The Road (Trip) Sick

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(Page créée avec « Film sortie en salle le '''21 avril 2040''' '''Genre''' : Thriller (Policier) '''Durée''' : 2h25 '''Réalisateur''' : Alexander Chasen '''Acteurs, actrices''' : ''1ers… »)
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'''Durée''' : 2h25
'''Durée''' : 2h25
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'''Réalisateur''' : Alexander Chasen
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'''Réalisateur''' : Polly Ireland
'''Acteurs, actrices''' :
'''Acteurs, actrices''' :
''1ers rôles'' :
''1ers rôles'' :
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Duckas Calvitie
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Erik Erotas
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Virginia Greenaway
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Jenny Sbrizzi
''2nd rôles'' :
''2nd rôles'' :
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Karl Connelly
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Will Wenders (Acteur issu du studio)
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Caroline Landowski
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Natalie Chatwood
== Promotion du film ==
== Promotion du film ==
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Affiche : http://img11.hostingpics.net/pics/919967mouturepuzzle2.jpg
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Affiche : http://img4.hostingpics.net/pics/743367Theroadsick.jpg
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Bannière :  
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Bannière : http://img11.hostingpics.net/pics/857111bannieretheroadsick.jpg
Budget publicitaire : 250 000 $
Budget publicitaire : 250 000 $
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== Synopsis ==
== Synopsis ==
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Précédemment dans Puzzle :   
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Le verdict fut long à venir mais finalement prévisible : Elisabeth Howards était atteinte d'un cancer et il était visiblement déjà bien avancé. L'annonce fut un déchirement pour tout le monde, son mari Jack était effondré mais ne le laissait pas paraître tandis que sa meilleure amie Sylvia, présente également en ce jour fatidique, s'était tout simplement laissée tomber à terre avec Elisabeth dans ses bras et elles pleuraient toutes les larmes de leurs corps.  
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Fraichement débarqué à la criminelle de San Francisco, Philip Colement, stagiaire, faisait équipe avec le fameux limier Rodney Stateford, un personnage à part entière dans le domaine de la criminologie. Appelé pour un meurtre au centre commercial, ils découvraient sur place une scène étonnante : la victime Jennifer Sparcks avait été tuée impunément et à la vue de tous.  
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Malgré tout, Elisabeth le savait, elle avait fumé toute sa "putain" de vie et ce petit côté je m'en foutisme l'avait rattrapé et alors ? -"On a qu'une vie non ?"  
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Amanda Plumming, une des collègues de Philip Coleman leur apprit que l’acte avait été prémédité car la victime aurait été tuée lors d’une Flashmob organisée dans le Centre commercial.   
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Le plaisir avant tout, c'était le leitmotiv d'Elisabeth et maintenant elle devait profiter de la vie à fond la caisse bien qu'elle était "rentrée dans le rang" avec son mari Steve qu'elle aimait par dessus tout.   
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Rodney Stateford, accompagné de son stagiaire, partirent sur le champ afin de remonter l’histoire car visiblement ce petit jeu avait débuté il y a quelques temps déjà .   
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Le pire pour elle ce jour-là fut l'annonce du temps qu'il lui restait à vivre et c'était marrant d'ailleurs de se dire qu'elle n'avait jamais vu son mari dans un tel état d’énervement contre les médecins pour connaître la vérité sur son état de santé. Enfin cela la fit sourire.   
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Un paradoxe total, une situation rocambolesque pour qu'au final elle sache que la maladie lui laissait un mois ... un mois seulement.  
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Et c'est là qu'elle avait fait un rapide bilan de sa vie.   
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L’équipe des archivistes du Poste de Police située au 1125 Fillmore Street (San Francisco), était sur le pied de guerre. Visiblement, l’acte commis au centre commercial n’était pas le premier et Stateford avait fait sortir les dossiers en rapport avec les autres meurtres de ce style. 
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J’étais au petit soin avec Stateford, il avait remis le grappin sur la série de meurtres et le tueur faisait de nouveau parler de lui. Les journaux l’avaient appelé « l’égorgeur de Frisco ». 
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Nous étions dans un des bureaux des archives. Je m’occupais de rouvrir les dossiers des meurtres classés sans suite, Stateford était plongé dedans et me parlait en même temps.   
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« Ce tueur sait ce qu’il fait et nous savons maintenant qu’il commet son acte pendant ces manifestations organisées cela se vérifie parfaitement avec les autres meurtres mais je ne connais pas exactement son mode opératoire » dit Stateford.   
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Toujours à terre, les 2 amies, serrées l'une contre l'autre, pleuraient.   
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Le bilan était simple et Elisabeth le savait, Sylvia aussi.  
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« Il ne doit pas agir seul à mon avis ». rétorquais-je.   
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Elisabeth s'écarta du visage de Sylvia, la regarda les yeux baignés de larmes et de sanglots.   
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Oui, Sylvia le savait maintenant à en juger malgré tout par son esquisse de sourire narquois.   
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« Il n’y a rien de sûr malheureusement, je dois contacter Eillen pour des recherches » conclut Stateford, il se leva et prit le combiné téléphonique à proximité.   
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Le dernier scellé contenait les fameuses pièces de puzzle sans identifications particulières, je retournais soigneusement les pièces totalement blanches et assemblées cela formait un rectangle quasi entier il ne manquait plus qu’une pièce pour finir l’ensemble.   
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-"J'ai bien compris Elisabeth, on va le faire et je m'occupe de tout" murmura Sylvia tout en se rapprochant de nouveau vers Elisabeth pour la serrer.   
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J’en déduisais que c’était celle que les équipes recherchaient chez Macy’s ??? Cela n’augurait rien de bon.   
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Jack était maintenant à leurs côtés également, embrassant Elisabeth. Il était allé négocier une dernière nuit à domicile, chez eux avant d'entamer une hospitalisation complète avec traitement pour une durée bien déterminée désormais.   
   
