La Reine Des Neiges

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[http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=15722 La Reine Des Neiges] est le quatrième film produit par [[CDQ Films]]. La sortie du film est fixée au 24 janvier 2020 à [[GérardMerveille]] et participe au Concours "Froid".
[http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=15722 La Reine Des Neiges] est le quatrième film produit par [[CDQ Films]]. La sortie du film est fixée au 24 janvier 2020 à [[GérardMerveille]] et participe au Concours "Froid".
==Synopsis==
==Synopsis==
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Il était une fois un petit garçon appelé Kay et une petite fille appelée Gerda. Ils étaient voisins et amis. Mais avant d’écouter leur histoire, vous devez savoir qu’un mauvais diable avait fabriqué un miroir magique. Ce miroir montrait les choses en les déformant : ce qui était beau devenait laid, et ce qui était laid devenait beau. Un jour, ce diable décida de voler jusqu’au ciel avec son miroir et de faire des farces au bon dieu et à ses anges. Mais en montant au ciel, le miroir lui échappa et se brisa en mille morceaux qui se répandirent un peu partout sur la terre. Depuis ce jour-là, tous ceux qui avaient reçu un éclat du miroir du diable dans l’œil voyaient les choses déformées. Quant à ceux dont le cœur avait été atteint, ils étaient devenus méchants et froids. 
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voir [http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=15722 La Reine Des Neiges]
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Justement, le jeune garçon dont nous allons vous conter l’histoire est de ceux-là. Kay a reçu un éclat du miroir du diable dans l’œil, et un autre dans le cœur. Depuis, il fait des farces méchantes à tout le monde et taquine même la petite Gerda. Il ne sait plus s’amuser, son cœur est froid comme un glaçon. Kay veut des jeux sérieux. Un jour, il montre à Gerda un flocon de neige sous une loupe. « Regarde comme c’est instructif », lui dit-il, « vois-tu tous ces cristaux ? ». Mais Gerda ne s’intéresse pas aux cristaux, elle a envie de faire un bonhomme de neige. Méprisant ces jeux d’enfant, Kay la quitte et part en luge dans la neige. Les jeunes garçons audacieux ont l’habitude d’accrocher leur luge à l’arrière des charrettes pour se faire tirer dans la campagne. Aussi, lorsque Kay voit arriver un traineau magnifique, tiré par des chevaux blancs, il n’hésite et y accroche sa luge. Or, dans ce traineau est assise une belle dame emmitouflée dans un grand manteau blanc. Le traineau entraîne la luge à toute vitesse dans la neige. Kay s’amuse, mais la neige devient de plus en plus épaisse. Il crie : « Arrêtez ! Arrêtez ! », mais sa voix se perd dans le vent glacé. Finalement, les chevaux s’arrêtent. La dame se tourne lentement vers Kay. Elle est grande, mince, éblouissante et blancheur. Kay remarque que son manteau n’est pas de la fourrure blanche, mais de la neige, et il comprend qu’il se trouve devant… La Reine des Neiges ! « Monte dans mon traineau », dit-elle, « et viens te réchauffer sous mon manteau ». Elle embrasse Kay sur le front. C’est un baiser glacial mais très doux, et Kay oublie Gerda, sa maison et le reste du monde. Ils parcourent ensemble des déserts de neige. Kay est ravi, La Reine des Neiges l’a envoûté. 
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Gerda pleure longtemps la perte de son ami. Quand le printemps arrive, elle met ses souliers rouges et va à la rivière pour lui demander si elle a vu passer Kay. « Tiens, Rivière, je te donne mes souliers rouges, ils sont tout neufs », dit-elle en les jetant à l’eau. « Dis-mois où est mon ami Kay ». Mais les souliers reviennent vers elle. Gerda décide alors d’aller voir elle-même sur la rivière. Elle monte dans une barque et rejette ses petits souliers rouges à l’eau. La barque file sur la rivière à toute allure et Gerda prend peur. En l’entendant crier, une vieille femme arrive en courant et attache la barque à un piquet. C’est une magicienne. « Pauvre petite fille », dit-elle, « si loin de sa maison et sans souliers ! Que t’est-il donc arrivé ? Viens chez moi, tu vas tout me raconter. » Gerda raconte son histoire et la femme peigne les longs cheveux de la petite fille. « Tu es jolie et je te garde », dit la magicienne. Dès cet instant, Gerda oublie Kay, sa maison et le reste du monde. La magicienne est rusée et sait beaucoup de choses. Elle se dit que si Gerda voit les roses du jardin, elle repensera à son jardin. Alors, d’un coup de baguette magique, elle fait disparaître toutes les roses. Les jours passent et Gerda ne se souvient de rien. 
