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{{Infobox |name = '''Channeling the Power Of Souls Into A New God''' |bodystyle = float:right; valign:top; |title = |titlestyle = |image = http://img11.hostingpics.net/pics/405475affichechanneling.png |imagestyle = |caption = |captionstyle = |headerstyle = background:#ccf; |labelstyle = background:#ddf; |datastyle = text-align:right; |label1 = Genre |data1 = Horreur (surréaliste/incompréhensible |label2 = Date de sortie |data2 = 12 septembre 2010 |header3 = Équipe technique |label3 = |data3 = |label4 = Réalisé par |data4 = [[Jack McClean]] |label6 = Produit par |data6 = [[Drexl Production]] |label7 = Écrit par |data7 = |label8 = Distribution |data8 = |label9 = Affiche |data9 = |header10= Casting |label10 = |data10 = |label11 = Premier rôle masculin |data11 = [[Jeremy Goodman]] |label12 = Premier rôle féminin |data12 = [[Adrienne Haywood]] |label13 = B.O. |data13 = Titre repris de la chanson éponyme du groupe norvégien Burzum. Autre musique du film : ''Thou Shalt Suffer - I Seek the Path of Obscurity''. |label14 = |data14 = |label15 = |data15 = |header16= |label16 = |data16 = |label17 = Studio |data17 = |label18 = Société de production |data18 = [[Drexl Production]] |label19 = Ville |data19 = [[Gérardmerveille]] |header20= Budget |label20 = |data20 = |label21 = Budget technique |data21 = |label22 = Total des cachets |data22 = |label23 = Budget publicitaire |data123 = |label24 = Budget total |data24 = 6 498 530 $ |label25 = Entrées |data25 = 12 483 059 |label26 = Semaines à l’affiche |data26 = 28 |label27 = Bénéfice |data27 = |label28 = Profit |data28 = 205 % }} '''Channeling The Power Of Souls Into A New God''' est un film sorti à [[Gérardmerveille]] en 2020 et produit par [[Drexl Production]]. == Synopsis. == Nord du Québec, près de Kuujjuaq. Il se tenait dans une vaste forêt dont les arbres avaient tous disparu, arrachés de terre par une force invisible et terrifiante. Le sol enneigé était marqué de multiples tâches brunes circulaires là où quelques minutes plus tôt se trouvaient des centaines de pins, de sapins et de mélèzes, inexplicablement déracinés et volatilisés. L'horizon s'étalait maintenant devant le jeune homme sans rien pour en obstruer la vision, uniforme et plat. Le ciel, lui, était d'un blanc terne, seulement marqué par quelques volutes de brumes translucides et sombres, fort lointaines. Simon se retourna à la recherche d'un point de repère, ses longs bras ballants le long de son corps, lequel n'avait toujours pas fini de maturer. Rien. Ni collines, ni cours d'eau, ni campement. Il était seul dans l'immensité désertique, n'ayant que son habit d'hiver Kanuk pour se protéger du froid mordant de l'hiver nordique. Il décida que, dans les circonstances, marcher lui ferait toujours du bien. Le fait de bouger préviendrait l'engourdissement de ses extrémités, ce qui était le plus à craindre en situation de survie dans ces conditions. Cela lui changerait peut-être aussi un peu les idées. Il savait que plus il réfléchirait sur ce qui lui arrivait dans le moment, plus il risquait de céder à la panique ou pire, à la folie. Simon tourna de nouveau sur lui-même et, aléatoirement, décida d'une direction qu'il estimait pouvoir être celle du sud, vers la civilisation. Sans étoile ni soleil ni lune, il ne pouvait se fier qu'à son incroyable sens de l'orientation innée dont il s’enorgueillissait vainement depuis toujours. À l'ère du GPS, il suffisait de savoir distinguer la droite de la gauche pour se révéler un maître du déplacement en terrain inconnu. Sa soeur le lui répétait sans cesse, à son grand désarroi. Le jeune homme sélectionna une tache sombre à l'horizon et se donna pour ordre de marcher avec ce point de repère (qui n'en était pas vraiment un) en ligne de