Karma

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== Synopsis ==
== Synopsis ==
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"...on a besoin de renforts ici.........j'ai plusieurs hommes à terre........c'est la panique, ils sont des milliers....aarrrghhh......"
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La plage est magnifique, flamboyante, dans ce majestueux crépuscule rosé ; l’air est doux et le son des vagues agréable. Un amour fou étreint son cœur, une nostalgie apaisante. Il se sent bien, serein, heureux pour l’éternité...
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Habituellement sans histoires, la petite bourgade d'Ashtown est désormais en proie au délire. Tout a commencé quelques jours plus tôt lorsque la traque de "Psycho Joe" s'est terminée dans l'usine de farine alimentaire du comté. Recherché pour 17 meurtres commis lors de messes noires et autres rituels sataniques, le célèbre criminel s'est retrouvé pris au piège grâce aux efforts des autorités locales, parmi lesquelles le shérif Billy Bob Campbell et son adjoint Steeve Pecoltrane. Au terme d'un siège de 37 heures dans l'usine, l'inévitable confrontation s'est finalement terminée dans un bain de sang, et personne ne sait réellement ce qui s'est passé. Mais certains témoignages parlent de lumières étranges, d'éclairs, de hurlements ainsi que d'incantations dans une langue inconnue.
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Ce n'est que lorsque l'on retrouva peu de temps après la vieille Hartwick morte étouffée par une baguette de pain enfonçée dans l'oesophage, à la pompe à essence de Bonnie, que le shérif compris. "Psycho Joe" avait donc trouvé le moyen de faire perdurer son esprit malade. A présent, c'est à un véritable massacre que l'on assiste à Ashtown, des centaines de corps parsèment les rues de la ville, mutilés, découpés ou transperçés par ces pains diaboliques. Les derniers habitants se défendent et s'arment comme ils le peuvent, et ce n'est certainement pas la vieille tronçonneuse de Billy Bob qui pourra changer la donne. C'est alors qu'arrive le vieux prêtre...
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(script original)
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William Laine (Lee Khan) se réveille ; il s’était assoupi. Autour de lui, de nombreuses sculptures le fixent d’un regard bienveillant. Pendant sa rêverie, la salle d’attente s’est vidée : il ne reste plus que lui et quelques bodhisattvas richement parés contrastant avec des bouddhas plus humbles. Il est le prochain. 
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Les nombreux médecins qui l’avaient suivi durant sa convalescence s’étaient fourvoyés : sa mémoire n’était pas revenue, son passé restant mystérieux et étrangement inaccessible. Seules ses visions ésotériques diurnes et nocturnes lui faisaient régulièrement miroiter la promesse d’un passé optimiste et radieux. Trois années de coma lui avaient fait perdre trente ans de sa vie, trois décennies de souvenirs désormais enfouis. Personne n’était venu à son chevet, ni famille, ni amis. Seule une carte d’identité l’accompagnait quand il fut trouvé gisant sur le bitume de l’hôpital. 
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Quelques temps après son réveil, on avait offert à William un poste de brancardier, ce qui permettait à l’intelligentsia médicale de garder un œil sur ce cas si particulier. De toute façon, il n’avait nul part où aller. 
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Kim Powell (Kim Ono) invita William à s’allonger sur le sempiternel divan. Sur les conseils de quelques collègues, il avait décidé de consulter un psychothérapeute spécialisé dans l’hypnose régressive. William rassura le docteur Powell quand à ses intentions ; il ne venait pas pour explorer ses vies antérieures ou pour un quelconque éveil à la spiritualité, mais bien pour tenter de découvrir son passé et donner ainsi un sens à sa vie. Car le plus éprouvant pour lui, était ce perpétuel vide, insondable et profond, qui l’envahissait chaque matin lors de son réveil ; cette terrible anxiété qui paralysait sa vie, rendue bien insignifiante par cette inexplicable amnésie. Qui était-il ? 