   
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« Salut ma grande, c’est Rodney. Oui bien merci, dis-moi j’ai un service urgent à te demander : peux-tu me trouver rapidement quels sont les moyens pour que les personnes se rassemblant pour une flashmob savent où aura lieu la prochaine ? Oui nous tenons une piste, merci de me tenir au courant » et Stateford raccrocha.   
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Le couple s'en alla main dans la main avec Sylvia, en retrait qui suivait pour prendre la direction du domicile des Howards.   
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Il avait plu toute la journée et le ciel d'un gris pâle s'était visiblement invité à cette nouvelle désastreuse.  
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« Nous avons là un puzzle de 48 pièces en comptant la dernière pièce manquante, cela voudrait dire … »  
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« qu’il y a eu 48 meurtres au cours de ces dernières années tout à fait et cette pièce de puzzle est l’objet qu’il laisse à chaque crime qu’il commet »  
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-"Tout pour bien faire, il pleut en plus" fit Elisabeth le visage sombre.  
   
   
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Stateford et moi-même nous étions remis au travail et à l’évidence, les meurtres antérieurs à celui d’aujourd’hui avaient été commis de la même manière mais lors de manifestation hasardeuse sans réelle organisation. Il n’y avait pas de quoi réunir ces différents meurtres effectivement si ce n’est que la façon de tuer était la même. Une victime égorgée dans la foule et là encore, pas de profil type de victime. Rien d’étonnant à ce que ce tueur se balladait encore de nos jours. Ici un article datant de 1970 : « un homme de 39 ans retrouvé égorgé lors d’une manifestation pacifiste dans le quartier de Forrest Hill … » La photo nous montrait clairement la victime à terre, recouverte bien évidemment … mouais rien de particulier. Les autres articles étaient du même acabit.  
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-"Ne pense plus qu'à toi ma chérie maintenant" répondit Jack  
   
