Exploration A.D

De WikiCinéjeu.

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An 453 de l' Ere Spatiale... (L'an 0 correspondant à la colonisation de la première planète extra-solaire habitable)
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''An 453 de l' Ere Spatiale... (L'an 0 correspondant à la colonisation de la première planète extra-solaire habitable)''
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La première bouffée d’air pur fut salvatrice pour l’équipage de l’ExplorA-17, en mission depuis 2 ans. Les capteurs du vaisseau avaient déclaré l’atmosphère viable et saine et l’énorme astronef avait atterri à l’endroit précis où l’ordinateur de bord avait détecté une étrange activité électromagnétique.
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La première bouffée d’air pur fut salvatrice pour l’équipage de l’ExplorA-17, en mission depuis 2 ans. Les capteurs du vaisseau avaient déclaré l’atmosphère viable et saine et l’énorme astronef avait atterri à l’endroit précis où l’ordinateur de bord avait détecté une étrange activité électromagnétique.<br>
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Ben (Karl Quinlan) eut une pensée pour Jon, son compagnon depuis qu’ils avaient quitté une Terre agonisante et inhospitalière. Le malheureux s’était sacrifié pour permettre à ses compatriotes de regagner l’ExplorA-17, en actionnant un dispositif en veille depuis des lustres au cœur de la cité spatiale. A présent, seules Sun (Tamara Nicotero) et June (Jessica de la Boulaye) lui rappelaient les étendues arides et désolées de leur ancienne planète.<br>
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Brett (Sam Ouraï) fixait la structure érodée près de laquelle le vaisseau s’était posé. Entourée d’une végétation luxuriante, le monument semblait appartenir à une époque reculée, et jurait non seulement avec une nature foisonnante et impérieuse, mais aussi avec l’énigmatique cité spatiale qui lui avait fait perdre une bonne partie de ses hommes, dont le commandant en chef du vaisseau, John (Michael Howerton).<br>
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La prochaine étape après la reconnaissance des lieux sera d’installer une série de télépods, puis de la relier au réseau interplanétaire de la confédération humaine à quelques centaines d’années lumières de ce monde manifestement habitable.
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Ben (Karl Quinlan) eut une pensée pour Jon, son compagnon depuis qu’ils avaient quitté une Terre agonisante et inhospitalière. Le malheureux s’était sacrifié pour permettre à ses compatriotes de regagner l’ExplorA-17, en actionnant un dispositif en veille depuis des lustres au cœur de la cité spatiale. A présent, seules Sun (Tamara Nicotero) et June (Jessica de la Boulaye) lui rappelaient les étendues arides et désolées de leur ancienne planète. 
 
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Brett (Sam Ouraï) fixait la structure érodée près de laquelle le vaisseau s’était posé. Entourée d’une végétation luxuriante, le monument semblait appartenir à une époque reculée, et jurait non seulement avec une nature foisonnante et impérieuse, mais aussi avec l’énigmatique cité spatiale qui lui avait fait perdre une bonne partie de ses hommes, dont le commandant en chef du vaisseau, John (Michael Howerton).
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L’intelligence artificielle du vaisseau n’avait curieusement détecté aucunes traces de vie autres que végétales sur cet astre. Mais le style architectural du monumental bâtiment était pourtant bien l’œuvre d’une civilisation, bien que son impressionnante érosion laissait à penser que ses constructeurs avaient abandonné leur planète il y a bien longtemps déjà. Et que dire de la cité spatiale, vide, qui gravitait en orbite au-dessus d’eux ?<br>
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Un petit détachement de l’ExplorA-17 mené par Diana (Stefanie Molchany), responsable du corps scientifique, et Eko (Adrian Hemmings), le biologiste otalien, partit en direction de l’insolite structure. Cette dernière affichait des proportions hors normes, et sa composition, visiblement de la pierre, donnait l’impression d’une montagne méticuleusement taillée. Avec ses allures de gros coquillage, Eko présuma que la construction fut par le passé recouverte d’eau.<br>
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Lorsque la petite équipe fut parvenue au pied de l’édifice, chacun put se rendre compte qu’une armature faite d’un matériau inconnu constituait en réalité le véritable corps de l’étrange bâtiment. La pierre n’était seulement qu’un revêtement usé par le temps.
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La prochaine étape après la reconnaissance des lieux sera d’installer une série de télépods, puis de la relier au réseau interplanétaire de la confédération humaine à quelques centaines d’années lumières de ce monde manifestement habitable. 
 