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William s’avéra être un bon sujet pour entrer dans une transe hypnotique. Par un classique travail sur la respiration, le docteur Powell le plongea rapidement dans les tréfonds de son être... 
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Encore cette plage paisible et si familière ; le crépuscule a maintenant pris une teinte violacée tout à fait exceptionnelle. Les vagues s’entrechoquent tandis que la lune paraît multiple... 
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Trois silhouettes se profilent progressivement à l’horizon, l’une étant plus grande que les deux autres ; elles viennent à lui. William sent l’émotion le submerger, l’attachement ainsi que l’amour, puis, l’appréhension, l’angoisse, et enfin, une tristesse infinie... 
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Le docteur Powell lui tend une boîte de mouchoirs. William est en larmes, bouleversé, choqué, sans en comprendre la raison. La régression s’est bien déroulée, mais la thérapeute lui explique que son inconscient ne s’est pas encore libéré des entraves de son conscient, et qu’il va falloir plusieurs séances d’hypno-analyse pour faire sauter le blocage. 
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Le lendemain matin, un William grippeux se réveille péniblement. La moitié de la nuit fut passée aux toilettes à rendre tout ce qu’il avait ingurgité la veille. Le miroir lui renvoie un reflet étonnement pâle. Sa vision semble voilée. Il enfile ses lunettes ; elles glissent sur son nez ! Tout son corps est douloureux tandis que ses oreilles bourdonnent anormalement. 
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Lorsque le docteur Powell ouvre la porte de son cabinet, c’est pour tomber sur un William hagard et fiévreux ; le jeune homme est en plein délire et semble très affaibli. Son teint est livide, presque bleuté, comme transi par le froid, et ses yeux blafards. Il s’effondre... 
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Après quelques soins et une longue discussion avec William, Kim Powell s’apprête à effectuer une nouvelle hypnose régressive sur son étrange patient, l’ancienne semblant avoir eu des conséquences physiques pour le moins inattendues. William prend de nouveau place sur le divan. Très vite, son rythme se ralentit, ses paupières palpitent, sa déglutition s'accroît... puis, des images vives s'affichent progressivement dans son esprit plongé dans un état de conscience modifié. 
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Les trois silhouettes sont à présent tout à fait lisibles. La plus grande sourit tandis que son regard exprime un intense chagrin. Sa peau est aussi bleue que celle des deux petits. Entre les trois, une ressemblance certaine… Famille ? 
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Son cœur palpite, c’est un adieu, il le sait bien. Ses supérieurs l’ont désigné parmi des milliers d’autres ; il ne peut échapper à son devoir, son destin, sa mission. Sa femme l’enlace tendrement. Quand il étreint ses deux fils, il sent la peau nue de leur crâne contre son visage. Derrière, les vagues s’entrechoquent vigoureusement sous les derniers rayons de An’tril, leur doux soleil... 
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La thérapeute est sous le choc. Jamais régression n’avait été aussi active, aussi profonde, aussi spectaculaire. La couche secrète et intime de William avait surgi avec tant de force et de vigueur que l’homme qu’elle contemplait ne semblait plus en être un ! Un être azuré lui faisait maintenant face, totalement imberbe, le crâne nu, les oreilles atrophiés, le nez plat et des yeux de couleur violine brillant intensément. 
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Pour William, l’élimination du blocage lui avait enfin révélé sa véritable nature et fait disparaître cette enveloppe corporelle inconfortable. La régression accomplie, l’énergie utilisée pour occulter sa véritable identité était enfin libérée, procurant ainsi un formidable élan vital à ce missionnaire des étoiles. La catharsis purificatrice pratiquement achevée, la peur avait à présent disparue de l’esprit d’Elva’ar, son karma lui étant en partie révélé. Il lui fallait à présent comprendre la raison de sa présence sur cette belle planète... 
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(Script original)
== Fiche technique ==
== Fiche technique ==

Version du 5 mars 2011 à 21:21