je me retourne pour regarder le réveil, il est 7h30. En fait, il est 7h22. J'avance mon réveil de 8 minutes pour tous les matins me dire que je suis large. Je me retourne, je ferme un œil, puis les deux. Je m'imagine tout ce que je pourrais faire en 8 minutes comme regarder 2 clips, manger 2 tartines de plus, passer 2 fois plus de temps dans la salle de bains, choisir de vrais vêtements… Faire pleins de choses! Je rouvre les yeux, je me retourne, je regarde le réveil, il est 8h30, je commence à 8h30, mon travail est à 8 minutes, je ne suis ni habillé, ni lavé. Merde, je suis en retard!"

=== Merde, j'ai raté mon bus… (12 janvier 2027)===

"Il est 8h30, je ne suis ni habillé, ni lavé et j'ai oublié qu'aujourd'hui, je dois aller de l'autre côté de la ville. Le prochain bus est dans 4 minutes. Sachant qu'il me faut 1 minute 30 pour me préparer, 1 minute pour descendre de chez moi et arriver sur le trottoir et 1 minute pour aller à l'arrêt de bus, je me dis que c'est faisable. Je me dépêche, enfile un pantalon, une chemise. Je prends les clés, ferme la porte, descend les escaliers 4 à 4 et arrive sur le trottoir. J'active le pas pour rejoindre l'arrêt. J'arrive devant et m'aperçois qu'en calculant, j'ai perdu 1 minute… Merde, j'ai raté mon bus!"

 

=== Merde, j'ai plus de batterie… (16 janvier 2027)===

 

"Mon bus venait de passer, il est 8h35. Je décide de commencer à y aller à pied. Je marche aussi vite que je peux, sachant que j'en ai pour 2h18 selon mon GPS. Ok, il doit déconner. Je décide de me rendre à la gare le plus rapidement possible pour y prendre un taxi. J'en vois un, grille la politesse à une mamie qui râle mais je m'en fous, elle a le temps! Je lui indique l'adresse, lui demande d'accélérer comme dans les jeux de course poursuite. On part. Je tente d'appeler mon travail pour leur dire que je serais un peu en retard (le chauffeur de taxi rigole. Je le regarde méchamment, il arrête), mon téléphone est éteint. Merde, j'ai plus de batterie!"

 

 

"Je suis dans le taxi. Le chauffeur fait tout ce qu'il peut pour que je ne sois pas plus en retard que ce que je suis actuellement. Il emprunte des rues dont je ne connaissais pas l'existence, on y est presque. Malgré ses efforts, le stress monte en moi. Je regarde ma montre, il est 8h49. Je tape des doigts, je tape des pieds, je tape des bambous… ah non, ça, c'est la radio. Soudainement, le chauffeur s'arrête. Je le regarde, il me regarde, je regarde devant, je le regarde, il me regarde en haussant les épaules, je regarde ma montre, il est 8h51. Je me suis juré d'être au bureau à 9 heures, je regarde devant… Merde, je suis dans un bouchon..."

 

 

"Il est 9h02. Je suis enfin devant le bureau. Je paye le taxi. Il me regarde, je lui donne un pourboire alors que je déteste ça. Je monte les marches 5 à 5. J'ouvre la porte et je vois tous mes collègues me regardant, les mines basses. Il y a elle, un pur canon, qui me fait un signe discret (genre la pancarte de 10 mètres sur 10 mètres avec marquer dessus en lumière clignotante "tu es mort"). Il y a lui, je ne l'aime pas et lui non plus puisqu'il a un sourire en coin qui dit un truc genre "toi, tu vas te faire défoncer le bip". Les autres n'osent rien dire. Soudain, j'entends mon nom au loin. Merde, ça sent mauvais..."

 

 

"Je m'approche du bureau où j'ai entendu mon nom dans l'épisode précédent. Soudain, j'imagine des trucs de ouf. J'imagine que je suis viré comme une vieille merde, que je n'aurais pas le droit au chômage, que je serai obligé de quitter mon appartement, obliger de retourner chez mes parents que je n'aime pas, manger des moules-frites chaque vendredi soir, supporter les plaintes de Mamie Jeanette tous les dimanches, réduire ma vie sexuelle à des parties solitaires devant des films mal faits mais qui me donnerait quand même satisfaction et être obliger de dormir de bonne heure pour ne pas supporter un éternel épisode de "La vie de Bella" qui a été vu 372 fois à la télé. J'entre dans le bureau. Je vois mon patron, le visage fermé. Merde, je suis dans la merde..."