mire. Il s'éviterait peut-être ainsi de tourner en rond, quoiqu'il se doutât que l'entreprise fût vaine. Jamais il n'atteindrait un village à pied par ce temps. Il savait de plus que les créatures modifieraient la réalité se présentant devant lui pour l’amener là où ils le voulaient depuis le départ. Son destin était tracé d'avance mais Simon préférait affronter celui-ci en homme, debout, avançant d'un pas fier et déterminé, tout sentiment de peur refoulé au plus profond de son être. Il devait faire preuve de courage et de volonté malgré les épreuves qui s'offraient à lui. Il lui fallait avoir la Foi, où jamais il ne pourrait libérer sa soeur des griffes de ces créatures de l'Obscurité. *** Vingt-quatre heures plus tôt. Julie Bellemare et son frère cadet Simon arrivèrent au chalet d'Oncle Bob à midi tapant. Le pilote de l'hydravion se posa tout en douceur sur le lac de taille moyenne jouxtant l'habitation en bois rond du vieux pêcheur solitaire. Le vol avait duré environ une heure trente et, dès que les deux jeunes posèrent le pied sur le quai instable après avoir débarqué leur maigre bagage, le pilote repartit vers son aérodrome en saluant cordialement et en promettant d'être de retour dans quatre-vingt-seize heures. Quatre journées seulement qu'ils passeraient dans le Grand nord en compagnie du dernier membre vivant de leur famille, éloigné du bourdonnement incessant de la civilisation, remplacé là par le bourdonnement des insectes, véritables ptérodactyles carnivores se déplaçant en bandes organisées, se relayant à toutes heures du jour pour plus d'efficacité. Oncle Bob, ou Bobby, un homme de foi ayant porté la toge dans son jeune temps, les surnommait affectueusement Légion, car effectivement, ils étaient plusieurs. Le trio passa l'après-midi sur le quai, les lignes à l'eau. Ils avaient beaucoup de choses à se dire car ils ne se voyaient qu'une fois l'an et pour un brève période. Les parents de Julie et Simon étaient morts d'un accident d'hydravion cinq ans auparavant, alors qu'ils se rendaient à leur chalet dans le Nord pour un nouveau voyage de pêche. L'engin avait eu une défaillance moteur et s'était crashé dans les bois, ne laissant aucune chance aux deux occupants dont les corps brisés avaient été carbonisés. Le frère ainé du père Bellemare avait alors hérité de la charge de s'occuper de ses enfants, tâche dont il s'était acquitté jusqu'à ce que Julie atteigne l'âge de dix-huit ans. Bobby avait ensuite tout abandonné, métier et amis, pour venir vivre dans le Nord, dans le chalet qui avait appartenu à son frère. Il s'y plaisait grandement. Il était heureux. Simon et Julie pouvait le voir dans son regard vivace et joyeux. Le soir venu, après une pêche infructueuse mais ô combien satisfaisante, l'oncle cuisina sa spécialité : carrés de caribou et lièvre des neiges, nappés d'une sauce canneberge-érable, accompagnés d'un ragoût de champignons sauvages et de précieuses pommes de terres obtenues le jour même de la part du pilote de l'hydravion. Le festin impressionna Simon et Julie, qui constataient chaque année les progrès de leur oncle au fourneau. L'homme était si talentueux que Julie lui avoua sincèrement n'avoir jamais si bien mangé dans les restaurants luxueux de Montréal. Il faut dire que Bobby jouissait du privilège de pouvoir chasser lui même son gibier, ce qui ajoutait au cachet général de ses plats-maison. La prise du repas tirait à sa fin lorsque la quiétude du trio fut troublée par un craquement strident et sinistre à l'extérieur suivi d'un grand fracas qui fit vibrer les carreaux du chalet et tressaillir vivement le jeune Simon. Celui-ci souffrait depuis la naissance d'un coeur faible qui l'empêchait de produire de gros efforts physiques et de se retrouver en situation de grand stress. Il n'était pas