Demetrius

De WikiCinéjeu.

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[[Hybrides: mi-lycans, mi-vampires]] est un film fantastique sorti le 08 décembre 2018 à [[GérardMerveille]].  
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[[Demetrius]] est un film fantastique sorti le 15 décembre 2018 à [[GérardMerveille]].  
== Synopsis ==
== Synopsis ==
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+Prologue  
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31 Décembre 2011  
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-Je sus alors que ma vie avait totalement été bouleversée par l’arrivée de Jaï. Elle était ma meilleure amie et ma pire ennemie en même temps. Erreur fatale que je n’ai pas sût contrée. 
 
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-Ils m’avaient enlevé Louva, allaient tués Will, Jaï nous avait trahi, Cune et Eastin étaient encore très loin et moi, je ne pouvais qu’assister aux évènements, impuissant.   
+
Voilà des mois que la fin du Monde est annoncée. Les médias en parlent, les gens en parlent ; ils ont tous peur.   
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-Même si je n’aimais pas mon frère, je devais aider Eastin à le sauver. Malheureusement, je savais que l’on arriverait trop tard.  
+
« Le premier janvier 2012, le chaos sortira des ténèbres pour anéantir le Monde ». Moi je dis : « Qu’est-ce que ça changera ? » C’est déjà la merde ici-bas !  
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-Le seul moyen d’empêcher les évènements tragiques de se produire ce soir, était de crier au rassemblement de la meute, à l’Union des deux races et nous savions tous que c’était une chose impossible.   
+
Sore me traine jusqu’au Téléport, un bar de merde dans une ville de merde ! Non, je ne suis pas déprimer ou je ne sais ce à quoi d’autre vous pouvez bien penser, c’est juste que j’en ai rien à foutre de la vie de merde que j’ai. Sore, c’est mon meilleur pote, enfin on peut l’appeler comme ça vu que c’est lui qui le dit. Non, je l’aime bien, mais souvent il me fait vraiment chier !  
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-Je ne contrôlais plus mon corps. La chose en moi qui c’était toujours tût, venais de ce réveiller et me forçais à regarder souffrir mes amis, à les trahir.   
+
Enfin bref, me voilà arriver au Téléport avec mon crétin de copain, pour y fêter le nouvel an et essayer de me dégoter une nana ; enfin ça, c’est son idée.   
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+Illumination  
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Je suis dans un coin à m’emmerder tandis que Sore drague des filles au bar, quand le décompte commence. 10, 9, 8, je fixe l’horloge digital au mur tout comme les autres avec l’espoir, pourtant débile, que l’année 2012 m’offrirai pleins de bonnes choses, pour une fois. 7, 6, 5, je commence à formuler mon vœu dans ma tête. 4, 3, je souhaiterai avoir une vie totalement différente. 2, pleins de nouveaux potes moins chiants que Sore et une copine hyper canon. 1, et là je me dis : « non mais tant que j’y suis, pourquoi pas demander des supers pouvoirs et un corps de rêve ! ». 0, là tout se met à trembler. Les murs s’ébranlent, les gens hurlent et tombent tous au sol y comprit moi. Propulser de ma chaise, je me retrouve le visage à côté de celui d’une jeune femme. Avant de pouvoir comprendre se qui se passe, je me fais assommé par je ne sais quoi.  
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A cet instant, j'eus comme un éclair qui traversa ma tête et le néant se fit autour de moi. J'inspirais à grandes goulées l'air autour de moi et pourtant mes poumons ne se remplissaient pas, en redemandant toujours plus. Puis une vois s'adressa à moi et j'oubliai mon asphyxie. Au début, je ne réussis pas à déchiffrer ce qu'elle disait, puis les mots sonnèrent plus clairs. Tout d'abord, elle s'excusa pour la souffrance de manque d'air qu'elle m'infligeait, puis me dicta un plan tout nouveau pour le mission de ce soir. Je me rendis alors compte que ce plan m'avait trotté dans la tête toute la soirée sans que je puisse le saisir. Désormais, je savais se que j'avais à faire et l'air rentra brutalement dans mes poumons en feux.  
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1er Janvier 2012  
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+Mon Destin  
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Quand j’ouvre les yeux, le vide m’entoure. Je suis seul dans le néant. Si au début je me sens enfin en paix, je me mets ensuite à paniqué en sentant mon visage me brûler, ma peau piquée. « Que se passe-t-il bordel de merde ? ». Puis la brûlure ne reste pas qu’à la surface de mon corps, mais elle rentre en moi et se transforme en froid glaciale, mortel. Je sens mes os craquer sous ce froid, mes organes se geler et moi je me tords dans tout les sens, souffrant et apeuré. Je m’écroule par terre, recroqueviller et supplie la mort d’abréger rapidement mes souffrances.  