   
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Ce fichu puzzle était clairement le résultat de ces meurtres et il devait laisser entendre quelque chose … un indice mais lequel bon sang ? Il n’y avait absolument aucune indication sur celui-ci. Cela commençait à m’agacer sérieusement, on tournait en rond et c’est à ce moment-là que le téléphone sonna. Je fis un bond de stupeur et Stateford se jeta dessus. 
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Ils rentrèrent tranquillement chez eux et Elisabeth prit soin de prendre à part Sylvia pour sa dernière soirée à son domicile.   
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Pour ma part, j’entrepris de rechercher les éventuels fabricants de puzzle susceptibles de nous aider.   
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« Stateford à l’appareil ! Eileen ? Plumming oui, vous avez retrouvé la pièce ? ok j’arrive ! »  
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-"Sylvia, tu sais ce que j'ai toujours souhaité, on se connaît depuis toujours et je crois que c'est le moment de le réaliser. Je n'ai plus beaucoup de jours à vivre et j'aimerai profiter de Jack pour ma dernière soirée ici avec lui, donc après on met en application notre rêve tu te souviens ? Tu t'en sens capable ?"  
   
   
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« Coleman, tâche de me trouver un indice ou quelque chose je m’occupe de la dernière pièce »  
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-"Bien sûr que j'en suis capable idiote !!!" fit en pleurant Sylvia -"Ne t'occupe de rien, et profite de Jack, profitez-en tous les deux"  
   