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Mais un matin, un oiseau passe, une rose au bec. Gerda voit la rose et, subitement, la, la mémoire lui revient. Elle s’enfuit du jardin et demande en pleurant aux animaux de l’aider à retrouver son ami Kay. « Crôa, crôa », fait un grand corbeau noir. « Je crois connaître le garçon que tu cherches. Mais c’est un prince maintenant, il vit dans un palais avec une princesse ». Le corbeau raconte à Gerda que ce garçon a conquis la princesse par son intelligence et son audace. « Oh oui », dit Gerda, « c’est sûrement mon Kay, je suis certaine que c’est lui ! » « Crôa, tu crois ? », répond le corbeau. « Alors écoute-moi : ma fiancée, la corneille, vit au palais…, je crois qu’elle pourrait t’aider. Viens, nous allons aller la consulter. » Le corbeau conduit Gerda auprès de la corneille, qui entraîne Gerda par de sombres escaliers jusque dans une salle magnifique aux vitraux de toutes les couleurs. Dans cette salle se trouve deux lits en forme de lys, la princesse dort dans un lys, le prince dans l’autre. Gerda tire doucement sur la couverture du lit du prince et, en voyant des cheveux bruns, elle s’écrie : « C’est lui ! C’est mon ami Kay ! » Le prince s’éveille, se redresse, mais…, mais…, ce n’est pas Kay ! Gerda fond en larmes. La princesse s’éveille à son tour et demande d’un ton sec à Gerda ce qu’elle fait dans leur chambre à coucher. En écoutant sa triste histoire, le prince et la princesse, émus, décident de lui donner une paire de bottes, une robe, un manteau et un carrosse pour continuer son voyage et retrouver son ami. Le lendemain matin, habillée de soie comme une princesse, Gerda monte dans un carrosse d’or et les chevaux partent au grand galop. Le corbeau et la corneille accompagnent le carrosse jusqu’au premier tournant, puis s’en retournent à leurs affaires. Chargé de fruits et de chocolats offerts par la princesse, le carrosse d’or file comme le vent. 
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« C’est de l’or ! De l’or ! », crient les bandits de la forêt en le voyant passer. « Vite, barrons-lui la route, nous allons l’attaquer ! ». Ils font tomber un arbre au détour d’un tournant. Dans son carrosse immobilisé, Gerda se met à trembler. « Hé-hé ! Elle est bien rose et bien dodus, cette jeune fille ! », s’exclame une vieille femme de la bande. « Nous allons nous régaler ce soir au dîner ! », et elle s’approche avec un couteau pointu pour tuer Gerda. Mais soudain, la voleuse se met à hurler :« Aïe ! Ouïe ! ». C’est sa petite fille qui vient de la pincer et de la mordre. « Laisse-la ! », crie-t-elle à sa mère en tapant du pied. « Ne la tue pas, elle sera mon amie ». Elle insiste tant que sa mère accepte, mais prend à Gerda ses bottes fourrées et son manchon de fourrure. « N’aie pas peur », dit la petite voleuse, « je les empêcherai de te tuer ». Arrivées au repaire des bandits, la petite voleuse emmène Gerda dans sa chambre. C’est un pigeonnier ! « Tous ces pigeons sont à moi », déclare fièrement la petite voleuse. « Viens, maintenant je vais te montrer mon renne. Je le laisse attaché et, chaque soir, je lui chatouille la gorge de la pointe de mon canif pour qu’il sache bien que c’est moi qui commande ici ! ». Sur ce, elle se tourne vers Gerda et lui dit : « Raconte-moi ton histoire. » 
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Des larmes dans les yeux, Gerda raconte son histoire à la petite voleuse qui s’endort. Gerda entend un roucoulement. « Rrrrou ! Nous avons vu Kay ! », chuchote un pigeon. « Où est-il ? Le savez-vous ? », demande Gerda. « Nous l’avons vu passer dans le carrosse de la Reine des Neiges… Elle allait sans doute à son palais d’été, en Laponie ». Le lendemain, Gerda répète le récit du pigeon à la petite voleuse. « Connais-tu la Laponie ? », demande-t-elle à son renne. « Bien sûr ! », répond le renne. « Alors tu vas y emmener Gerda », dit la petite voleuse. Le renne est tout heureux d’être enfin détaché. La petite voleuse rend à Gerda ses bottes fourrées et son manchon, puis la guide silencieusement hors de la maison. 