 

 

 

 

"Je retourne à mon bureau. En face de moi, il y a cette fille, le pur canon. Et là, vous avez le choix: soit vous vous mettez à fond dans votre travail parce que vous savez que vous n'avez plus le droit à l'erreur et que si vous ne voulez pas finir comme expliqué 2 épisodes auparavant, soit parler avec elle, tenter de faire connaissance plus en profondeur, essayer de vous trouver des points communs et par conséquent l'inviter à boire un café, perdre du temps et au final, avoir un semblant de vie sociale. Et c'est elle qui fait le premier pas et m'invite à boire un café. Dans ma tête, l'explication reprend avec le schéma... Merde, j'ai raté un rencard..."

 

=== Merde, c'est périmé… (6 février 2027)===

 

"C'est l'heure du déjeuner. Je décide d'aller dans la supérette à côté. Comme 88% des personnes qui sont devant le rayon des produits à consommation directe. On ne sait pas quoi prendre face aux 20 sortes de sandwichs au pain nature, pain complet, pain suédois, pain sans croute, pain complet sans croute, pain viennois mais aussi les salades. Une femme approche, elle regarde, elle prend un sandwich, le repose et en prend un autre, le repose. Je la regarde, elle me regarde, je lui souris, elle prend un sandwich et s'en va. Je suis toujours devant le rayon à choisir et ça fait 10 minutes. J'en prends un au hasard, la paye, jette le ticket et pars le manger au bureau. Je regarde la date. Merde, c'est périmé…"

 

 

 

 

"Il est 19h30, je quitte enfin mon bureau. Je prends mon bus, que je ne rate pas parce qu'il arrive toujours avec 2 minutes de retard. Seul hic: il est bondé comme chaque soir. Pendant les quelques dizaines de minutes qui vous séparent de votre terminus, il se passe beaucoup de choses. Vous avez toujours une femme avec une poussette avec un gamin qui braille sans savoir pourquoi, comme s'il se disait "tiens, je pleurerai bien pour rien!"; vous avez toujours une mamie debout qui vous fait des yeux de malheureuse parce que vous avez une place alors qu'il y a 54 autres places; vous avez aussi la femme qui vous tripote les fesses et en général, c'est une femme anormalement pas belle (un thon quoi); vous avez aussi le chauffeur qui une fois sur une met un violent coup de frein pour vous faire tomber ou alors qui vous demande de vous serrer encore plus alors que vous êtes compressé comme une sardine en boîte. Et ce supplice dure généralement plus longtemps que le temps initialement prévu... Merde, le bus était blindé..."

 

 

"Après avoir subi l'enfer du bus, j'arrive enfin chez moi, enfin chez nous car, comme tout jeune qui débute dans la vie active (même si cela fait quelques année que j'y suis), la colocation est le bon partie... enfin quand on a le bon coloc. Le mien est assez particulier. Comme tout coloc qui se respecte, il n'aime pas la vaisselle, le ménage, préféré passer son temps à jouer à des jeux dont le fonctionnement dépasse tout ce que l'homme peut savoir faire, il a des relations assez régulièrement, ce qui fait que l'on est souvent 3 a la maison et non pas deux. Mais finalement j'aime bien car si je vais mal je peux lui parler, si j'ai un souci il m'écoute, si je suis amoureux il m'aide ou alors c'est plutôt le contraire... Mais bon, il faut aussi avouer que mon coloc est plutôt bonne! Merde, mon coloc est une femme..."

 

 

=== Merde, j'ai fait une connerie... (23 février 2027)===

"Je me réveille la tête dans le pâte, il est 5h du matin et je sens quelque chose à côté de moi. Bizarrement, je relève le drap et je remarque que je suis nu et que la personne à côté aussi. Je panique. J'essaye de me souvenir du déroulement de la soirée. Le vin, les verres, les discussions, le rapprochement, le baiser, le lit, le sexe, les gémissements, les cris, la jouissance... Je me retourne et regarde la personne à côté de moi et je me suis dit "merde, j'ai fait une connerie"..."