   
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Marrant ce Stateford, comme s’il allait sortir d’un chapeau cet indice …  
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Sylvia prit congés, ce qui fit également pleurer Jack -"Merci Sylvia, merci d'être là et merci pour tout" .  
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Ils s'embrassèrent et se serrèrent l'un et l'autre longuement pour se dire au revoir.   
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Je me mis à chercher les éventuels fabricants de puzzle, en existait-il encore ? Je comprends pourquoi la criminelle avait laissé tomber l’affaire, on nageait dans le vide. 
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A travers les méandres des sites internet San Franciscains, un site me tapa à l’œil … je me penchais intrigué près de l’écran pour être sûr de voir ce que je voyais … mais oui c’est cela il s’agissait du même genre de puzzle. Le « Zushi Puzzle » … et oui un restaurant japonais encore un … situé 1910, Lombard Street. Les photos de plats montraient clairement des assiettes faites avec des morceaux de puzzle tels que le notre … hallucinant … ces gens sauraient me dire où ils auraient eu ce type puzzle.   
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D’un bon je me levais, la siège valdingua à terre, je pris ma veste et sortit mon téléphone portable … Amanda à la rescousse please. Après discussion, nous décidâmes de nous rejoindre devant le restaurant.   
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Ainsi Elisabeth vécut une soirée inoubliable avec son mari, il prit soin d'elle plus qu'il ne l'avait jamais fait.   
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Il lui annonça qu'il resterait avec elle le temps qu'il faudrait.   
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Stateford, lui, était sur les lieux depuis quelques minutes. Il y avait toujours autant de monde mais la police jugulait le flux des personnes. Le corps avait disparu de toute manière et les personnes ne s’arrêtaient même plus par curiosité. 
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Stateford enjamba le bandeau de sécurité, jeta son chewing-gum qui n’avait plus de goût et en repris un. 
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Un des membres de la police scientifique pointa dans une direction et Stateford la suivit. 
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L’endroit où avait eu lieu la découverte était un sex-shop appelé « Ripe » , autrement dit « Mâture » si l’on traduisait, et situé dans la galerie marchande, non loin du corps retrouvé. 
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Il entra, l’intérieur du magasin était bondé de flics et tout était sous maitrise. Godemichets et autres accessoires étaient en place dans leurs rayons. La pièce de puzzle était visiblement plantée dans une poupée gonflable à hauteur de la gorge. Elle fut extirpée par un des experts et donnée à Stateford. Il la contempla sous toutes ses coutures.   
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« Il n’y a absolument aucun indice sur cette pièce, pas une seule trace d’ADN » informa l’expert en chef. 
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Elle l'aimait énormément et son amour était pour tout elle.   
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« Il n’y a rien d’étonnant à cela, le tueur nous mène par le bout du nez et on n’est pas foutu de voir plus loin que ça, merde ! » et Stateford s’en alla, la preuve avec lui, de colère il claqua la porte du magasin. Il prit de nouveau la direction de sa voiture pour retourner au poste. Tout en marchant, son portable sonna et Eileen put lui expliquer dans le détail le fonctionnement de ces nouveaux rassemblements de personnes à la mode : les flashmobs. 
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Le moins que l’on puisse dire, c’était que Stateford n’en perdait pas une miette.   
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Je me tenais au 1910, Lombard Street devant le restaurant cossu qu’était le « Zushi Puzzle » , il y avait un monde fou et j’attendais l’arrivée d’Amanda. Elle arriva au bout de 5 minutes, jupe courte mettant en valeur ses formes biens alléchantes mais je m’égarais. 
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Mais la vie passait bien vite et elle précipitait les évènements, Elisabeth se dit qu'elle était fin prête et qu'elle espérait que son mari pourrait la pardonner.   
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Nous fûmes reçus par un hôte d’accueil japonais, Amanda lui répondit et nous primes place près des cuisines. Le proprio était visiblement au bar, parlant de-ci de-là aux divers clients. C’était l’occasion idéale pour prendre un cocktail. 
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Près du bar, Irohito nous salua vivement et nous nous installâmes. Amanda prit un Shady Lady et moi un Madame Butterfly. 
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Nous nous présentâmes civilement au premier abord, puis au bout de 2 minutes je fis signe à Irohito de revenir nous voir. Amanda prit la peine cette fois-ci de pendre sous son nez sa carte d’experte scientifique et la mienne de la police criminelle. 
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Il devint moins jovial subitement, mais visiblement prêt à coopérer. 
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Amanda lui posa la question. Et la réponse ne se fit pas attendre car il explosa de rire, les regards dans la salle se tournèrent vers nous et c’est au bout de quelques minutes qu’il s’expliqua à Amanda.   
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Amanda m’expliqua ensuite que c’était son fils qui avait ni plus ni moins confectionné toutes les pièces de puzzle collées pour en faire des sets de table mais qu’il n’avait en aucun cas acheter chez un fabricant de puzzle quelquoncque.   
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Ils firent l'amour, et elle passa une nuit blanche dans son lit.   
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Les pensées dans sa tête fusaient puis repartaient, tout cela se mélangeait. Des doutes, des questionnements la firent se lever en pleine nuit et en douceur pour prendre l'air. Jack dormait, elle avait réussi à lui faire prendre un somnifère l'air de rien.  
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« Quoi ?! Purée je perds mon temps là, c’était une fausse piste merde »  
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« ou pas, Irohito me parle qu’il s’agit de puzzle avec des pièces magiques pour enchanter les clients » me dit Amanda. « Allez, installons-nous et profitons-en pour manger non ? »  
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-"Purée mais qu'est ce que je fais ?" fit Elisabeth tout en ouvrant la baie du salon, elle marcha sous le porche, l'air vif et frais de la nuit la gifla au visage et elle put respirer profondément. Elle alluma une cigarette.  
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-"Me pardonneras-tu Jack ?"  
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« Bon ok » et nous allâmes nous installer tranquillement. Oui effectivement, il était tard et la journée venait de passer à une vitesse folle. Je me détendais puis arriva l’entrée chaude, et effectivement en attendant le plat je fixai attentivement le set de table blanc composé de pièces de puzzle, c’était exactement le même type que celui au poste.   
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Elle s'agenouilla au devant du porche, sur les marches de l'escalier, il n'y avait pas âme qui vivent.   
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Enfin, le plat arriva et nous pûmes commencer à nous restaurer. 
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Elle se laissa prise par ses pensées, se rappelant tous ses souvenirs avec Sylvia, elle en souriait machinalement, puis la rencontre avec Jack.  
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Nous mangions du Yakitori et tout en piochant dans le plat, j’écarquillai les yeux : « Amanda ! regarde sous ton plat bon sang ! » . Ce qu’elle fit aussitôt, les plats tombèrent à terre et nous filâmes sans payer et demander notre reste « Bon sang, mais oui c’était cela ses pièces magiques ! » . Je démarrai en trombe la voiture pour aller au poste, avec un peu de chance Stateford serait là-bas et … la sonnerie de mon portable se fit entendre « Amanda décroche ! c’est Stateford j’en suis certain »  
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Effectivement, il s’agissait de Stateford et il venait de finir de placer la dernière pièce  
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Tout ces moments l'avaient secoués, elle tira sur sa cigarette qui rougeoyait d'une lueur incandescente.  
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« un joli rectangle blanc d’ailleurs mais j’ai des informations de première importance sur le mode opératoire du tueur »  
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Le sourire aux lèvres, finalement, elle secoua la tête l'air satisfait et convaincu -"il n'y a pas photo je dois terminer en beauté" .  
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Elle se leva puis alla rejoindre Jack pour dormir quelques heures.  
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« Lieutenant Stateford, préparez-nous un café bien chaud si cela ne vous dérange pas » déclara sur ton solennel Amanda  
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« Quoi ?!!! » fit Stateford  
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Quelques heures pour se reposer avant de se préparer ... Elle jeta un oeil discret et vit que Jack dormait à point fermé ; tout fonctionnait à merveille malgré le pincement au coeur.  
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-"Dors bien mon amour et profite de la vie, je t'aime" et elle l'embrassa sur son front.  
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« Lieutenant, faites ce que demande Amanda, on a sûrement des révélations également à vous apporter »  
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Pour l’occasion, j’avais enclenché les sirènes et le gyrophare : un rêve de gosse. Le trajet se fit très rapidement et nous arrivâmes avec Amanda en esquivant les voitures.   
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Sur la pointe des pieds, elle alla donc se doucher, manger et faire un tour dans le bureau de Jack et pour revenir dans l'entrée.   
   