véritablement risqué pour lui de s'aventurer si loin de la civilisation en autant qu'il évitât de se mettre trop à l'épreuve. Or, ce bruit violent qui venait de déchirer le silence de la nuit tombante et dont l'écho se répercutait sur les rives du lac le surprit tellement qu'il se mit à respirer bruyamment, le coeur battant la chamade, provoquant l'inquiétude de Julie. Bobby voulut se faire rassurant. Ici, au beau milieu de la forêt, les arbres faisaient effectivement du bruit lorsqu'ils tombaient, puisqu'eux étaient là pour l'entendre. Pas de quoi s'alarmer, donc, mais il irait tout de même faire un petit tour à l'extérieur pour constater d'éventuels dégâts. Il craignait que l'arbre ait pu tomber sur sa précieuse bécosse*, ce qu'il considérerait alors comme une catastrophe écologique de niveau 10. Oncle Bob sortit, Julie et Simon terminèrent leur repas en reprenant rapidement leur gaieté. Ils étaient contents d'être là au milieu de nulle part avec cet homme extraordinaire qui n'avait pas peur de vivre seul, dans une forêt qui donnait pourtant la chair de poule. Bobby était l'incarnation du courage et de la volonté, et sa foi en Dieu, qui veillait toujours sur lui malgré tout, fascinait le frère et la soeur qui n'avaient jamais vraiment été éduqué à entretenir de telles croyances. Leur voyage dans le Grand nord, au-delà de la visite familiale, était donc aussi pour eux un voyage spirituel, durant lequel ils priaient chaque jour pour l'âme de leurs parents, morts tout près de là. Simon fut réveillé en pleine nuit par un claquement de porte. Il dormait dans un lit superposé et se cogna la tête contre une traverse en se redressant trop vivement. Sa soeur n'était plus sous lui. Il l'appela dans un murmure, sans réponse. Il se leva et alla vérifier dans la pièce principale du chalet qui n'avait pas d'étage. Personne là. La porte donnant sur la chambre d'Oncle Bob était ouverte, mais le vieil homme ne s'y trouvait pas. Intrigué, et sentant déjà son pouls accélérer, Simon enfila son manteau d'hiver, bien trop chaud pour la période automnale, et sortit à l'extérieur. Quelques grillons nocturnes chantaient près du lac, mais en-dehors de cela, le silence régnait. Simon s'avança vers l'étendue d'eau pour voir si sa soeur ou son oncle n'avait pas eu l'idée d'y aller admirer le clair de lune. Aucun des deux n'y était. Le jeune homme prit quelque instant pour observer lui-même le ciel, tâchant de calmer son inquiétude grandissante. Il lui fallut une bonne dizaine de seconde pour remarquer qu'il n'y avait aucune étoile dans le ciel dégagé, et que celui-ci, par ailleurs, n'était plus noir, mais rouge sang ! Comment était-ce possible ? Les aurores boréales n'étaient jamais aussi grandes et uniformes ! Simon eut la réponse à sa question très rapidement. Ce n'était pas le ciel qu'il fixait ainsi, incrédule, mais un océan d'hémoglobine suspendu dans les airs, lequel ne tarda d'ailleurs pas à céder aux caprices de la gravité. Simon se retrouva soudainement submergé dans des litres et des litres de liquide rouge et visqueux qui se répandit en torrents dans la forêt, dans le lac et sur le chalet, qui sombra sous le choc et disparut sous les flots. Le jeune homme lui-même passa à deux doigts de se noyer de façon atroce, mais la terre absorba si rapidement le sang qu'il parvint à reprendre son souffle in extremis. Simon tenta tant bien que mal de retrouver ses esprits. À coup sur il s'agissait d'un cauchemar surréaliste et il allait bientôt se réveiller... Mais il n'en était rien. Ce qu'il venait de vivre était réel, ou, du moins, pas l'effet d'un simple rêve. Autour de lui, la physionomie du terrain se transforma radicalement. De petites collines émergentes l'entourèrent, se formant sous ses yeux ébahis sans explication possible. Sur chaque