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A l’intérieur, les instruments de mesure de Diana s’activèrent et confirmèrent, à l’instar des capteurs de l’ExplorA-17, une forte activité magnétique.<br>
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Ben et Sun avaient eux l’agréable impression de déambuler dans une antique cathédrale terrienne, l’espace dans lequel ils évoluaient évoquant une large nef plongée dans une pénombre apaisante. Les lieux exhalaient de plus un fort sentiment de calme et de sérénité.<br>
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C’est Aby (Summer Raven), la navigatrice en second, qui l’aperçut en premier. Son cri alerta les autres. Une silhouette humanoïde venait de surgir devant eux, et s’approchait lentement. La stupeur s’empara du petit groupe lorsque un mince rayon de soleil découpa le visage de leur capitaine. John était vivant !<br>
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Apparemment ce dernier n’avait pas activé un simple champs de force au cœur de la cité spatiale, mais bien un dispositif de téléportation le projetant directement dans cette étrange bâtisse. Mais le plus étonnant survint quand John révéla qu’il n’avait pas agi aussi imprudemment que son acte le laissait penser, mais bien sur une impulsion mentale aussi puissante qu’inexplicable...
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L’intelligence artificielle du vaisseau n’avait curieusement détecté aucunes traces de vie autres que végétales sur cet astre. Mais le style architectural du monumental bâtiment était pourtant bien l’œuvre d’une civilisation, bien que son impressionnante érosion laissait à penser que ses constructeurs avaient abandonné leur planète il y a bien longtemps déjà. Et que dire de la cité spatiale, vide, qui gravitait en orbite au-dessus d’eux ? 
 
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Un petit détachement de l’ExplorA-17 mené par Diana (Stefanie Molchany), responsable du corps scientifique, et Eko (Adrian Hemmings), le biologiste otalien, partit en direction de l’insolite structure. Cette dernière affichait des proportions hors normes, et sa composition, visiblement de la pierre, donnait l’impression d’une montagne méticuleusement taillée. Avec ses allures de gros coquillage, Eko présuma que la construction fut par le passé recouverte d’eau.
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Forcée de bivouaquer à l’intérieur de la structure en raison de soudaines pluies diluviennes, l’équipe de reconnaissance en profita pour explorer le bâtiment. Arrivé quelques heures plus tôt, John accepta de les mener plus profondément dans la construction, à l’endroit exact de son arrivée.<br>
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L’ascension ne se fit pas sans mal en raison de la faible clarté des lieux et de plusieurs éboulis de pierre. Pour Eko, il ne faisait aucun doute que l’édifice n’appartenait pas à la culture responsable de la cité spatiale et de l’Arche utilisée par Ben et ses compagnons durant leur trois siècle et demi de voyage passés en hyper-sommeil. La sonde de l’otalien révéla en effet que le squelette au cœur de la structure ne partageait pas les mêmes propriétés, ni le même style architectural que la structure à la géométrie impossible de l'incroyable cité.<br>
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A l’extérieur, les pluies étaient torrentielles, et déjà un crépuscule violacé baignait l’édifice d’une lumière singulière. Parvenu à la salle où John s’était matérialisé, le petit groupe décida d’y passer la nuit. Eko et Ben choisirent cependant de continuer l’exploration dans les niveaux supérieurs.
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Lorsque la petite équipe fut parvenue au pied de l’édifice, chacun put se rendre compte qu’une armature faite d’un matériau inconnu constituait en réalité le véritable corps de l’étrange bâtiment. La pierre n’était seulement qu’un revêtement usé par le temps. 
 
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Le jeune homme était comme hypnotisé. Jamais encore il n’avait assisté à un tel ballet de lumières. Le champs de force lui faisant face était d’un flamboiement absolu. Il se sentait irrémédiablement attiré par ce... ''passage !''? L’idée, aussi saugrenue soit-elle, lui avait embrassé mystérieusement l’esprit. Derrière lui, Eko, était tout aussi fasciné, mais restait songeur. De vieilles légendes de son peuple lui revenaient en mémoire.<br>
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Ben s’approchait imperceptiblement, comme attiré par un aimant. Derrière lui, Sun venait de le rejoindre. Elle prit la main de son compagnon et continua avec lui. La boule d’énergie était maintenant toute proche. Soudain, une forte impulsion mentale envahit le cerveau de Ben.
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A l’intérieur, les instruments de mesure de Diana s’activèrent et confirmèrent, à l’instar des capteurs de l’ExplorA-17, une forte activité magnétique. 
 
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Ben et Sun avaient eux l’agréable impression de déambuler dans une antique cathédrale terrienne, l’espace dans lequel ils évoluaient évoquant une large nef plongée dans une pénombre apaisante. Les lieux exhalaient de plus un fort sentiment de calme et de sérénité. 
 
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C’est Aby (Summer Raven), la navigatrice en second, qui l’aperçut en premier. Son cri alerta les autres. Une silhouette humanoïde venait de surgir devant eux, et s’approchait lentement. La stupeur s’empara du petit groupe lorsque un mince rayon de soleil découpa le visage de leur capitaine. John était vivant ! 
 
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Apparemment ce dernier n’avait pas activé un simple champs de force au cœur de la cité spatiale, mais bien un dispositif de téléportation le projetant directement dans cette étrange bâtisse. Mais le plus étonnant survint quand John révéla qu’il n’avait pas agi aussi imprudemment que son acte le laissait penser, mais bien sur une impulsion mentale aussi puissante qu’inexplicable... 
 