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Après avoir trotté et galopé longtemps, le renne et Gerda arrivent devant une chaumière où ils demandent asile pour la nuit. « Mais petite fille », dit la maîtresse de maison, « tu n’es pas au bout de tes peines, il te reste un long chemin à parcourir. Le Palais de la Reine des Neiges et en Finlande, c’est loin, très loin d’ici ! Je vais écrire une lettre sur une écorce de bouleau, parce que je n’ai pas de papier. Tu l’apporteras à une de mes amies, en Finlande, elle sait beaucoup de choses et pourra peut-être t’aider ». Le lendemain de grand matin, Gerda et le renne reprennent la route. Ils trottent et galopent pendant des jours et des jours, jusqu’à la maison couverte de neige de la Finlandaise. La cheminée fume et, à l’intérieur de la maison il fait étouffant. Après avoir lu la lettre de son amie, écrite sur l’écorce de bouleau, la Finlandaise jette l’écorce au feu, puis déroule un très vieux parchemin couvert d’étranges caractères. « Toi qui sais tant de choses », lui dit le renne flatteusement, « s’il te plaît, aide Gerda à sauver Kay ! ». La Finlandaise prend alors le renne à part et lui dit : « Le petit Kay vit au palais de la Reine des Neiges. Il s’y plaît, mais uniquement parce qu’un éclat du miroir du diable est entré dans son cœur et un autre dans son œil. Il ne quittera jamais la reine, sauf si on réussit à lui retirer les éclats ». « Mais comment faire ? », demande le renne qui ne comprend rien à toute cette histoire. La Finlandaise soupire : « Gerda a bon cœur, c’est sa meilleure arme. Elle doit entrer seule dans le palais de la Reine des Neiges. Conduis-là jusqu’à l’entrée des jardins du palais ». 
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Gerda repart donc sur le dos du renne qui la conduit à l’entrée des jardins du palais. Maintenant qu’elle est seule, Gerda commence à avoir peur. Devant le palais, elle est brusquement arrêtée par un mur de flocons de neige menaçants. Ce sont les gardes de la reine. Le mur se resserre autour d’elle, comme un étau. Gerda se débat, crie et appelle les anges à son secours. Il en arrive une armée qui fait un trou dans le mur de neige. Ouf ! Gerda peut enfin entrer dans le palais. Kay est là, assis au milieu d’un lac gelé. La reine lui a dit que s’il réussissait à écrire le mot éternité avec des glaçons, il serait libre. Mais il essaie depuis longtemps sans succès. Le cœur de Gerda bat à se rompre. Elle court sur le lac gelé et serre Kay dans ses bras en pleurant. Ses larmes tombent sur la poitrine de Kay et touchent son cœur glacé… Aussitôt, la glace qui l’emprisonnait commence à fondre, emportant l’éclat du miroir du diable qui y était planté. Kay se retourne alors vers Gerda et reconnaît son amie. Les voilà maintenant qui pleurent tous les deux tant ils sont heureux de se retrouver. Et, miracle, les larmes de Kay emportent avec elles l’éclat de miroir qu’il avait dans l’œil. « Oh ! Gerda, où étais-tu ? Comme il faisait froid ici sans toi ! » Leur bonheur est si grand que les flocons de neige dansent de joie, et quand ils se déposent sur le lac gelé, ils forment le mot éternité.
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==Fiche Technique==
==Fiche Technique==
*'''Réalisation''' : [[Sylvester Feild]]
*'''Réalisation''' : [[Sylvester Feild]]

Version du 1 mai 2011 à 13:44