colline, haute d'une dizaine de mètres à peine, se tenaient ce qui quelques secondes auparavant seulement avaient été des arbres, et qui maintenant se mouvaient librement, agitant de longs membres sombres et souples et chuchotant des mots incompris. On eut dit que la forêt était vivante, vraiment vivante. Simon commençait à défaillir. Tout cela le dépassait. Il voulait retourner dans le chalet et se rendormir, retrouver son oncle et sa soeur au matin, comme si rien ne s'était passé. Cette pensée à peine formulée silencieusement, trois "arbres" noirs jaillir de la terre et saisir Simon par les jambes, par la taille et par les épaules, l'immobilisant complètement. Les créatures sécrétaient à partir de leurs membres un liquide résineux qui ne tarda pas à recouvrir complètement le corps de Simon, le soudant à l'écorce suintant des arbres qui le retenait prisonnier. Une voix alors s'éleva parmi les chuchotements assourdissants, dominant le bruit ambiant sur un ton calme, quasi-langoureux : - ''Rejoins-moi... Aimes-moi. Idolâtres-moi, ou pour toujours tu croupiras dans l'Obscurité. Ensemble, nous les vaincrons. Ensemble... moi, toi, ton oncle et ta soeur. Mais tu dois les libérer d'abord. Me les présenter. Délivres-les de l'Obscurité, et viens à moi. Nous les vaincrons. Aies la Foi. Que dis-tu ?'' Mais Simon, pour peu qu'il sut que répondre, n'en eut pas le temps. Un visage émergea tout à coup du sol spongieux, bouillonnant et pulsant comme si la vie s'était emparée de lui. La figure, carbonisée et sanglante, s'éleva doucement, ses yeux globuleux parcourus d'ondulations fixant intensément ceux d'un Simon au bord de l'hystérie. Il se débattit violemment, l'échine frappée de spasmes de dégoût et de peur panique. Il sentit son coeur sur le point de défaillir complètement tant l'horreur dans laquelle il se trouvait prisonnier frappait tous ses sens avec intensité. La figure vivante et crevassée, laissant voir à l'intérieur d'un crâne difforme des insectes gluants grouillant par milliers, s'inclina lentement sur le côté, affectant un air apitoyé qui frappa une corde sensible et réactiva du même coup la mémoire de Simon. Le cadavre putréfié de sa mère lui faisait face, et l'invitait à le rejoindre dans l'Obscurité... ------ * Bécosse : latrines extérieures dans une petite cabane en bois. == Critiques. == * Film de la semaine ? Etrange et envoutant… ([[MMP]]) * Un film d'horreur plutot étrange tant par son ambiance que par son histoire... Mais j'ai assez apprécié! Le casting est cohérent, l'affiche correct même si le photo-masque de Photofiltre se voit vraiment trop! ([[Gérard Cousin Prod]]) * Je m'excuse d'avance de ma brièveté. J'ai beaucoup aimé, une bonne histoire je trouve une bonne ambiance (enfin bien rendue disons ) renforcée par une affiche sombre. C'est du tout bon ! ([[Hendrickx Pictures]]) * WOOOooOOOOOOoooowowowoowoooooowooowooooo ! (Bah ouais, après les werk et autres expressions très significatives...) C'est... Comment vous dire ça. C'est effrayant à lire. Votre accroche initiale est absolument géniale, ça nous prend directement aux tripes et on s'attend à quelque chose de très dramatique... Puis le flash back de 24 heures... Bien sûr, tout semble couler si bien, silencieusement... Ca s'insinue comme s'il s'agissait d'un poison dans les veines et ça surgit du sol avec violence dans une accroche finale que vous ne foirez absolument pas cette fois ! Et vous voulez connaitre la meilleure ? J'aime pas votre affiche ! Alors c'est pour dire à quel point je trouve que votre texte est cette fois ... génial ! P.S. : j'aime aussi la référence du titre :D ([[Nanoyo Production]]) * C'est très intriguant tous ça, on a envie d'en savoir plus!! Bon film ^^ ([[Spirit Productions]])

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