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Forcée de bivouaquer à l’intérieur de la structure en raison de soudaines pluies diluviennes, l’équipe de reconnaissance en profita pour explorer le bâtiment. Arrivé quelques heures plus tôt, John accepta de les mener plus profondément dans la construction, à l’endroit exact de son arrivée. 
 
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L’ascension ne se fit pas sans mal en raison de la faible clarté des lieux et de plusieurs éboulis de pierre. Pour Eko, il ne faisait aucun doute que l’édifice n’appartenait pas à la culture responsable de la cité spatiale et de l’Arche utilisée par Ben et ses compagnons durant leur trois siècle et demi de voyage passés en hyper-sommeil. La sonde de l’otalien révéla en effet que le squelette au cœur de la structure ne partageait pas les mêmes propriétés, ni le même style architectural que la structure à la géométrie impossible de l'incroyable cité. 
 
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A l’extérieur, les pluies étaient torrentielles, et déjà un crépuscule violacé baignait l’édifice d’une lumière singulière. Parvenu à la salle où John s’était matérialisé, le petit groupe décida d’y passer la nuit. Eko et Ben choisirent cependant de continuer l’exploration dans les niveaux supérieurs. 
 
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Le jeune homme était comme hypnotisé. Jamais encore il n’avait assisté à un tel ballet de lumières. Le champs de force lui faisant face était d’un flamboiement absolu. Il se sentait irrémédiablement attiré par ce... passage !? L’idée, aussi saugrenue soit-elle, lui avait embrassé mystérieusement l’esprit. Derrière lui, Eko, était tout aussi fasciné, mais restait songeur. De vieilles légendes de son peuple lui revenaient en mémoire. 
 
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Ben s’approchait imperceptiblement, comme attiré par un aimant. Derrière lui, Sun venait de le rejoindre. Elle prit la main de son compagnon et continua avec lui. La boule d’énergie était maintenant toute proche. Soudain, une forte impulsion mentale envahit le cerveau de Ben. 
 
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Juste avant que le drame ne se produise, la lumière se fit dans l’esprit d’Eko. Alors que Ben disparaissait définitivement à travers le champs de force, Sun étant violemment rejeté en arrière, Eko se souvint qu’un mythe otalien évoquait la quête suprême du mystérieux peuple entré en contact avec les siens plusieurs siècles auparavant. Cette dernière mentionnait une poignée de portes, disséminées dans l’immensité du cosmos, conduisant toutes vers un autre plan de réalité permettant à l’esprit du passeur d’atteindre un niveau supérieur de conscience. 
 
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Si sa théorie s'avérait exacte, la cité spatiale en orbite autour de la planète sur laquelle s’était posé l’ExplorA-17, ne servirait à rien d’autres qu’à acheminer les différents peuples de l’univers, via les centaines d’Arches déposées et cachées sur les mondes habités, vers ce fabuleux passage, dont le majestueux édifice avait sans doute été bâti il y a des milliers d’années par des initiés pour le protéger. 
 
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Dans son immense sagesse, le peuple altruiste et pacifique des légendes otaliennes, le peuple bâtisseur de la fantastique cité spatiale en orbite, avait laissé derrière lui le moyen à ceux qui le désiraient de gagner cet olympe spirituel. 
 
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Juste avant que le drame ne se produise, la lumière se fit dans l’esprit d’Eko. Alors que Ben disparaissait définitivement à travers le champs de force, Sun étant violemment rejeté en arrière, Eko se souvint qu’un mythe otalien évoquait la quête suprême du mystérieux peuple entré en contact avec les siens plusieurs siècles auparavant. Cette dernière mentionnait une poignée de portes, disséminées dans l’immensité du cosmos, conduisant toutes vers un autre plan de réalité permettant à l’esprit du passeur d’atteindre un niveau supérieur de conscience.<br>
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Si sa théorie s'avérait exacte, la cité spatiale en orbite autour de la planète sur laquelle s’était posé l’ExplorA-17, ne servirait à rien d’autres qu’à acheminer les différents peuples de l’univers, via les centaines d’Arches déposées et cachées sur les mondes habités, vers ce fabuleux passage, dont le majestueux édifice avait sans doute été bâti il y a des milliers d’années par des initiés pour le protéger.<br>
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Dans son immense sagesse, le peuple altruiste et pacifique des légendes otaliennes, le peuple bâtisseur de la fantastique cité spatiale en orbite, avait laissé derrière lui le moyen à ceux qui le désiraient de gagner cet olympe spirituel.<br>
Mais restaient au moins deux énigmes en suspens : ce qu’il y avait au-delà du passage dimensionnel, et les raisons de l’échec de Sun à le franchir...   
Mais restaient au moins deux énigmes en suspens : ce qu’il y avait au-delà du passage dimensionnel, et les raisons de l’échec de Sun à le franchir...   
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(Script original)
 
== Fiche technique ==
== Fiche technique ==

Version du 8 mars 2011 à 13:47