   
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Ce puzzle devait révéler quelque chose et si comme Philip le pensait, il mettrait fin à un mystère bien dissimulé.   
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En elle-même, elle se détestait car elle aurait pu encore faire machine arrière maintenant mais non, non, elle n'y pensait que trop à ce projet, ce projet fou mais elle l'était un peu elle-même après tout et elle espérait que Jack la comprendrait.   
   
   
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Lorsqu’ils arrivèrent sur place, la salle où se tenait Stateford était pleine de monde. Stateford était appuyé contre un bureau et fixait l’écran de l’ordinateur de Eileen la technicienne informatique. 
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Un moteur vrombissait dehors, Elisabeth se mit à sourire et, en prenant une grande inspiration, ouvrit la porte d'entrée, le soleil inondait la maison.   
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Il y avait de l’agitation dans l’air, et on sentait de la tension nerveuse. Le puzzle était placé dans un plastique sous bonne surveillance, Stateford avait toujours la dernière pièce manquante dans les mains.   
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Je débarquais et allais en direction de Stateford. Il se retourna : « Monsieur Coleman, votre café est servi ! Avec ou sans sucre ? » et me tendit le mug de café bien chaud.  
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Le soleil luisait de mille feux sur la carrosserie de la Plymouth 1952, d’un bleu azur et Sylvia sortit de la voiture, le sourire aux lèvres et les valises prêtes aux bouts de ses bras  
   
   
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« J’ai un truc à vous montrer lieutenant, suivez-moi » . Je pris la tasse « écartez-vous s’il vous plaît ! » m’exclamais-je aux personnes. « Amanda, tu connais la suite ? »  
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Les bagages sont prêts ma chérie ! Let’s go ! » déclara Sylvia  
   
   
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« Yes, Philip » . Amanda se diriga vers le puzzle et ouvrit le sac de protection.   
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Des larmes roulèrent sur les joues d’Elisabeth, elle eut soudain un énorme sanglot. Elle se rendait maintenant compte de la réalité des choses, voilà, dans un mois elle allait mourir et c’était ce qu’elle avait décidé.   
   