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Mes jambes n'allaient pas assez vite, et pourtant elles étaient extrêmement rapides. Je décidai de me transformer. A cette vitesse, la transformation fut brutale. Le souffle m'envoya vingt mètres en arrière, ma respiration fut coupée. Pourtant j'accélérais la cadence, malgré ma désorientation, mes pattes martelèrent le sol à une fréquence de plus en plus rapide. Je faisais des bons de moins en moins haut, mais de plus en plus loin. Efficace. J'espérais arriver à temps, avant qu'il ne soit trop tard. Mon souffle ne flancha pas, je pouvais courir des heures et des heures à ce rythme-là. Tandis que je me concentrais pour trouver un plan A et un plan B, un doux vent souffla par derrière, comme pour m'emmener vers mon destin...   
+
Mais le destin n’en décide pas ainsi. Une fois le froid sortit de mon corps, je ressens comme une morsure au coup qui m’aveugle de douleur.   
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+Le Pacifisme  
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Puis une voix se met à murmurer mon nom. « M’appelle-t-elle depuis longtemps ? ». Je préfèrerai qu’elle me laisse mourir en paix tandis que mes souffrances se calment. En fait je me rends compte que cette voix ne murmure pas mais plutôt qu’elle hurle mon prénom. C’est là où je me sens soulever.  
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Je poussais un terrible grognement pour bien faire comprendre à mes adversaires que j'étais prêt à attaquer s'ils osaient tenter quoi que ce soit. Je souhaitais aussi les intimider. Ils courbèrent légèrement l'échine. Ça marchait. Ils savaient que même s'ils étaient supérieur en nombres, je les battrais aisément et les tuerais. J'avançai d'un pas, ils s'arrêtèrent net. Leur regard se croisèrent. Ils réfléchissaient à la tactique à adopter. Je gonfla mon poitrail et avança d'un autre pas. Il reculèrent. Je dévoila mes crocs et grogna, plus doucement cette fois. S'ils ne s'enfuyaient pas, je pensais leur sauté dessus en loup et arriver sur eux en humain pour leur briser la nuque d'un coup sec et rapide. Je m'en réjouissais d'avance. Malheureusement, je devais seulement les faire fuir et ils ne devaient mourir qu'en derniers recours. Surement qu'ils s'échapperaient alors. Je me rapprochai encore d'un pas, me courba comme si j'allais bondir et il n'en fallu pas plus pour que mes deux adversaires abandonnent la partie. Déçu, je pris le chemin pour entrer chez moi.  
+
La voix murmure à nouveau : « Tu m’appartiens désormais » mais ce n’est pas la même voix, c’est une voix plus sombre, grave et froide. , j’ouvre les yeux brusquement. Je bouge, je vois le ciel noir défiler sous mes yeux à une vitesse ahurissante. Ah, non, en faite, je me rends compte au bout d'un temps, que c'est en réalité le sol goudronneux. En fait je suis sur l’épaule de quelqu’un. J’entends sa voix, je peine à la reconnaitre, mais quand enfin j’identifie la personne qui me porte, je me dis :  
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+Nouveau Souffle  
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« j’aurais préféré mourir ! ». J’essaye de parler, mais sans y parvenir. Ma gorge me brule et mon cou me pique. On s’arrête, Sore me pose au sol et disparait de mon champ de vision après avoir dit : « reste avec lui !».  
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Mon corps fut envahit d'une chaleur doucereuse qui me submergea et je poussais un cris incroyable, incontrôlable et que je n'avais jamais entendu. Une force en moi émergeait et voulait se faire entendre. Dans la tension du moment, mon instinct m'avait dicté les règles, avait pris le dessus. Alors je continuais, dans un souffle discontinu, à pousser le plus puissant hurlement jamais entendu. Les feuillages environnants s'agitèrent. Mais mon instinct pris encore le dessus sur ma raison, qui me dictait d'avoir peur et de reculer , sur mes gardes. Au lieu de ça, je gardais ma posture et mon cris. Des créatures surgirent alors de derrière les arbres. Elles n'étaient pas hostiles. Elles étaient, tout comme moi, des créatures de la nuit, du néant qui les avaient oubliées. Alors je compris qui j'étais...   
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Une belle jeune femme se penche au dessus de moi et je me crois enfin au Paradis.   
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+La Morsure  
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31 Décembre 2012 21H47  
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Le flou, mais pas le noir. Tout autour de moi. La morsure incandescente sur ma peau. Le murmure lointain à mon oreille. Puis, le réveil brutal. Tout démarra ainsi. Le monde dans lequel je me réveillais me paru totalement étranger. Je connaissais les choses qui m'entouraient, sans pour autant les reconnaître.  
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Voilà maintenant un an que tout s’est passé. Quelques un espèrent que tout ça n’était qu’un cauchemar et que la vie redeviendra normale, mais beaucoup savent que c’est désormais ça, la vie.
== Fiche technique ==
== Fiche technique ==

Version du 8 octobre 2010 à 08:19