   
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« Nom de ….. mais qu’est vous vous foutez Coleman ? Non mais …. !!! »   
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-« Ma chérie, oh non ! » Sylvia se précipita à la rencontre sa meilleure amie et s’agenouilla près d’elle, la prit dans ses bras et lui susurra aux creux de l’oreille :  
   
   
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« Voilà ce que j’en fais de votre café ! » et je jetai le contenu de la tasse sur le puzzle assemblé sur la table où il se situait. Le liquide fumant décrivit un arc de cercle avant d’atterrir en pleine cible.  
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-« Elisabeth, ne flanche pas ma belle, pas maintenant on ira jusqu’au bout, comme tu l’as toujours souhaité… »   
   
   
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Stateford fumait lui aussi, il se leva de son siège aussi vite qu’il le put et me plaqua contre le mur « Bordel Coleman, mais qui êtes-vous bon dieu pour faire une connerie de ce genre ?! »
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-« Oui, je sais ne t’inquiète pas c’est simplement que j’ai bien conscience que je quitte Jack, l’amour de ma vie … »   
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Les poings serraient ma gorge, les yeux de Stateford me fixaient impitoyablement. Je compris à ce moment-là pourquoi bon nombre de malfrats parlaient avec ce genre de personnage. 
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Il dégageait un charisme déconcertant.  
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Un brouhaha se fit entendre derrière lui et on entendit des éclats de voix étonnées.  
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-« Bien-sur, je comprends »  
   
   
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« Lieutenant Stateford ! Venez-voir ! » déclara Eileen.   
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Les deux femmes s’embrassèrent et finirent par reprendre leurs esprits.   
   
   
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« Toi Coleman, ne bouge pas » fit Stateford.   
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Elisabeth se détendit, prit la peine de marcher quelques instants … le moteur de la Plymouth ronronnait toujours au ralenti … Elle la regarda et sourit.   
   
   
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« Dégagez ! » les personnes s’écartèrent sur son passage et il accéda au puzzle.   
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-« Allons-y, partons avant que je ne regrette » dit Elisabeth en se tournant vers sa maison, elle envoya de sa main un baiser tendre à destination de son passé qu’elle n’oublierait jamais dorénavant, toute ce qu’elle avait vécu était dans cette maison. Le cœur gros, elle soupira puis se retourna vers Sylvia, elle avait une envie irrépressible de profiter de ses derniers moments et d’en finir une bonne fois pour toute.   
   
   
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Il était encore fumant du liquide projeté dessus mais une chose avait changé.   
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Elle courut jusqu’à la voiture et s’installa confortablement, Sylvia était au volant.   
   
   
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« Qu’est ce que s’est que ça ? » interrogea Stateford  
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Sylvia était prête, prête à conduire et à siller les routes pendant 1 mois le temps pour Elisabeth, de prendre son temps et de mourir comme elle l’avait toujours voulu mais cela n’avait été qu’une blague à l’époque mais maintenant que la vie avait pris les devants, elle se devait de devancer sa propre mort sans assistance médicale ni traitement ; simplement profiter de ses derniers moments de vie.  
   
   
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Le puzzle, initialement blanc, dessinait maintenant des motifs sur l’ensemble des pièces.   
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Le moteur de la Plymouth vrombit une dernière fois en démarrant, et Elisabeth et Sylvia partirent pour un long périple entaché inexorablement d’une fin tragique. Sylvia le savait et pour le moment, elle profitait du moment présent mais quand le moment serait venu, elle devrait être forte et elle se dit qu’elle devait bien cela à sa meilleure amie.   
   
   
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« T’es sacrément barge Philip, c’était quitte ou double » fit Amanda en souriant puis elle se tourna vers moi.   
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La lettre, la dernière lettre écrite par Elisabeth gisait sur le bureau de Jack. Il la découvrit dans la matinée, paniqué en pensant au pire lorsqu’il s’était réveillé quelques minutes plus tôt sans la présence d’Elisabeth à ses côtés.   
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Il ouvrit le courrier sans ménagement et put y lire ceci :  
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« Le contact de la chaleur fait apparaître ce que le tueur voulait nous montrer depuis le début, depuis toutes ces années. C’est un truc vieux comme le monde » dis-je  
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Et personne n’y avait pensé. Coleman que signifie pour vous ce bazar ? » « rétorqua Stateford  
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« Jack mon amour,  
   
   
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Toute l’équipe se regroupa autour du puzzle, Amanda prit quelques photos avant que les motifs ne disparaissent.   
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Les quelques 25 ans de mariage m’ont appris bien des choses, notamment que l’amour que l’on reçoit de sa moitié n’est véritablement sincère que lorsque le couple rencontre le pire, c'est-à-dire la mort prochaine de son conjoint ou de sa conjointe.   
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Jack, tu as été fort jusqu’au bout et à l’heure où tu liras cette lettre, je serai déjà loin pour profiter de mes derniers moments de vie.   
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Le puzzle représentait un chiffre écrit avec visiblement du sang séché : 39. Le chiffre était centré au milieu et il était bordé par une ligne commençant en bas à gauche pour contourner le chiffre par le dessus et finissait en bas à droite. Cette ligne zigzaguait.   
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Toutes les personnes étaient sidérées, fixaient ce puzzle intensément et nous étions tous sur les nerfs, pas un bruit sauf le mâchouillement du chewing-gum de Stateford dans sa bouche. 
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Tu l’as toujours su et tu me connais par cœur, nous nous sommes rencontrés et nous avons vécu ensemble des moments que je n’oublierai jamais. Bien que je fusse contre (au départ) le fait de me marier, tu as été celui qui m’a comprise et je t’en remercie.   
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J’étais lessivé mais j’essayais malgré tout de tenir.   
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Dans ce silence, Stateford frappa du poing sur la table d’un coup sec « Allez dégagez ! tout le monde dehors j’ai besoin de réfléchir ! » Je regardai Amanda, elle sourit et acquiesca. 
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La vie est courte, je ne le sais que trop maintenant et j’ai pris la décision de vivre intensément et je ne pourrai supporter de te voir souffrir en attendant ce moment fatidique qui arrivera prochainement.   
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Je me détendis un peu et je la rejoignai pour laisser Stateford tranquille quelques temps. 
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Le stagiaire avait droit à sa pause tout de même, cela faisait plus de 18h que j’étais debout.   
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Amanda me regarda, elle aussi était visiblement crevée - « ça va toi ? »  
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Un retour à la nature voilà ce que j’ai toujours souhaité et dont je n’avais jamais osé t’en parler.  
   
   
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Je me lâchai un peu maintenant « Putain de journée à San Francisco qu’est ce que t’en dis ? » fis-je en rigolant  
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Elle rit de bon cœur et s’arrêta net dans le couloir l’air ébahi.   
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Jack, effondré sur son bureau, lut le courrier jusqu’au bout et le serra fort contre lui, d’un geste il essuya ses larmes et prit le cadre posé sur son bureau, celui d’Elisabeth, sa chère et tendre femme qu’il chérissait depuis toujours.   
   
   
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« J’ai dis une connerie ? »  
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Il fixa tendrement la photo et regarda lentement les contours de son visage, ses yeux, ses cheveux, sa bouche puis finalement sourit.  
   
   
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Et tournant les talons pour piquer un sprint en direction de Stateford elle cria : « Merde c’est ça Philip ! c’était la carte de Frisco sur le puzzle !!! »  
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« Bonne route ma chérie »

Version du 12 octobre 2011 à 18:28